Chapitre 03

Chapitre 3: Autour d'une tasse de thé

*** Amina Diallo***

Une journée bien remplie, je vais pouvoir me libérer pour mes courses avec Fifi, d’ailleurs il faut que je l’appelle.

[Composition numéro]

Fifi : Quand on pense au loup…

Moi [Pouffant] : Orr tu pensais à moi ? Que c’est mignon…

Fifi: Tchiiip va là-bas. La présentation ?

Moi: Très bien passé Nous attendons qu’ils injectent des millions. Lol.

Fifi: Félicitation mon poussin. Alors c’est quoi le programme ?

Moi : Merci la grande, j’ai fini ma journée, on se retrouve chez la teinturière toute à l’heure ?

Fifi : Pas de soucis, après nous passerons chez Moussa le tailleur pour les essayages avant de rentrer.

Moi [Soupirant] : Okay chef !

Fifi : Un peu de gaieté ma chérie, tu es la future mariée tout de même !

Moi: Tu parles, bisou

Fifi : bisou

Fifi n’était pas sur place à mon arrivé, j’ai dû attendre dix minutes avant qu’elle n’arrive

Fifi [Me faisant la bise] : Tu es là il y’a longtemps ?

Moi : Non dix minutes

Fifi: OK, let’s Go !

Après une heure de discussion nous avons enfin pu choisir nos Bazin. Trois modèles avec dessin et Trois en couleurs uniques.

Après nous nous sommes dirigés vers l’atelier de couture pour les essayages et des retouches sur certains.

Ça nous a pris plus d’une heure aussi. Nous sommes ensuite rentrés à la maison après une journée remplie.

Aussitôt rentré fifi prend sa douche pour ressortir, qu’est-ce qu’elle mijote encore ? Elle ne se fatigue pas donc ?

*** Issa Sacko***

Depuis que la date du mariage a été fixé par les parents, je suis un peu stressé, même si on a déjà payé la dote, et préparer la valise pour le mariage religieux, il reste encore beaucoup de choses à régler.

La première chose c'est de terminer de meubler la maison, donner l’argent aux parents pour les dépenses du jour J.

Il s'agit de ce que les gens vont manger et boire, sans oublier les bâches et chaises.

Il y’a aussi les dépenses de la mariée, sa robe, la coiffure et maquillage, etc…Bref, il y’a encore du chemin à faire.

Nous devons se voir demain avec Amina pour parler des détails du mariage, je ne sais pas pourquoi mais entre nous ce n’est pas aussi beau que nos débuts, et ce même avant que la date du mariage ne soit proposé à elle et ses parents.

Je suis un jeune entrepreneur de 34 ans, pas trop riche mais je vis à l’aise avec mes parents, j’ai deux petite sœurs, une au foyer et l’autre encore à la maison .

Je suis très simple dans mon quotidien, je ne fais pas de dépenses extravagantes, juste ce qu’il faut où il faut.

Après on me traite de radin souvent mais je n’écoute pas ces critiques car les dépenses inutiles je ne suis pas dedans.

Et même avec Amina, je garde mes principes, car de la manière dont je la vois, si je cède trop, je risque d’être ruiné un seul jour par cette petite [Rire].

J’ai rencontré Amina il y’a une année, lors de son passage dans mon entreprise pour la présentation d’un outil de communication.

J’ai tout de suite vu en elle une femme respectueuse, bien éduquée et forte de caractère.

Mais c’est surtout la petite fierté et innocence qui l’anime qui m’a fait craqué.

C’était la candidate idéale qui s’occupera de ma famille, m’aidera à devenir quelqu’un d’important dans la vie.

J’ai pris son contact et je l’ai appelé plus tard pour un rendez-vous en dehors du service.

Dès notre premier rendez-vous je lui ai fait savoir mes intentions qui sont de la marier et de la mettre auprès de mes parents surtout que je voyage très souvent.

Elle a demandé du temps pour réfléchir. J’ai accepté bien sûr, est ce que j’ai le choix ?

En plus elle à raison, ces genres de décision ne sont pas à prendre à la légère et méritent beaucoup de réflexion.

J’en ai parlé aux parents qui étaient plus pressés que moi, je me suis donc décidé à prendre les choses en mains.

Pendant trois semaines j’ai patienté sans pour autant couper le contact, je l’appelais pour la saluer ou causer des fois mais on ne s’est pas vu pendant ces trois semaines.

A la fin des trois semaines je lui ai envoyé un SMS pour connaitre le verdict.

Moi : « Puis-je savoir ta réponse, je suis dans l’attente depuis trois longues semaines et je suis vraiment pressé pour pouvoir passer à autre chose ».

Amina: « Peut-on se voir pour en parler ? »

Moi : « OK où et quand ? »

Amina : « broadway café, 17h30»

Moi : « OK »

Fin de la conversation.

