
Résumé
Avant de débuter votre lecture j'aimerai vous faire part de la liste des trigger warnings. Ce roman est une DARK ROMANCE est donc il contiendra des : - Scènes à caractère sexuel. - Langage grossier. - Violence psychologique et physique. - Évocation de viol. - Meurtres. - Kidnapping Je vous avertis donc que ce n'est pas du tout un roman à l'eau de rose, donc si vous décidez de poursuivre la lecture c'est en toute connaissance de causes. Bonne lecture ! ___________________________________________ Pdv de Nelya: Et voilà que je me tiens face à mon propre reflet dans la glace. En ce jour. Ce jour qui pour chaque femme est censé être magique, attendu, fêté, n'est pour moi que le début d'un réel enfer. Comment est ce que j'en suis arrivée à là ? Comment est ce que je me retrouve vêtue d'une longue robe blanche dans cette énorme pièce luxueuse qui renferme toute ma tristesse et ma colère ? C'est très simple. Bien plus simple que la raison l'accepte. Il a suffit de quelques mots, d'égoïsme et de soif d'argent pour que ma vie soit vendu à une autre personne que moi. Le plus désolant dans tout ça c'est de savoir que la raison principale de mon malheur aujourd'hui, n'est autre que mon père. Un père qui au long de toute ma vie ne m'a jamais sourit, chéri ou encore choyé comme l'étaient toutes les filles de mon entourage par leur père. Quand bien même je faisais de mon mieux pour essayer de le rendre fier. Essayer d'attirer son attention ne serait-ce qu'une seule fois. Mais rien. J'échouais lamentablement à chaque essais de ma part. Les seuls moments que je partageais avec lui n'avaient rien de doux et d'aimable. Bien au contraire. Il ne s'adressait à moi que lorsqu'il était énervé et qu'il avait besoins de « quelque chose » pour déverser sa colère. Et qui de mieux pour ce faire que moi ? C'est donc ainsi que j'ai vécu les vingt-trois ans de ma vie. Sans aucun réel ami, car je n'avais le droit à aucune vie sociale mis à part les cours de violoncelles que je prenais. Tous mes cours se faisaient chez moi par des professeurs privés. Aucun emploi, car « les femmes ne travaillent pas. » Aucune passion, car je n'ai jamais eu le temps et la liberté d'explorer mes préférences et mes envies. Trop occupés à apprendre et passer des examens pour essayer de rendre fière mes parents. Rien. Voilà à quoi se résumait ma vie de jeune femme. À rien, absolument rien. Bien que je ne manquais ni de nourritures ou encore moins d'habits je n'avais pas la moindre importance pour qui que ce soit dans cette maison. Pas même ma propre mère qui ne se gêne pas à toute opportunité de me comparer aux jeunes filles élégantes et douces de mon âge. Qui selon elles devraient être pour moi un exemple à suivre. Car je lui fait trop honte. Honte d'être moi même. J'ai trois grand frères. Adnan. Redouane. Jabar. Eux. Ce sont les rois à la maison. Ils sont aimés, respectés, et fuient de tous. Leurs souhaits sont des ordres, aussi fou soient-ils. Pourquoi ? Car se sont des hommes. Ils travaillent tout les trois dans la célèbre entreprise d'architecture de mon père. Entreprise dont j'aurais pu également être une employée, étant donné que je détiens les mêmes diplômes que mes frères, et même avec de meilleurs résultats. Chose que mon père a pris soins de ne jamais énoncer par peur de rouiller la fierté de ses fils. Ils sont la prunelle de ses yeux à lui et à maman. Tandis qu'à ce jour je demeure toujours dans l'ombre. Mais j'aime mes frères du fond de mon cœur. Ils ne m'ont rien fait. Même s'ils n'ont jamais omis le moindre mot sur la manière dont je suis traitée et qu'ils n'ont jamais essayé de me défendre... Je ne peux leur en vouloir. C'est pas de leur faute s'ils sont comme ça. Mais bien celle de notre père et de l'éducation de macho qui leur a offert. Mais de là à vendre sa fille tel un vulgaire objet. J'avoue que là ça a dépassé toutes les crasses qu'il m'a faite jusqu'ici. Jamais je n'y aurais songé. Même pas dans mes cauchemars. Des années en arrière. Je me souviens encore du jour où ça s'est passé. Mais j'ignorais que