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Les confessions de Nahima

Partie 8

C’est sans dire un mot et sans aucune hésitation que Malick me suivait.

Après avoir dépassé plusieurs passages nous avions maintenant quitté le corps principal de la somptueuse villa. A présent, aucune personne ne risquait de croiser notre chemin.

Une fois là bas, Il me regardait avec des yeux immenses sans jamais me toucher. En l’apercevant comme ça, mon cœur battait très fort car je me demandais ce qu’il pouvait bien penser au fond de lui.

- Qu’est ce qui t’a poussé à agir ainsi ? me demandait-il

- Je sais que je te dois une explication concernant ce qui vient de se passer mais avant tout je tiens à m’excuser, je suis vraiment navrée. Avançais-je

Lui : J’avoue que je ne t’ai pas reconnu en l’espace d’un bref instant, jeter comme ça le contenu d’un verre à la tête d’un homme qui est plus grand que toi, tu ne dois pas avoir peur du scandale toi dit donc.

- Il ne me fait pas peur tu sais, pour qui s’est-il pris pour venir nous parler de la sorte, je n’ai pas la réputation de quelqu’un qui me laisse marcher dessus alors je n’allais tout de même pas le laisser faire. Lançais-je d’un ton peu convaincant.

Lui : Même après avoir agit de façon aussi inconsidérée tu reste sereine !! À ta place n’importe quelle fille aurait été terrorisée, tu dois avoir des rapports bien privilégiés avec ce type pur qu'il te laisse partir sans rien faire. Mais un conseil tout de même, fait attention à tes fréquentations, ce milieu d’enfants ''de'' qui se croient tout permis est généralement dangereux soit prudente dans ce que tu fais Nahima.

- Ne t’en fait pas, J’ai eu une relation avec Franck voilà pourquoi ce dernier se croit tout permis, je ne crains rien… disais-je avec insolence.

- Ah, enfin, je vois, je comprends mieux, tu me surprends grave, je ne savais pas que tu étais comme toutes ces filles je pensais que tu avais des valeurs, mais qu’est ce que tu fais ici va le rejoindre puisqu’il semble t’aimer ne lui brise pas le coeur. Disait-il d’une voix horrible

- Oh je t’en prie de quel droit tu oses me dire que je n’ai aucunes valeurs ? Entre Franck et moi il n’y a absolument plus rien, c’est de l’histoire ancienne, en plus c’était juste un flirt rien de sérieux il a sa copine et tant mieux il ne m’intéresse pas dans ce cas dit moi qu’est ce que je fais avec toi ?? pfffff … désespérais-je

- Ce n’est pas… écoute je ne voulais pas t’offenser, je me demande bien ce qui m’a poussé à dire une telle absurdité, pardonne moi. Se ressaisissait-il

- En tout cas, tu n’avais qu’à penser aux conséquences de tes paroles avant de t’en prendre comme ça limite à mon éducation. Fronçais-je les sourcils.

Lui : Pourquoi dit tu celas, je n’ai jamais parlé de ton éducation tu as souvent recours à ce genre de réaction digne des plus grandes cours de récréation ?

Moi : Uniquement lorsque je me trouve devant les gens de ton espèce.

Lui : Tu sais vraiment être insupportable quand tu le veux, tu es tellement sûr de toi, tu te crois au dessus de tout le monde quoi, tu as des réactions à l’état brut c’est incroyable.

Moi : Et toi ? Toujours entrain de faire des remarques dépassées, je ne peux pas faire autrement que de réagir à l’état primitif figure toi.

On se disputait ainsi durant plusieurs minutes jusqu’à ce qu’il ne puisse plus tenir au point de dire :

>

- Avec plaisir … disais-je en m’écartant.

Puis, tandis qu’il était sur le point de s’en aller je poussais un petit cri qui allait retenir son attention :

‘’ Aie, aie’’ …

J’étais maintenant au sol, yeux baissés, les mains sur ma cheville. Il se ramenait aussitôt, l’air inquiet.

