#chapitre6️⃣ - 1
-Travailler pour eux et leur patronne.
-Quel genre de travail ?
Oui je sais que je suis stupide de poser cette question mais je ne veux pas croire que tout ça soit réel et que je me retrouve dans cette situation que j'étais loin d'imaginer.
Peut-ếtre que c'est juste un mauvais rêve et que je suis toujours en train de dormir. Je me replie sur moi mếme et mes larmes menacent de couler, comment cela peut-il m'arriver ?
Pourquoi moi alors que j'étais si prêt de mon but. Pourquoi il a fallu que ces hommes débarquent à notre abris ?
Pourquoi les a-t-on laissé nous amené ici ?
Qu'est-ce-que je vais devenir maintenant ?
C'est pas comme ça que les choses auraient dû se passer...
Les heures passent et nous étions toujours enfermées dans cette cave sans aucune nouvelle. Malgré moi, j'ai réussis à garder mon calme, il faut aussi avouer que cette Safia là m'aide beaucoup et elle a l'air d'être sympa donc on s'est mis un peu à papoter.
-Tu sembles être une fille adorable, pourquoi tes parents t'ont vendue ? Lui demandais-je.
-A vrai dire ce ne sont pas mes parents qui l'ont fait. C'est mon oncle et sa charmante épouse, mes parents sont décédés lorsque je n'étais qu'une enfant. Pour mon oncle et sa femnme, je n'étais qu'une charge dont ils avaient hérité. Ils m'ont toujours traitée comme une moins que rien, comme une ordure et quand ils en ont eu nmarre ils m'ont fait disparaître leur vie.
-Oh je suis désolée c'est tellement triste.
-Ouais je confirme, mon existence ne se résume qu'à ça, la tristesse et la souffrance. Malgré tout il y avait une seule personne qui était capable de me faire sourire même lorsque je pensais que ce n'était plus possible et aujourd'hui je ne la reverrai plus Jamais.
-Laisses moi deviner , cette personne c'était un jeune homme beau, drôle, gentil et intelligent, dis- je en levant mes yeux au ciel.
Elle sourit avant de me donner une réponse positive. C'était tellement évident, je ne veux pas faire mon aigrie mais moij'ai vraiment du mal avec les relations amoureuses.
-Il s'appelle Ibrahim mais il adorait que je l'appelle Rahim, m'annonce-t-elle.
-Comme c'est beau l'amour.
-Bien sûr c'est du sarcasme, je trouve que se rappeler de son Ibrahim dans une situation comme celle-ci ne fera qu'augmenter son chagrin.
-Et toi ? C'est quoi ton histoire?
-Bah moi, commençais -je en me grattant la tête, j'ai toujours vécu avec mes parents et mes frères et seurs. Ce sont les seules personnes quej'adore dans ce monde. Malgré le fait qu'on ait jamais eu une vie très facile, j'adorais quand même être avec eux. Si je me suis embarquée dans cette histoire c'est parce que je voulais nous offrir une autre vie. J'ai organisé ce voyage sans que personne ne le sache, j'ai même été jusqu'à faire une chose dont je ne suis pas fière, j'avais enfin réuni la somme qu'il me fallait, j'avais déjà un plan tout bien tracé dans ma tête sur comment les choses allaient se passer pour moi. Tout était déjà calculé mais il y a eu ce petit imprévu qui a fait en sorte que je me retrouve là.
-Mais si tu voulais tant les aider pourquoi ne pas le faire depuis ton pays ?
-Hum... Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire là- bas ? A part le brevet je n'avais aucun autre diplôme qui aurait pu me permettre d'avoir un bon travail. Même ceux qui ont les compétences et les qualifications sont au chômage c'est pas moi qu'on allait accepter... Et puis j'avoue aussi qu'une partie de moi voulait découvrir et ressentir ce que cela fait de poser les pieds sur une nouvelle terre et de voir de nouveaux horizons.
-Tes parents doivent être inquiets à l'heure qu'il est.
-Oui ils le sont certainement, dis-je en soupirant.
Ce n'est que maintenant que je me rends vraiment compte que je ne les reverrai plus jamais. Dans ma lettre je leur avais pourtant fait la promesse que je reviendrai mais malheureusement les choses ont changé, les mauvaises décisions que j'ai prises me rattrapent. Si seulement je pouvais revenir en arrière...
Au final je ne sais pas combien de temps nous avons passé enfermer.
Les hommes sont juste revenus en nous disant qu'il était l'heure de partir je ne sais où. Toutes les filles y compris moi avions maintenant peur de ce qui pourrait bien se passer.
Contrairement à la première fois je n'ai pas opposé de résistance, à vrai dire les regards que Safia me lançaient m'ont empêché de le faire et puis de toutes façons ils auraient toujours trouvé un moyen de me nmaîtriser.
Ils nous ont attaché les mains et les pieds un peu on le faisait pour les esclaves à l'époque de la traite des noirs. Ils nous ont mis dans un petit fourgon où l'on pouvait à peine tenir, après nous avoir enfermé à l'intérieur, le fourgon a démarré quelques minutes plus tard.
-Tu sais où on va ? Demandais -je à Safia.
-Non je n'en ai pas la moindre idée.
Le trajet a été long mais à un moment donné, le fourgon s'est brusquement arrêté et les portes se sont ouvertes.
-descendez !!!
Tchuiipps lui là si seulement j'avais assez de force il aurait déjà mangé mon poing dans sa figure mais comme je suis en position de faiblesse, je préfère obéir à ses ordres. Je suis surprise de me retrouver en face d'une immense maison, elle était belle mais je me demandais ce qu'on foutait là.
_On est où là, demandais-je une fois de plus.
-C'est ta nouvelle maison baby, répond le donneur d'ordre.
Si seulement j'avais la possibilité de le tuer rien qu'avec mon regard je vous assure que j'aurai pris du plaisir à le faire.