j'étais la proie. J'ignorais que j'étais la marchandise dont il parlait. Comment pouvais-je le deviner alors que je n'étais qu'une petite fille de sept ans. Il était rentré ce soir au manoir plus qu'heureux et fier en arborant un sourire vainqueur et plein d'accomplissement. Ce soir là ils nous avait annoncé qu'il avait signé l'un de ses plus gros contrats et que cela allait lui rapportait gros. Très gros. Tous étaient heureux et ma mère la première. Malgré le fait qu'elle savait très bien, quoi et surtout qui était en jeu. Mais ce soir là mon père m'a brièvement sourit. Mon âme de petite enfant s'était alors subitement réchauffée et illuminée. Je me souviens même avoir versée des larmes le bonheur une fois sous ma petite couette dans ma chambre tellement j'étais heureuse. Mais aujourd'hui j'ai compris une chose, c'est que son sourire n'était en rien paternel ou aimant. C'était un sourire victorieux et vicieux. Alors me voilà. En ce mardi. Me voilà me laissant faire préparer pour rejoindre et sceller ma vie à un homme que je ne connais pas. Et qui ne me connaît pas. Seulement car nos deux pères, amis et collaborateurs ont décidés un jour que notre union ne pouvait qu'être bénéfique. Surtout pour mon père car son ami Lexy Vlyrsofa a bien plus d'influence et de richesse que lui. Raison de plus pour laquelle mon père n'a pas hésité une seule seconde à me jeter dans leurs bras. ___________________________________________ Nelya se voit encore une tois privée de sa liberté. Encore une fois laissée dans l'ombre, la jeune femme se fait arracher le dernier espoir qu'il lui restait encore. Celui d'un jour pouvoir vivre une vie heureuse avec son prince charmant. Un prince charmant qu'elle aura d'elle même choisie et aimé. Mais ça c'est sans compté l'accord passé il y a des années de cela alors qu'elle n'était encore qu'une petite fillette dont les seuls préoccupations étaient de jouer. Un accord purement commercial passé par son père et son vieil ami et collaborateur Lexy Vetriof qui consiste à marier deux âmes dont les rêves et modes de vie diffèrent en tout points. Qu'adviendra-t-il d'elle lorsque la réalité la rattrapera ? Comment fera-t-elle face à ce mariage arrangé avec le mystérieux Nikolaï. Je vous invite à lire pour le savoir ... C'EST UNE DARKROMANCE PAS UN ROMAN À L'EAU DE ROSE!!! Des sujets sensibles sont traités dans ce roman ! Je suis responsable de ce que j'écris et non de ce que vous lisez! #Mon_Destin
#chapitre1️⃣
Pdv de Nelya:
Je suis enfin prête.
Après des heures de préparation. La cérémonie débute dans pas longtemps.
Je me parfume avant d'enfin me lever de la chaise en face de la coiffeuse à laquelle je fait face depuis au moins quatre heures maintenant.
- Enfin ! S'exclama une voix dans mon dos.
Une voix que je reconnaîtrais entre des centaines.
Je force un sourire comme j'en ai l'habitude et me tourne pour faire face à ma génitrice.
Vous savez ? Ma mère.
- Tu es splendide dans cet accoutrement ! Pour une fois que tu fais réellement femme. J'ai du mal à y croire.
Sympa. Merci pour le compliment.
Je ne dis rien et me contente d'ajuster mon voile de manière à paraître occuper.
Ce qui ne marche absolument pas.
Ma mère s'approche un peu plus de moi avant de poser sa main sur mon épaule et me faire totalement pivoter vers elle.
- Écoute moi bien Nelya. Me dit-elle de sa voix cristalline. Tu n'as pas intérêt à faire quoi que ce soit qui gâchera cette union. J'espère que tu es consciente de la chance que tu as. Me dit-elle en prenant une mèche de mes cheveux entre ses doigts fraîchement manucurés.
À ce moment encore une fois j'étais seule.
Non pas que je m'attendais à ce qu'elle me réconforte mais bon, on n'est jamais assez habitué à une telle cruauté. Même lorsqu'on vit en plein dedans depuis toujours comme moi.
Et encore une fois, comme à mon habitude je ne dis rien et me contente de hocher de la tête ce qui lui arrache un sourire satisfait.
Elle relâche la mèche de cheveux qu'elle n'a cessé de tortiller puis elle tourna les talons avant de quitter définitivement la pièce.