- Tu as mal aux pieds ? disait-il d’une voix douce.

Cette sensualité que je voyais dans ses yeux me désarçonnait au point d’éteindre complètement ma colère.

Moi : Je pense que pendant qu’on courrait, mes chaussures m’ont blessé.

Lui : Attend je t’aide à les enlever.

Il se penchait devant moi, il s’accroupissait et ôtait mes escarpins tout en effleurant mes orteils dont les ongles étaient pailletés d’argents avec une grâce si féline.

- Ça va mieux ? disait-il tout en se moquant.

- Oui beaucoup mieux. Ripostais-je avec un sourire tout aussi séduisant.

Les yeux de Malick brillaient à présent d’un éclat envoûtant, j’étais soudain tellement troublée par la sensualité de ce sublime jeune homme qui se tenait à mes côtés. Quant à lui il me regardait tellement avec surprise que je me sentais obligé de me détourner un peu de lui.Cependant, avant même que je n’eu le temps de réagir, il me prenait dans ses bras, choquée par son geste si inhabituel je ne pouvais que me laisser faire.

Il posa ensuite ses mains sur mon dos, la caresse de ses doigts sur ma peau me donnait un violent frisson.

Je voulais dire quelque chose mais il penchait maintenant son visage sur le mien ensuite, il fut trop tard car ses lèvre se posèrent sur les miennes ouvrant d’instinct ma bouche m’abandonnant ainsi au baiser le plus fabuleux de ma vie.

Il me tenait si serré dans ses puissants bras que mon corps semblait s’imprimer dans le sien.

C’était une sensation nouvelle que je découvrais du bas de mes 17 piges. La douceur avec laquelle me prenait Malick était particulière, il était comme aucun autre. Nos bouches se dévorèrent, nos langues s’explorèrent.

Et moi qui avait tout le temps juré ne pas l’aimer ce soir là je ne réagissais pas comme quelqu’un qui ne ressentait absolument rien pour lui, je ne le repoussais pas, je ne m’ennuyais pas au contraire je passais mon bras autour de son cou en m’agrippant à ses lèvres.

Soudain, on aurait dit qu’il se sentait terriblement gêné par ce qu’il était entrain de faire alors il retirait un peu son visage du mien tout en disant d’une voix si faible :

Sans succès, elle ne réagissait pas et je m’impatientais, je tremblais presque alors je la rappelais automatiquement. Après plusieurs essaies elle décrochait avec une voix encore endormie.

Moi : Tu fais quoi ? tu dors ? écoute c’est chaud ici on m’a attrapé je suis foutue.

Elle : Eh j’ai sommeil tu peux me rappeler après s’il te plait.

Moi : Quoi, tu es malade ou bien je te dis qu’on m’a attrapé et tout ce que tu trouve à dire c’est que tu as sommeil si on me pose une seule question je dis que c’est toi.

Elle : Donc on ne t’a pas encore attrapé alors ?

Moi : Enfin pas exactement, mais elle vient de se rendre compte que son argent à disparu.

Elle : Tu panique pourquoi même ? Écoute y a rien, ce n’est pas écrit voleuse sur ton front donc rien est gâté. Quitte ta maison vient continuer ton sommeil chez moi le soir quand tu vas rentrer tout sera réglé.

Moi : Humm tu en es sûr ?

Elle : fait moi confiance, j’ai l’habitude des situations ‘’soyés’’…

Je prenais rapidement ma douche et faisait comme elle m’avait dit.

Lorsque je sortais de ma chambre heureusement il n’y avait plus aucun bruit. Je me disais quelle soulagement personne à l’horizon, je descendais les escaliers en silence là encore tout allait très bien. Je réussissais même à ouvrir la porte du salon et à traverser tranquillement le jardin.

- Je peux savoir Mademoiselle va où comme ça ?

‘’ Merdeeeeeeeee, B’na, je suis complètement foutu’’ disais-je au fond de moi……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… .

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