
Résumé
Prologue *Ma jupe n'est pas une raison* vous plonge dans un univers érotique audacieux qui défie les conventions. Suivez le parcours d'une femme séduisante et indépendante qui découvre que sa jupe, symbole de sa féminité, est bien plus qu'un simple vêtement. À travers des rencontres torrides et des passions débridées, elle explore les limites de ses désirs et s'affranchit des jugements d'autrui. Chaque page est une invitation à la sensualité, où l'ardeur et la liberté se mêlent dans une danse enivrante. Préparez-vous à être transporté dans un monde où l'érotisme s'affiche sans complexe et où chaque secret dévoilé est une promesse de plaisir. ---
01
Dans les replis d'une contrée d'Afrique centrale, se nichait un peuple bantou, dans un
village méconnu nommé Ndang.
L'histoire de la naissance de ce modeste hameau s'entrelaçait avec le conflit opposant
deux des filles du chef Soukoundé : Jeannette Ndimba et Arlette Ndang, après la mort de celui-
ci, qui jusqu'alors régnait sur ce village.
Jeannette et Arlette, sœurs consanguines, se distinguaient l'une de l'autre par des attributs
marqués. L'aînée, jeannette, se démarquait par sa stature imposante, mais elle ne jouissait pas
de l'affection paternelle que réservait son père à sa cadette, Arlette, surnommée la « Dame de
fer » en raison de sa beauté et de son audace.
Au lendemain du décès du chef Soukoundé, une lutte de pouvoir éclata dans le village de
Sambe entre les partisans de Jeannette, revendiquant son droit d’aînesse, et ceux d'Arlette, qui voyaient en elle l'héritière légitime, chérie par leur père. Au terme de cette joute, le camp
d'Arlette triompha, instaurant ainsi une division au sein de Sambe.
Refusant de se soumettre à l'autorité de sa cadette, Jeannette prit la décision de quitter le
village en compagnie de quelques fidèles partisans, afin de fonder son propre royaume en des
contrées lointaines.
Arlette, élevée au rang d'unique héritière principale, se trouva investie du pouvoir suprême
et prit les rênes du royaume de Sambe.
Dans un village où les femmes n'eurent jamais connu une telle position de leadership, Arlette se distingua comme la seule femme à avoir dirigé ce
village, écrivant ainsi une page unique dans l'histoire de Ndang, Son règne fut marqué par
sagesse, son courage et sa vision éclairée, faisant d'elle une figure légendaire et admiré de tous.
Les générations futures se souviendront à jamais d'Arlette, la femme qui défia les conventions et guida son peuple, avec une force et une détermination sans égales.
Les décennies s'écoulèrent après le trépas d'Arlette Ndang, et la population du village de
Ndang continua de prospérer, entraînant l'expansion du lieu.
Sous l'influence grandissante de la mondialisation, cette communauté autrefois isolée et peu développée connut une
transformation spectaculaire. Les voies de communication furent élargies et modernisées,
favorisant les échanges et les déplacements. De surcroît, l'accès à l'électricité et à l'eau potable
s'améliora, offrant une meilleure qualité de vie aux habitants.
Le village acquit une réputation grandissante, devenant une destination prisée tant pour les
voyageurs internationaux que pour les habitants des régions avoisinantes. La beauté naturelle préservée du village, associé à son charme authentique et à sa richesse culturelle, attira
l’attention du monde entier.
Mais parmi tous les trésors que recelait Ndang, une jeune femme se démarquait : Soledad Kamdem.
Dans la fleur de l'âge, Soledad incarnait à elle seule la beauté naturelle et rayonnante. Son
teint brun, d'une douceur veloutée, capturait la lumière environnante, lui conférant une aura
envoûtante, justifiant ainsi le surnom que lui donnait sa mère : « Pomme de France », en
référence à la beauté légendaire de la reine Arlette Ndang.
Son visage était une véritable œuvre d'art où chaque trait était soigneusement disposé. Ses
grands yeux étincelaient d'une lueur vive, ses sourcils fins encadraient son regard, et ses lèvres
ourlées, d'un rose délicat, s'ouvraient parfois pour dévoiler un sourire éclatant, capable
d'illuminer les cœurs les plus sombres.
Le corps de Soledad était une symphonie de courbes gracieuses et de lignes harmonieuses.
Elle se tenait fièrement, sa silhouette élancée atteignant près de 1 m 80, évoquant la grâce des
déesses mythiques. Chacun de ses mouvements était un ballet dans l'espace, une dans
hypnotique qui captait les regards et laissait une empreinte indélébile dans l'esprit de ceux qui
l'observaient.