Voilà la discussion que j'ai eu avec ma mère le jour de mon mariage et juste avant de descendre et de me révéler à tout le monde.
Le plus piteux est qu'un seul mot tendre de sa part et j'aurais pu tout lui pardonner.
Mais même ça je ne le méritais apparement pas.
Je prend une grande respiration avant de me décider à ouvrir légèrement la porte de ma cage.
Et lorsque je le fis j'aperçus mon père devant cette dernière.
Le regard las.
J'aperçus également Rédouane qui me regarda d'un coup alors que mon père ne m'avait même pas encore remarqué. Non pas que ça change de d'habitude mais bon.
Redouane : Nelya. Dit ce dernier en s'avançant dans ma direction.
Et encore une fois je me contente de le regarder en silence.
- Tu es splendide. Me dit-il une fois en face de moi en attrapant une de mes mains dans les siennes.
Ma seule réponse fut un léger sourire accompagné d'un hochement de la tête.
Je porta alors machinalement mon regard vers celui de mon père qui me scrutait déjà d'un regard impassible.
Mais ne dit rien.
Il semblait seulement vouloir en finir.
Et moi aussi.
De toute manière je ne peux rien d'autre alors la seule chose qu'il me reste c'est d'espérer que tout cela se finisse au plus vite.
- Aller on descend. Dit mon père en avançant devant sans même prendre la peine de respecter la coutume qui consiste à ce que la mariée descende au bras de son père.
Un sourire amer étire alors de nouveau mes lèvres avant que je ne reprenne rapidement mon visage neutre.
- Aller vient par là. Me dit mon frère en tendant son bras de sorte à ce que j'enroule le miens autour de ce dernier.
Chose que je fis.
Redouane est le seul de mes frères avec qui j'ai une relation réelle.
C'est le seul qui me donnait un peu d'importance et qui faisait de son mieux pour essayer de veiller sur moi.
Il n'était pas toujours présent à cause de son travail et dû au tas de responsabilités qui lui sont attribués étant l'aîné mais il faisait de son mieux.
Je le savais.
Nous avancions donc ensemble vers la salle où allait se dérouler la cérémonie.
La boule au ventre, les mains moites, le cœur battant à la chamade et surtout le cœur comprimé, j'arrive enfin en face de l'énorme porte en bois qui me séparait de mon futur époux.
Quelle ironie.
Un époux dont je ne connais que le prénom.
Nikolaï.
Il est désormais à la tête de l'entreprise la plus importante du monde.
Ils possèdent une multitude de chaînes d'hôtels de luxe partout dans le monde.
De ce que j'ai pu trouver sur internet il est âgé de 29 ans et ne parle presque jamais de lui aux journalistes.
Il est d'ailleurs presque impossible de directement s'entretenir avec lui pour le simple plaisir de l'interviewer.
Il a toujours été qualifié d'insociable.
Un homme qui aime s'isoler de tout et de tout le monde.
Enfin bref.
Mes jours ne s'annoncent pas brillants. Bien qu'encore une fois ça ne change pas de d'habitude.
L'énorme porte qui jusque là me cachait s'ouvre soudainement.
Détruisant ainsi la dernière barrière entre nous.
Mes yeux toujours au sol, je m'avance au bras de mon grand frère et traverse l'énorme allée sous les regards et les murmures incessant des invités.
Des invités qui pour la plupart me sont inconnus.
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Ils doivent sûrement être des amis à mes parents, des associés ou simplement des personnes aisées invités pour rehausser l'image de la famille Nardjis en face de celle des
Vlyrsova .
Toujours dans la compétition.
J'arrive enfin au bout du chemin et je me positionne en face de celui qui partagera dès ce jour ma vie.
Mais je ne relève toujours pas ma tête.
Tout mon être tremble.
Et ma raison me crie de prendre mes jambes à mon cou et de fuire.
Mais pour aller où ?
Je n'irais pas bien loin avant que mon père ne vienne mettre fin à mes jours. Et pour de bon cette fois.
Mon frère ne tarde pas à aller rejoindre les invités qui n'ont cessé leurs observations.
J'essaye de regrouper du courage et de relever enfin la tête.
Ce que je fis d'une lenteur extrême pour qu'enfin au bout de longues secondes mon regard rencontre pour la première fois celui de mon nouveau geôlier.
Seigneur...
À suivre..:
