#chapitre5️⃣

#Mon_Destin

Pdv de Nelya:

Sortir ? Mais pour aller où ?

Où allait-il m'emmener ? Et surtout pour quoi faire ?

Va-t-il en finir avec moi pour de bon ?

Rien ne le retient après tout...

J'arrête de me poser des questions et pars m'habiller.

Je me complique pas la tête et met simplement un legging avec un teeshirt et puis j'enfile des basket.

Au moins s'il faut courir pour sauver ma peau je serais peut-être apte de faire un pas correctement sans m'étaler honteusement...

Je le rejoins en bas car au moment où j'avais finis de m'habiller je me rendis compte qu'il n'était plus dans la chambre.

Et en effet il était assis, sur l'un des nombreux canapés du salon, téléphone à la main.

Je descend les dernières marches avant de me placer devant lui.

Il lève les yeux au même moment, comme s'il m'avait déjà repéré dès lors que j'avais atteint les escaliers mais qu'il avait jugé inutile de me regarder avant.

Il est si prétentieux que ça en devient outrant.

Mais que puis-je faire ?

Le lui dire et risquer des coups ou bien pire ?

Non. Alors je préfère comme d'habitude faire taire mon insolence pour le bien de tous.

Sauf du mien... mais ça ça n'a pas l'air d'importer grand monde.

- Tu as finis de rêvasser ? Me dit une voix que je ne connais que trop me faisant sortir de ma trans.

Je ne m'étais même pas rendue compte que je m'étais laissée emporter par mes pensées. Et Nikolaï qui jusque là était assis sur le canapé est maintenant debout devant moi. Me surplombant de sa hauteur.

- Je ...

- Ouais c'est bon épargne moi tes excuses. Dit-il en tournant des talons et se dirigeant vers la porte de sortie.

Je ne perd pas plus de temps avant de faire de même et de le suivre d'un pas précipité.

En un pas il parcours plus que ce que je parcours en dix pas tellement il est énorme.

On arrive devant une voiture différente de celle de la veille.

Il s'installe et je comprend qu'il faut que je fasse de même.

Je ne voudrais pas prendre le risque de me faire abandonner ici seule.

Non pas que ça me dérange mais rester seule dans ce manoir est encore plus flippant que rester avec lui.

On dirait un château hanté ce truc.

Je monte donc rapidement côté passager avant d'attacher ma ceinture de sécurité.

- On ... on va où ? Osais je dire, le regard rivé sur mes doigts que je tortille d'angoisse. +

Silence. 18

Super.

Je ne prononce aucun mot de plus et me contente d'observer le paysage défiler par la

fenêtre. +

C'est le seul point positif.

Ça me fait un bien fou.

Je ne sors pas souvent et ça depuis toujours.

Mes parents jugent que cela est inutile et n'est qu'une perte de temps.

Alors ils me l'interdisaient. +

Vous savez que je n'ai jamais vu la mer ? 9176

Oui oui pour de bon. +

Vous allez me dire « mais qu'est ce que tu

racontes avec le boulot de tes parents tu as sûrement dû voyager et donc déjà vu un bout de l'océan quand même ! »

Et bien figurez vous que non !

Mes parents encore une fois jugez ma présence lors des déplacements professionnels bonne à rien.

Alors je restais à la maison.

Même lorsqu'ils partaient en vacances.

Je restais avec Valentin, c'est le majordome.

Et vu que mes cours se faisaient également à la maison alors je ne voyais que rarement le monde extérieur.

Donc même si je suis pas en compagnie du meilleur homme qu'il soit, cette sortie me procure tout de même une chance de respirer une bonne bouffée d'air.

Il n'est peut-être pas si mauvais que ça au fond ?

C'est ce que je me répète afin de me rassurer. Je ne sais pas si je supporterai de finir ma vie avec un homme aussi cruel que l'est mon père ...

Je me laisse emporter encore une fois par mes pensées et je ne me rend pas compte qu'à présent c'était lui que j'admirais.

Cette mâchoire implacablement tranchante. Et se regard d'acier qui peut briser n'importe quelle âme.

Ses cheveux sont impeccablement plaqués et coiffés au cheveux près.

Ses longs doigts reposent sur le volant d'une manière limite majestueuse.

Et pour ce qui est de son corps je n'ai jamais vu un corps aussi athlétique et musclé de toute mon existence.

Il a un corps à se damner. Sans oublier que -

Mes pensées sont interrompues par un arrêt assez froid de la voiture. Je me rattrape de justesse pour ne pas me cogner quelque part.

- Quand t'auras finis de me mater tu descendras.

Me dit-il froidement alors que je m'empourpre violemment.

Zut...

Je me dépêche de descendre.

Une fois cela fait je lève les yeux et manque de m'étouffer.

Il m'a emmené dans une ruelle remplie de boutiques.

Pourquoi faire ?

- Avance. Me dit-il dos à moi alors qu'il s'était déjà mis à marcher.

Ok le géant.

Je me dépêche de le rattraper alors qu'il rentre tout juste dans une des boutiques.

Elle est resplendissante d'ailleurs.

J'ai rarement eu l'occasion d'aller faire les boutiques.

La plupart du temps c'était les marques qui se déplaçaient et m'emmener leur nouveautés.

Encore un des nombreux délires de mes parents pour limiter mes sorties. Allez comprendre pourquoi !

À peine un pied dans la boutique que deux femmes et un homme se jetèrent sur nous... ou plutôt sur lui.

-Bonjour monsieur vous nous voyez ravis de votre visite. Cela fait fort longtemps que vous nous aviez pas fait l'honneur de votre présence.

Dit la blonde d'entre elles.

Il ne répond rien et se contente de hocher de la tête.

Elles proposent déjà des rafraîchissements à Nikolaï et moi et bien je suis là quoi. C'est déjà

ça.

Bon.

On rentre et on fut escorter vers une pièce à part.

Un long canapé domine la pièce. Il est en face d'une énorme cabine d'essayage avec une estrade.

Je me demande même si un mannequin ne va pas surgir et faire un petit runaway.

Je m'assois non loin de Nikolaï et c'est tout.

Je ne savais pas quoi faire ok ?

À suivre…