Chapitre 04
Chapitre 4: Aicha
*** Aicha ***
Je suis sorti de l’aéroport international du Président Modibo KEITA.
Mon chariot très chargé par mes valises, mon sac à main à l’épaule.
Je regarde tous les visages mais rien de familier. Soudain une voix par derrière :
- Vous cherchez quelqu’un madame ?
Moi [Le grand sourire en me retournant] : Bébé…
Ibrahim : Bonjour mon amour
Il m’a pris dans ses bras avant de commencer à me donner des bisous partout
Moi : Que ça fait du bien ! Mais n’oublie pas qu’on est dehors !
Ibrahim : Je sais et je m’en fou, ma femme m’a beaucoup manqué
Moi : Moi aussi ! Tu es seul ?
Ibrahim [En poussant le chariot] : Oui, donne-moi ton sac à main.
Il a poussé le chariot jusqu’au parking, arrivé à sa voiture
SURPRISE!!!
Ils ont tous prononcés ce mot en cœur.
Il y’avait Fifi, Malick, et mon bébé d’amour Papi.
Au fait je devais arriver depuis 14 heures mais notre vol a pris du retard et nous avons atterri à 21 heures.
J’étais fatiguée et énervée mais je viens de retrouver le sourire en revoyant ma famille
Moi [Faisant la bise un a un] : Quelle bonne surprise, vous m’avez tellement manqué. Mon trésor...
J’ai pris dans mes bras Papi, et j’ai commencé à lâcher quelques larmes, il m’a trop manqué ce bout de chou.
Papi : Maman
Moi : Oui trésor, c’est maman, je t’aime trop.
Ibrahim [souriant] : Plus que moi ?
Moi : Bien sûr !
Ibrahim : Tant pis j’ai essayé cas même !
[Éclat de rire commun]
Un garçon de l’aéroport a aidé Ibrahim à charger les valises dans le coffre de son 4x4.
Nous nous sommes installés tous dans la voiture, moi à coté de mon chéri, autres derrière avec Papi.
Ibrahim : Vos ceintures et c’est parti !
Nous passons d’abord chez papa et maman les saluer avant de rentrer chez moi.
On fera un petit détour mais ça en vaut la peine. Mon cher Pays !
Nous sommes descendus de la voiture en laissant les bagages dans le coffre, ils ne sont pas encore arrivés à destination [Rire].
Nous en cœur : Bonsoir
Maman : La Sénégalaise est dans la place ! Alhamdoulilah !
Moi [La tenant dans mes bras] : Bonjour Madame Diallo, tu m’as manqué
Maman : Toi aussi, je suis ravie de te revoir, Entrons donc
Ibrahim : Bonjour maman,
Maman : Bonjour Ibrahim, fini le célibat ?
Ibrahim [Souriant] : Il était temps !
Nous avons tous suivi maman au salon avant de s’installer, la maison m’avait manqué.
Moi : Et Amina ? Elle n’est pas là ?
Maman : Elle a un rendez-vous d’affaire, tu connais leur travaille là
Moi : Oui c’est vrai
Papi courait dans tous les sens, il ne me calculait pas trop, au fait il ne me connait pas trop aussi.
Papa : Mon bébé est là ?
Moi [Me jetant dans ses bras] : Oui papa
Papa : Bienvenue ma chérie
Moi : Merci, tu as bonne mine !
Papa : Je suis jeune hein, qu’est-ce que tu crois?
Maman : Hummm...
Papa : Quoi ?!
Maman : Que j’ai parlée ?
Moi : Vous ne changerez jamais vous deux, vous m’avez manqué
Eux : Tu nous à manqu é aussi
Maman voulais que je dîne mais j’avais déjà mangé un morceau dans l’avion donc pas trop faim.
J’étais juste pressée de rentrer chez moi avec mon chéri. [Rire]
Nous avons décidé de laisser Papi chez maman pour deux jours.
Cela me permettra de mettre de l’ordre dans mes affaires et me reposer un peu. Je viendrai le récupérer le dimanche.
Enfin chez moi !
Ibrahim a fait le klaxon pour que Lassine ouvre, il fait le gardien et aussi le jardinier.
Il a fait entrer la voiture dans la cour, je suis parti les attendre sur la terrasse, je n’ai pas la clé de la maison.
Il a ouvert le coffre pour faire descendre les valises et est venu m’ouvrir la porte du couloir.
Ibrahim : Bienvenue chez toi Madame TRAORE
Moi [Souriante] : Merci Monsieur TRAORE
J’ai attendu dans le salon que toutes mes affaires soient rentrées et que Lassine soit parti pour me jeter sur mon chéri, je crois qu’il avait la même intension que moi.
