Bibliothèque
Français

MAÎTRESSE D’UN HOMME MARIÉ

195.0K · Terminé
Stephane Mbiandji
174
Chapitres
2.0K
Vues
9.0
Notes

Résumé

Bonjour à vous tous comment allez-vous ? Bien j'espère! En tout cas, moi, je vais très bien. Je m'appelle Vanessa, Helanga Vanessa d'origine congolaise de la République Démocratique du Congo. Actuellement je suis âgée de 39 ans. Eh oui vous pouvez me considérer comme une vieille. Je me dirige vers la quarantaine.. Je suis une femme mariée ayant trois enfants: une fille et deux garçons. Je gagne très bien ma vie, oui je suis auteur. J'écris des romans inspirés de faits réels et aujourd'hui, je fais le choix d'écrire ma propre histoire. Durant mon passé, j'ai commise de nombreuses erreurs, de très grosses erreurs et les conséquences ont été très lourdes pour moi. Des regrets ? Non. Pourquoi ? Car ces erreurs m'ont apporté que du bonheur par la suite. Moi Helanga Vanessa, devenue la maîtresse de ce bel Homme. Cet homme qui chamboulera toute ma vie.. […..] 18 ans en arrière… Vanessa helanga Me voilà dans la rue, simplement âgée de 21 ans. Mes parents viennent de me mettre à la porte pour des raisons que je ne comprendrais jamais, quelle pauvre fille je suis. Pourtant j'ai essayé de comprendre quelles étaient leurs raisons mais en vain. Pour mes parents et surtout mon père, je n'étais qu'une petite traînée qui passait son temps à faire des avances envers tous mes oncles. Mais quelle idée ! Moi draguer mes oncles ? Les frères de mon père, mon sang ! Comment aurais-je pu faire une chose pareille ? Dites le moi clairement ! Comment cela a pu se dérouler ? 3 Mars 1998, chez mes parents.. Je dormais paisiblement dans mon lit car je n'avais pas cours de toute la journée. Je profitais pour faire ma grâce matinée. J'étais en deuxième année de ma licence en droit. Oui j'aimerais devenir juriste, j'en étais passionnée. Je ne vous le fait pas dire mais j'étais très intelligente. J'avais obtenu mon bac avec mention très bien et j'étais la fierté de mes parents et surtout dans ma famille. Enfin bref, je dormais lorsque ma mère est venue en hurlant d'insultes dans ma chambre. Maman: Vanessa yo ! Ndumba salité ! Lamuka niama zobat !* (*Sale pute ! Réveille toi imbécile !) Je ne comprenais absolument pas. Elle vint enlever la couette et me donna une énorme gifle qui fit siffler mon oreille.

vrai amourmatureSexesuspenseromantiqueMariagefantasiaEnceinte

#Chapitre1️⃣ - 1

Je ne savais pas où aller. A vrai dire je n'avais aucun endroit en tête. Avec mes valises on aurait dit une SDF et c'est ce que j'étais: officiellement une SDF. Je ne m'étais jamais imaginée cette vie.

Pourquoi ma famille m'avait-elle laissé tomber comme tel ? Je n'arrivais toujours pas à comprendre.

Qui avait pu leur raconter ces horribles choses sur moi et en plus des choses fausses à mon égard.

Quelques temps après, je regardais mon téléphone et il était midi passée. Cela faisait plus de deux heures que j'étais dehors. Je ne savais pas du tout où aller alors je décidais d'appeler une amie à moi, Rebecca. Nous étions dans la même école et je pensais qu'elle pouvait m'aider du moins je l'espérais. Je composais son numéro.

-Conversation téléphonique-

Rebecca: oui allô ?

Rebecca: oui et toi ?

Rebecca: oh non c'est une blague j'espère

Rebecca: où est-tu ?

Rebecca: viens chez moi, je vais t'héberger je vais pas te laisser dehors

Rebecca: ne me remercie pas c'est normal allez dépêche toi je t'attends

-Fin conversation téléphonique-

Au moins une bonne nouvelle pour moi. J'allais pouvoir habiter quelques temps chez elle, le temps de me trouver un petit boulot. Avec mes valises, il m'était impossible de prendre les transports pour me rendre chez Rebecca alors je décidais d'appeler un taxi. J'avais toujours du liquide dans mon portefeuille on ne sait jamais.

Dix minutes plus tard, le taxi arriva enfin. Le chauffeur m'aidait à ranger mes valises avec les sacs dans le coffre puis nous démarrons jusqu'au domicile de Rebecca.

Une bonne heure plus tard, me voilà enfin arrivée chez elle. Je sonnai à l'interphone et Rebecca m'ouvrit. Elle habitait à Paris plus précisément à Saint-Lazare. Elle m'aidait à faire rentrer mes valises chez elle puis on s'installait sur le canapé.

Rebecca: alors ma chérie putain t'as une tête d'enterrement et c'est quoi ces blessures sur ton beau visage?

Rebecca: mais ? Mais pourquoi ? Ce sont tes frères ils ne peuvent pas lever la main sur toi ce n'est pas juste !

Rebecca: et tes parents ne disaient rien ?

Rebecca: mais c'est pas possible ça ! Pourquoi ?

Rebecca: et c'est vrai ?

Rebecca: non

«Je ne comprends pas pourquoi ils pensent que je suis une fille comme ça je ne peux jamais oser faire ça jamais de la vie ! Les frères de mon père ! Je les considère comme mes papas je les respecte trop mais je ne sais pas›

Rebecca: et personne ne te crois ? Même pas ta petite sœur?

Rebecca: je suis vraiment désolée ma chérie pour ce qui t'arrive.. Je me mets à ta place et cela ne doit pas être facile.. Moi en tout cas sache que je ne te renierai pas de ma vie

Rebecca: mais non il ne faut pas me remercier c'est normal on est amie toi et moi et les amies doivent s'entre aider

Elle me prit dans ses bras en me faisant un énorme câlin. Je l'aimais énormément cette fille. Comment je l'ai connu ? A mon entrée à l'université, dès ma première année, nous nous étions retrouvées à côté lors de notre premier cours. Et de cet instant nous étions devenues inséparables. Le terme "meilleure amie" devrais-je l'employer ? Non. Nous n'étions pas des meilleures amies. Proches ? Oui. Rebecca était âgée de 23 ans. Elle était d'origine martiniquaise. Après cela, Rebecca décida de me faire changer les idées en passant une après-midi entre filles.

17 Mars 1998, fin des cours..

Il était dix-huit heures passé.. Je sortais des cours et j'étais énormément fatiguée. Cela faisait maintenant deux semaines que je vivais chez Rebecca. Et je pouvais vous dire que j'étais à l'aise sans l'être à 100%. Elle essayait de bien me mettre mais je n'arrivais pas à me sentir bien chez elle. Ma famille me manquait énormément. J'essayais plusieurs fois de les joindre mais aucun d'eux ne décrochait à mes appels et mes messages n'en parlons pas, ils ne répondaient jamais. Je me sentais si seule..

Avant de rentrer, je décidais de passer dans plusieurs restaurants ou des bars pour continuer à chercher du travail. Me contenter seulement de la bourse cela ne suffisait pas et puis maintenant que Rebecca m'hébergeait, je devais participer à la contribution pour payer le loyer. Une demie heure plus tard, j'étais encore plus désespérée que tout.

Aucun restaurants, ni bars ne cherchaient une employée ! Je n'avais aucune chance ! Comment allai-je faire sérieusement ? Je décidais de m'asseoir sur un banc en regardant dans le vide.

J'étais perdue, bouleversée ! Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais faire à présent. Mon téléphone se mit à sonner et c'était Rebecca qui m'appelait.

-Conversation téléphonique-

Rebecca: bah alors ma belle où t'es ? T'es à la bibliothèque?

Rebecca: un job ? Je croyais que tu voulais pas travailler

Rebecca: oh mais tu te prends trop la tête chérie c'est rien tout sa, le fait que tu habites avec moi ça n'a pas changé au niveau du loyer

Rebecca: et t'as pu en trouver un ?

Rebecca: oh ma pauvre.. Bah rentre et on cherchera des annonces dans les journaux peut-être que tu en trouveras

Rebecca: à plus ma chérie

-Fin conversation téléphonique-

Je rangeais mon téléphone dans la poche quand.

-…:Excusez-moi?

C'était la voix d'un homme qui s'adressait à moi. Je

tournai ma tête et c'était un bel homme.

-…: J'ai pu comprendre que vous êtes à la recherche d'un job?

-..:Excusez-moi mais cela m'a attiré, j'en suis navré si cela vous a déplu

-…: Mais je peux peut-être vous aider mademoiselle

Je me mis à le regarder et il était très sérieux dans son regard. D'où sortait cet homme ? Je ne le connaissais pas et il me proposait un travail et en plus il écoutait ma conversation avec Rebecca. Il ne m'aspirerait pas du tout confiance.

-…: Ah, dit-il en riant, vous débrouiller seule ?

En vous entendant parler avec votre amie, je n'ai pas l'impression que vous gérez la situation

-…: Ne faites pas semblant, prenez ma carte et appelez-moi lorsque vous serez prête à travailler

Il me tendit sa carte. J'hésitais à la prendre mais il insistait. Je pris sa carte pour lui faire plaisir mais au fond de moi je savais que je n'allais jamais le contacter. Je jetai un coup d'œil à sa carte et dessus, il y avait l'ombre d'une jeune femme avec une posture très sensuelle. Le fond était noir et les écritures étaient roses. En lisant ce qui était écrit sur la carte, je compris directement ce que c'était:

une boîte de strip-tease.

Sur le coup, je fis une tête d'étonnement ! Une boîte de strip-tease !

-…: Ecoutez vous avez besoin d'aide et je vous assure que cela peut vous aider. Vous avez la bonne morphologie pour sa. Vous êtes très belle comme femme et je pense que cela peut plaire à mes clients

Je vous conseille de garder la carte au cas où vous changerez d'avis. Votre amie vous attend jeune demoiselle, sur ce je vous souhaite une très belle soirée et je vous dis peut-être à la prochaine

L'homme se levait et s'en alla Je le voyais disparaître petit à petit. Je regardais encore une fois cette carte qu'il venait de me donner. J'étais toujours sous le choc sur ce qu'il venait de m'avouer. Sur le moment, j'hésitais à jeter la carte.

Pourtant la poubelle se trouvait juste à ma droite, mais je n'arrivais pas à bouger ma main pour la jeter. Alors je décidais de garder la carte et de la mettre dans mon porte-feuille. Je ne dis pas que j'allais accepter son offre mais je voulais la garder je ne savais pas pourquoi.

Assez traînée, il fallait que je rentre. Je partis prendre le bus, la fatigue se manifestait de plus en plus. Un bon quart d'heure s'était écoulée et me voilà arrivée chez Rebecca. Elle me fit la réflexion que j'avais traîné pour rentrer, je lui mentis que le bus était venu en retard. Ne pensez-vous quand même pas que j'allais lui raconter ma discussion avec cet homme, non, il en était hors de question.