Mais au-delà de sa beauté extérieure, elle possédait également une voix envoûtante, un
français soigné qui glissait sur les mots avec une fluidité enchanteresse. Son accent ajoutait une
dimension captivante à sa présence. Elle était une oratrice habile, capable de captiver les
auditeurs avec des mots empreints de sagesse et de perspicacité. Ce n'était pas surprenant, car
elle était l'une des filles les plus éduquées du village.
Au cœur de ce village, baigné par les doux rayons du soleil et caressé par les brises
champètres, se trouvait une concession composée de quatre cabanes qui respiraient la
tranquillité.
La cabane centrale, majestueuse et imposante, trônait au milieu de ce paisible havre de paix.
C'est là que résidait Massayo Jean Kamdem, le patriarche d'une famille singulière, entouré de
ses épouses. On l'appelait communément papa Massayo.
La cabane de papa Massayo, un véritable chef-d'œuvre artisanal, était façonnée à partir de
la terre même qui la supportait. Ses murs, construits en argile et en terre crue, témoignaient de la symbiose entre l'homme et la nature. Les traces de mains habiles qui avaient sculpté chaque
centimètre de cette cabane étaient visibles, rappelant I' engagement et l'ardeur investis dans sa
création. Son toit en chaume, tissé avec des brins de paille soigneusement sélectionnés, se
fondaient parfaitement dans le paysage vallonné. Les larges fenêtres encadrées de bois offraient
une vue panoramique sur les étendues verdoyantes, permettant à la lumière naturelle d'inonder les pièces et révéler la beauté des alentours.
A l'intérieur, la cabane de papa Massayo respirait la chaleur et l'authenticité. Les murs en terre crue offraient une fraicheur naturelle pendant les journées chaudes, tandis que le crépitement du feu dans la cheminée réchauffait les nuits
fraîches. Les poutres en bois massif soutenaient le plafond rappelant la solidité et la durabilité
de cette demeure qui avait résisté à l'épreuve du temps.
Autour de la cabane de papa Massayo, se trouvaient trois autres cabanes qui se déployaient
en un cercle harmonieux, tissant un lien indissociable entre ses épouses et lui. Chaque cabane, elle aussi construite avec les matériaux que la terre offrait généreusement, était un refuge
unique, un sanctuaire où chacune des épouses de papa Massayo pouvait cultiver son intimité.
La vie dans la concession Kamdem était rythmée par les éléments naturels qui l'entouraient.
Un potager verdoyant s'étendait à proximité, offrant des légumes frais et des herbes
aromatiques qui embaumaient l'air. Les chants joyeux des oiseaux se mêlaient au murmure de
la rivière voisine, tandis que les arbres fruitiers, généreux, offraient leurs récoltes saisonnières.
Papa Massayo avait trois femmes : Anita Kengne, Jade Mafo et Margueritte Kamte.
Anita était la première épouse de ce ménage. Elle avait donné naissance à trois filles : Soledad l'aînée, puis Soline et enfin Abigail. Cependant, son incapacité à donner naissance à des garçons avait
conduit papa Massayo, qui cherchait désespérément à avoir un héritier mâle, à une deuxième épouse : Jade Mafo, puis une troisième, Margueritte Kamte. Malheureusement, aucune des deux n'avait pu lui donner un garçon, ni même une fille.
Ces circonstances suscitaient des rumeurs clandestines dans le village, certains prétendant à voix basse que papa Massayo était stérile,
incapable de procréer, tandis que d'autres osaient avancer que ses trois premières filles étaient
nées d'un adultère commis par sa femme pour préserver leur union.
Ce matin-là, les filles de papa Massayo se dirigeaient vers la source d'eau. Cependant, leur
routine matinale fut interrompue. Une voiture, dont le moteur rugissant brisait le silence de
cette paisible matinée, s'arrêta péniblement devant leur concession. Les portes s'ouvrirent,
révélant un homme d'un âge vénérable. Ses cheveux blancs tels des flocons de neige flottaient
légèrement dans la brise matinale. Vêtu d'une étoffe noble, il s'appuyait sur une canne en
bois poli, témoignant de son élégance et de sa sagesse.
-Bonjour, mes filles. Salua-t-il d'une voix empreinte de bienveillance, ses yeux pétillants de
curiosité.
Les trois filles, surprise par cette visite impromptue, échangèrent discrètement des regards étonnés avant que Soledad ne prenne la parole.
- Bonjour, papa. Comment pouvons-nous vous aider ? Demanda-t-elle poliment.
- S'agit-il bien de la concession de papa Massayo Jean Kamdem ? S'enquit-il avec un léger
sourire.
Soledad acquiesça d'un signe de tête :
« Oui, en effet, vous êtes chez papa Massayo. Puis-je savoir qui vous êtes s'il-vous plait».
- Je suis Castro, un ami de longue date de ton père. Répondit-il.