Nous nous sommes laissé aller dans un baiser langoureux et sans fin.
J’ai cru que le temps c’est arrêté un moment.
On est resté enlacés jusqu’à ‘à ce que quelqu’un frappe à la porte
Ibrahim : Oui ?
Lassine: Excusez-moi patron, je viens prendre l’argent pour les courses.
Moi : Je vais dans la chambre, tu me donne la clé s’il te plaît ?
Ibrahim m’a tendu sa trousse de clé avant que je ne disparaisse, je vais prendre une douche et me mettre à l’aise.
*** Amina Diallo***
Hier soir je suis venu trouver la bonne nouvelle à la maison.
Aicha est de retour, notre petite sœur bien aimée. C’est son mari qui doit être fou de joie, il me faisait pitié Walaye.
Nous sommes vendredi et je pense déjà à la fin de ma journée car c’est notre moment à moi et Issa.
Souvent il vient à la maison soit nous sortons dîner.
Je n’ai pas pu voir Aicha hier je vais donc passer chez elle à la descente avant de rentrer.
Cette semaine a été fatiguant, autant sur le plan physique que le plan émotionnelle.
Kader : Salut beauté
Moi : Salut Kader
Au fait depuis notre sortie, nous n’avons plus mentionné, Kader est resté tel que et moi je n’en fais pas une histoire, c’est comme si nous avions mis quelque chose entre parenthèse.
Il est le type de personne qui te rendras folle d’un coup.
Tantôt super intéressé et motivé tantôt froid et distant.
De toutes les façons c’est son problème, je n’y pense plus, d’ailleurs il ne lui reste qu’une semaine pour disparaître alors…
Kader : Je sors prendre un morceau, je me demandais si tu voudras bien te joindre à moi
Moi [Perdue] : Heu… J’ai des projets ce soir Kader, je suis dessolée
Kader : Ce n’est pas grave, je peux au moins t’offrir une glace ? s’il te plait ? le glacier est à deux pas d’ici.
Moi [Soupirant] : Ok, juste une glace alors
Qu'est ce que le danger peut être excitant. Dieu sait que je voulais dire non mais pourquoi il a fallu que j'accepte?
Pourquoi je perd mes facultés quand il s'agit de lui? dès qu'il me fixe avec ses beaux yeux je ne sais plus où j'en suis. C'est tellement énervant souvent tchiip.
Nous faisons le cent pas jusqu’au glacier puis nous nous installons. Il prend deux boules, en chocolat noir et en forêt blanche.
Une belle illustration de son caractère. [Rire]. Le Noir et le blanc, le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres.
Je prends en vanille et en forêt blanche.
Kader : Alors ? ta journée ?
Moi : Elle a été, et la tienne ?
Kader : Bien, je me suis ennuyé. De toi
Moi [Rire intérieure] : Ah oui ?
Je dansais la samba de l'intérieur mais j'ai tout fait pour ne rien laisser apparaître.
Je ne veux pas qu'il se rend compte que sa présence change quelque chose. Il ne faut surtout pas!
Kader [Regard mielleux] : Bien sûr, j’aimerai que u me parle un peu de toi ? je veux te connaitre d’avantage
Moi : Rien à dire
Kader : Si, je veux savoir si tes parents sont là, si tu as des frères et des sœurs et aussi quand est-ce que tu comptes te marier?
Ouch !!! Il vient de toucher à la corde la plus sensible du violon, mon mariage, bien envoyé!
Mais je me donne la peine de répondre à ses questions avant de lui retourner les mêmes questions qu’il répond bien entendu!
Après le glacier je devais prendre un taxi puisque j’avais laissé ma voiture à Fifi pour des courses, la sienne étant au garage.
C’est alors que le beau Kader propose de me ramener chez moi
Moi : Non merci, je vais chez ma sœur d’abord
Kader : Je peux t’y déposer, cela ne me dérange pas
Je monte dans une Porsche Cayenne, trop classe à l’intérieur, je ne savais pas qu’il avait une si belle voiture, en tout cas il a du gout et il doit gagner bien pour pouvoir s’offrir un tel luxe.
Nous arrivons enfin chez Aicha, j’ai bien évidemment guidé Kader car il ne maîtrise pas beaucoup les endroits.
Kader : C’est ici ?
Moi : Oui
Kader : jolie maison
Moi : Merci, on se voit lundi inshAllah
Kader : C’est tout ?
Moi [L’air perdu] : Heu…oui
Kader : Moi je n’ai pas fini
Il me prend le visage pour me déposer un baiser chaste sur les lèvres, comme je ne bronchais pas, il a mis un autre plus insistant et comme possédée par le diable, je réponds à ce baiser qui s’est transformé à un de plus passionnés des films de romances.
Hé l’enfant des gens ! Quand je me rendis compte de la gravité de la situation je me suis dégagé.
Kader avait un sourire ravageur en coin et moi j’étais gênée au plus haut point.
Moi : ça n’aura jamais dû se produire, excuse-moi Kader je ne sais pas ce qui m’a pris
Kader : Chut, arrête de te justifier, je ne vois aucun mal au fait que tu te laisses guider par tes désir chérie.
Moi : Je suis à un autre, je suis fiancée bon sang!
Kader : Ok, je suis désolé, tu as raison mais sache que je n’ai pas fait pour te créer de problème, j’ai juste suivi mon cœur.
- Tu me plais bien Amina, et ce depuis le premier jour.
Moi : Arrête de parler, ta présence même est un problème
- Je dois y aller, Nous nous reverrons au bureau et je veux que cela reste entre nous s’il te plaît
- Je ne veux plus d'invitation de ta pars, ni de rapprochement
Kader : Oui bien sûr, desolé
Je descends sans demander mon reste et me précipite dans la cour d’Aicha.
Peu après j’entends la voiture de Kader démarrer. Qu’est-ce que je suis bête ? qu’ai-je fais et surtout que pensera-t-il de moi ? Que je suis une femme facile surtout!
Il était déjà 18 heures, j’étais planté à la porte comme une idiote, c'est Aicha qui m'a enlevé de ma petite séance de cogitation
Aicha : Et la belle Amina est dans la place !
Moi [Souriante] : Comment vas-tu dogo (Petite)?
Aicha : Moi très bien mais on dirait que ce n’est pas le cas avec toi, tu es toute pâle
Moi : C’est la chaleur
Aicha : Où est ton véhicule ?
Moi : Avec Fifi pour des courses
Aicha : Hummm Fifi la vedette, tu as pris un taxi ?
Moi : Non un collègue m’a accompagné.
Aicha : Et mon beau ? il ne sait pas que je suis là ? Même pas un coup de fil ?
Moi : Il devait être occupé, il vient me prendre ici ce soir, peut-être qu’il voulait te faire la surprise
Aicha : Il a intérêt ! Viens allons dans le salon, je vais te montrer tout ce que j’ai acheté pour la couture de nos Bazin
Moi : Ton mari est là ?
Aicha : Sorti régler des choses au bureau, ce weekend il n’ira nulle part, rien qu’avec moi. krkrkr
Moi [Rire] : Vous deux hein !
J’ai suivi Aicha dans son salon et effectivement il y’avait de beaux tissus et aussi des guipures et des dentelles.
Elle a du gout la petite, nos habits seront trop beaux.
Aicha et moi avons discuté de tout et de rien, jusqu’à ce qu’Issa soit arrivé
Aicha : C’est quel mari comme ça ?
Issa : Moi ? Je ne suis plus ton mari, tu ne pensais pas à moi mais à Ibrahim
Ibrahim [Venant de l’extérieur] : Qui dit parle de moi ?
Issa : Tu tombes à pic, ta femme me fatigue ici
Ibrahim [Faisant la bise] : Bonsoir ma belle.
Moi : Oui le nouveau marié [Rire]
Ibrahim : En tout cas j’ai pour moi hein ! C’est votre tour
Nous restons pour dîner chez Aicha, nous causons de tout de rien et à un moment au moment de débarrasser la table Aicha et moi nous nous retrouvons dans la cuisine.
Aicha : C’est quoi le problème ?
Moi : Quoi ? Où ?
Aicha: Entre vous deux, ça saute aux yeux que ça ne va pas entre vous, c’est quel couple mou et bizarre comme ça ?
- Normalement à l’approche du mariage vous devez être plus amoureux et joyeux que ça !
Moi : Il n’y a rien, c’est comme ça que fonctionne notre couple depuis que je suis fiancé ?
Aicha : Quoi ? Comme ça ? Comme des étrangers ?
Moi : C’est comme ça Aicha et c’est tout ! Pff !
Aicha [Me regardant]: Dis tu n’es pas trop emballée, ou je me trompe ?
- Allez viens t’asseoir ici, tu sais que je suis ta sœur et je te connais aussi bien que je me connais moi-même.
- A tout le monde tu peux te cacher mais pas à moi, alors raconte !
Moi : A vrai dire non, je ne sais pas comment expliquer mais je ne le sens pas trop ce mariage, je ne me suis vraiment jamais senti en couple avec Issa.
