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Chapitre 14 : Oses-tu toucher ma femme ?

Qu’est-ce qui ne va pas avec son cerveau ?

Il y a un moment où elle faillit de confier l’affaire de Dianthe à Théophile.

Vivian tourne ses regards et se verse du vin, essayant de calmer ce sentiment panique.

Théophile remarque qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez elle :

— Qu’est-ce qu’il y a ?

— Tout va bien.

Vivian prend un mouchoir pour effacer une tache de vin au coin de sa bouche :

— Excusez-moi un instant, je vais aux toilettes.

Elle se lève rapidement, et se dirige vers l’extérieur de la salle.

En voyant sa silhouette mince, Théophile fronce les sourcils, et vide le vin haut d’un demi-doigt dans son verre, avec un souci remonte dans son cœur.

Vivian marche tout au long jusqu’aux toilettes pas loin de la salle. Elle appuie contre le mur d’un cabinet, et n’arrive pas à calmer ses pensées.

Elle entend un son clair des chaussures à talons hauts, et puis que quelqu’un jeter un téléphone sur le lavabo.

— Ça me pète le plomb ! M. David m’a désignée de m’asseoir à côté de M. Laval pour le servir, mais à la fin il s’assoit près d’elle, sans me donner un moindre regard ! Pensez-vous que je peux avaler cette insulte ?

— Sinon, que peux-tu faire ? On dit que c’est M. Henry qui s’occupe de ce projet, mais c’est M. Laval qui vient, en plus il prend la place de son côté, tout ça n’est pas du tout normal.

— Vivian cette salope rusée, elle fait semblant d’être froide et innocente dans l’entreprise, drague d’abord M. Garnier pour le poste de créatrice principale, ensuite couche avec M. Laval quand elle va à la Cité K. M. Garnier le pauvre est encore à l’hôpital.

— Alors, blâme-toi de ne pas maîtriser les moyens pour séduire les hommes.

— Juste une salope qui se tape partout les hommes. Qui s’en soucie !

Bang—

Vivian ouvre la porte, sort du cabinet avec un sourire.

En la remarquant, sa collègue qui se maquille devant le miroir agrandit ses yeux, un peu gênée, sa main qui tient un rouge à lièvre tremble.

Dans ce silence embarrassant, personne ne parle.

Vivian se dirige vers le lavabo, elle lave les mains calmement, puis sort un rouge à lèvre de couleur pur et le met sur les lèvres parfaites et sensuelles.

— Puisque vous ne vous en souciez pas, ne faites pas semblant d’être pressée de montrer vos poitrines à M. Laval.

Les regards de Vivian tombent sur le col V de sa collègue, le décolleté tout blanc attire bien l’attention :

— Rien n’est égal dans ce monde, chacun ses compétences, l’honneur n’appartient qu’au vainqueur.

Si vous ne pouvez rien faire, fermez vos gueules, car même si vos putain bouches sont pourries M. Laval s’en fichera.

Après s’être moquée de ces femmes absurdes qui n’ont que de grosses poitrines, Vivian quitte les toilettes dans leurs regards stupéfaits.

Elle ne veut pas être impliquée dans ces ennuis, mais il vaut mieux de ne pas la prendre pour une lâcheuse.

Sur le chemin du retour à la salle, Vivian est arrêtée par une voix de loubard derrière elle :

— Voyons, n’est-ce pas notre grande créatrice Mme Loisy du Groupe Squidex ?

Vivian tourne la tête pour voir, c’est Bob Vilain, le grand patron de son projet dernier, il a 45 ans.

Il n’a toujours pas payé le solde du projet, et ne l’a pas signé. De plus, il a des influences à la Cité Y, donc elle n'ose pas l’offenser.

— Bonjour M. Vilain.

Vivian est obligée de donner un sourire à ce salaud.

— Ça fait longtemps que je ne vous ai pas vue, vous êtes plus belle.

Les petits yeux de Vilain regardent Vivian de la tête aux pieds, s’arrêtent à la fin à ses belles fesses.

Vivian se sent inconfortable à ce regard pervers :

— M. Vilain, j’ai d’autres clients à s’occuper, excusez-moi, je vous inviterai un autre jour.

Elle veut se débrasser de lui, à peine avance deux pas, il l'empêche d’avancer :

— Mme Loisy, attendez. Je suis aussi votre client, on n’a pas besoin d’attendre un autre jour, je pense qu’aujourd’hui est bon pour qu’on boive un peu.

— M. Vilain, juste un peu de vin comment peut-il vous satisfaire ? Un autre jour on prend le temps pour se soûler, n’est-ce pas mieux ?

Vivian recule discrètement deux pas pour écarter de Vilain, son odeur d’alcool lui fait écœurer :

— Je dois encore un repas à votre femme, on se rencontrera ensemble la prochaine fois.

— Ah bon ? Rit Vilain, Ça tombe bien, ma femme est avec moi aujourd’hui, elle veut aussi vous voir. Faites-moi l’honneur d’y aller ?

— Quelle coïncidence.

Vivian fait semblant d’être soulagée, mais tout cela pèse sur son cœur.

Si c’est vrai qu’il dîne avec sa femme, comment ose-t-il l’inviter, tout ce qu’il dit c’est juste pour baisser sa garde.

Elle connaît très bien ce qu’il mijote, mais elle ne peut pas l’énerver, en plus il lui faut garder le sourire, comme c’est difficile.

— M. Vilain, ou je vais d’abord servir mes clients après je viens vous chercher. Je ne peux pas les laisser justement comme ça, sinon c’est impossible pour moi de travailler dans ce domaine.

De toute façon, il ne faut pas être prise dans ses mains, Vivian pense que si elle entre dans la salle, alors il ne peut rien faire sur cela.

Mais Vilain est audacieux en buvant de l’alcool, il ne veut pas la lâcher.

— Venez avec moi, je demande à mon assistant de tout arranger avec vos clients, je m’en occupe pour vous, personne n’ose t’embêter devant moi.

Il le promit avec un air assuré.

Puis il embrasse sa taille mince, elle ne peut plus garder calme.

Elle veut se débarrasser, mais il l’approche toujours, jusqu’au point de l’obliger à presser contre le mur.

— Vous êtes si parfumée.

Il sent profondément son odeur.

— M Vilain, votre femme va nous mal comprendre si elle nous a vus comme ça.

— Mal comprendre ? Même si je couche avec vous, que peut-elle faire ? Plutôt choisissez d’être ma maitresse, alors la maison, la voiture, les bijoux, la fortune... Tout ça ne pose aucun problème.

Vilain révèle enfin ses pensées perverses cachées tout le temps dans son cœur.

L’homme le plus dégoutant est celui qui est marié mais veut avoir une maitresse, pourtant Vivian n’est qu’une employée ordinaire, malgré sa fureur elle n’ose rien dire, cela lui faire mal au ventre.

Il existe un règlement dans la société : si on ne le respecte pas, on risque de se faire piéger.

— Mme Loisy, il ne faut pas laisser passer la chance surtout pour les jeunes femmes jolies.

En le convaincant, les mains de Vilain tendent vers ses poitrines avec un sourire satisfait.

Vivian pince sa lèvre inférieure, respire profondément, et lève discrètement son pied droit…

— Aie !

Un hurlement retentisse comme on fait piquer un cheval.

Elle voit que la main de Vilain est tenue par Théophile et repliée dans une terrible posture.

Son rire audacieux tout à l’heure le fait sembler d’être plus décomposé.

Théophile apparaît comme le Dieu, tellement charmant…

Elle n’a jamais une envie si forte de s’attendre à son apparition.

Il est vraiment son sauveur !

— Putain, Qui es-tu ? Oses-tu me traiter comme ça, tu ne veux plus vivre ?

Bob Vilain joue encore les durs.

Théophile le saisit juste un peu plus fort, Vilain hurle de douleur tout de suite :

— Oses-tu toucher ma copine, quel audacieux !

Il rit cruellement, à peine le lâche-t-il, Vilain s’effondre par terre.

Lucien passe le mouchoir, Théophile le prend avec une expression froide puis s’essuie soigneusement les mains :

— Allez chercher les images de surveillance et l’emmenez à la cellule, je ne veux plus le revoir.

— D’accord. Lucien hoche la tête.

Théophile regarde la femme qui a l’air encore un peu stupéfaite, son visage est tout blanc, des sueurs se perlent sur son front :

— As-tu peur jusqu’à tel point ? C’est imbécile.

Vivian appuie contre le mur d’une main, une autre presse contre son abdomen, ses sourcils froncent :

— Pensez-vous, je n’ai pas du tout peur.

Ayant terminé ses phrases, elle glisse contre le mur, Théophile avance d’un pas grand pour la soutenir, elle s’appuie sur lui, reposant faiblement sa tête sur ses épaules.

En voyant l’air fragile de Vivian, Théophile lance un regard cruel à Vilain qui subit une telle douleur que son visage est tout crispé.

Vilain se fige soudainement au contact de ce regard féroce, il est presque en larmes et n’a aucune idée sur identité cet homme qu'il offense.

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