- Souvent j'ai l’impression que j’ai choisi la mauvaise personne, qu’il faut arrêter ça mais
Aicha: Mais quoi?
Moi: Mais d’autre part, je me suis engagé et je le vois faire tellement son sérieux que je ne sais pas comment lui dire que ça ne va pas.
Aicha [Arquant les sourcils] : Tu as toujours dis cela mais je pensais que ça allait te passer.
Moi [pouffant] : Il faut croire que non.
Aicha : Tu en aimes un d’autre ?
Moi [Choquée] : Mais Non !
Aicha : Mais est-ce que vous partagez des choses ?
Moi : Du genre ?
Aicha : Des activités, par exemple sortie au ciné, balades amoureuse, match de tennis, dîner romantique etc.
Moi : Heu pas vraiment, on sort dîner une fois tous les deux semaines au restaurant, et les visites à la maison les weekends, c’est tout.
Aicha : Et vous avez fait crac crac ?
Moi [Un peu gênée] : Non… Je suis encore…Vierge
Aicha : Hum encore ? Après une année de fiançailles ?
Waouh il est trop fort cas même il faut reconnaître qu'il a du self contrôle.
Moi : Je respecte son sérieux, sauf que c’est trop de tension pour moi souvent.
Tout est sérieux chez lui tout ! pas de rapprochement pas de jeux de séductions, rien.
Aicha : Ah oui…mais et Fifi ? Elle sait ce que tu penses de ton mariage?
Moi : Oui je lui ai une fois parlé de ça, mais elle m’a dit que ça passera. Et comme avec maman elles sont trop excitées je n’ai plus voulu casser leur rythme.
Aicha : Prend le temps de réfléchir pendant une semaine, si après tu ne te sens toujours pas il va falloir demander aux parents des conseils.
- car je ne veux que ton bonheur et je n’aimerai pas te voir prisonnière dans un mariage que tu ne ressens pas.
Moi : Okay j’y penserai.
Aicha : On est en weekend hein
Moi [Rire] : Je vois que toi tu en profite bien, Ne blesse pas l’enfant des gens seulement
Aicha : Rooor, non ne t’inquiète pas
Moi : Tant mieux !
Aicha : C’est quoi le programme ? Tu sais que nous allons à une fête tout à l’heure, tu y seras aussi non ?
Moi : Merde ! J’avais oublié cette fête. Je vais en parler à Issa.
Aicha : D’accord, Fifi dit qu’elle a une surprise pour nous.
Moi : Je savais qu’elle cachait quelque chose.
Nous étions en pleine conversation lorsqu’ Ibrahim vient dans la cuisine, surement pour voir sa femme
Il est passé derrière sa femme en lui tenant par la taille. Ils ont commencé à se lover.
Haaa les enfants n’ont plus honte des grands !
Moi : Je vous laisse les amoureux
Aicha [Rire] : On te chasse ?
Moi : Non mais je préfère être absente en ce moment
Ibrahim [Rire] : Désolé belle-sœur, elle m’a trop manqué
Moi [Sourire] : Je vois ça
Je retourne au salon informer Issa de l’invitation de Fifi mais comme d’habitude il me l’a refusé
Issa : Je n’aime pas traîner dans ces endroits et tu le sais bien
Moi : Je sais et je ne te l’ai jamais imposé mais c’est pour fêter le retour d’Aicha surement, c’est Fifi qui nous invite, tu la connais
Issa : Tu sais ma chérie, je te donne la permission d’aller sauf que moi je n’ai pas envie franchement.
Moi : Okay, tu me dépose à la maison ? Je vais me préparer
Issa : Allons-y!
Aicha : Vous partez ? Je croyais que nous allons continuer ensemble.
Moi : je vais demander la permission aux parents ensuite on se retrouve là-bas
Aicha : Okay, à toute à l’heure les amoureux
Issa m’a raccompagné à la maison, il était 21 heure déjà.
Il a juste pris le temps de saluer les parents avant de partir.
Je me suis lavé et changé rapidement. C’est Malik qui va m’accompagner puisqu’Issa m’a lâché.
Fifi est dans la nature d’abord (Rire].
Je me suis mis une petite robe qui moulait mon corps et j’ai attaché mes cheveux afin de former un chignon derrière
Malick [Sifflant] : Waouu, j’espère que j’aurai une femme aussi ravissante que toi, tié ton mari a de la chance ho! Tout ça pour lui seul ?
Moi [Le frappant au dos] : Tais-toi et allons y jeune homme, tu parles trop
Malick [Rire] : Allons seulement