J’étais tout stressé ce jour avant de la rencontré, j’ai été le premier sur place bien entendu [rire], elle est arrivé cinq minutes plus tard en taxi, très belle et le sourire aux lèvres.

Après les salutations, elle s’est installé sur la chaise en face j’ai fait signe au serveur qui s’est avancé vers notre table.

Serveur : Que désirez-vous prendre Madame et Monsieur ?

Amina: Du jus d’orange frais s’il vous plait.

Moi : La même chose.

Serveur : Ok, je reviens tout de suite.

Dès que le serveur s’est éloigné j’ai pris la parole

Moi : Alors, et au travail?

Amina: Ça va, un peu de stresse sinon ça va bien. Et de ton coté ?

Moi : Ho je gère, il n' y a pas de problème

Amina [Sourire] : Ok, j’en suis ravie.

Moi : Sinon tu voulais qu’on se voit pour parler de ma proposition ?

Amina : Oui…

On a été interrompu par le serveur qui venait nous apporter nos jus.

J’étais pressé qu’il s’en aille pour qu’elle poursuive. Dès qu’il a fini de poser nos verres et tourné le dos.

Moi : Alors ?

Amina: Ecoute Issa, je suis très flattée et honorée que tu me proposes d’être ta femme, mais je me dois de refuser ta proposition.

Je ne te connais pas, ni ta famille, tu es peut être une bonne personne mais je préfère qu’on reste à ce stade pour le moment.

un mariage est trop sérieux pour se décider comme cela.

Si on est fait pour être ensemble le destin en décidera.

Moi [en raclant la gorge] : Ok Amina, comme tu veux, mais si tu as besoin de temps pour me connaitre et connaitre la famille je te le donne.

Car comme je t’ai dit je ne suis pas habitué à courir les femmes, c’est pourquoi je suis allé droit au but.

Amina : Désolée mais l’avenir nous dira, pour le moment je ne veux pas m’engager comme ça.

Moi [Déçu] : Ok

Elle a fini son verre et moi aussi, j’étais pressé de quitter les lieux, tellement j’étais abattus de découragé.

Quand on a fini je l’ai accompagné prendre son taxi avant de monter dans ma voiture pour rentrer.

Le soir je n’ai pas pu dormir tellement je tenais à ce qu’elle accepte.

Après trois mois, j’ai changé de technique.

J’ai demandé à certains oncles et sœurs de lui parler pour qu’elle accepte au moins les fiançailles, après les fiançailles nous allions pouvoir faire d’amples connaissances et connaitre nos familles respectives.

Je ne sais pas par quelle miracle mais elle a accepté d’être fiancée, sans tarder j’ai demandé aux parents d’envoyer le démarcheur de mariage de la famille demander sa main à ses parents, il s’est présenté chez eux avec les colas comme l’exige la coutume.

Depuis ce jour, je fréquente la famille, je vais chez elle presque chaque weekend, elle vient de temps en temps aussi à la maison selon nos programmes.

A part cela nous allons souvent nous promener en ville ou chez ma sœur Dado qui est mariée.

Tout cela sans qu’il ne se passe rien entre nous.

Elle s’est plaint du fait qu’on a moins d’intimité que des couples normaux mais bon, je lui ai fait comprendre que je ne veux pas de cela avant le mariage ?

Elle s’est donc résignée. Bref maintenant on est dans la phase du mariage.

Le mariage c’est dans trois semaines et depuis deux mois la famille de Amina a été avisée, on est tous dans les préparatifs.

Chacun de son côté et souvent ensemble.

Je suis passé chez ma sœur pour quelques détails avant d’aller au bureau.

*** Amina Diallo***

Fifi doit sortir pour aller je ne sais où, vraiment courageuse cette fille, moi j’en ai ma claque de la journée.

Je prends une douche avant d’aller traîner aux pieds des parents, c’est le seul moment que nous avons pour discuter dans la semaine.

Je profite pour leur dire comment s’est passé ma journée et aussi me racontent ce qu’ils ont fait de leurs journées.

Je n’ai pas cessé de penser à lui toute la soirée, comme ça se fait qu’il occupe autant d’espace dans ma tête en un rien de temps ?

Pourtant cela fait une année que je suis fiancé et je n’ai jamais pensé à mon fiancé comme cela.

Après ma petite causerie avec les parents je décide de rentrer me coucher, il était 23 heures déjà, et je ne cessais de regarder mon téléphone espérant voir son appel mais rien.

C’est ce que pensais, ce type est un joueur. S’il se trouve il est entrain de courir derrière les filles de Bamako là-bas.

Je me demande même ce qui m’a pris d’accepter son invitation tchiipp.

Je le traitais de tous les noms possible pourtant mon plus grand désir était de l’entendre.

De toutes les façons demain nous allons le prendre ce thé et basta.

Il ne pourra pas dire que je ne suis pas commode et puisqu’il retourne bientôt d’où il vient, que j’ignore d’ailleurs, je serai tranquille et ma vie continuera normalement.

*** Le lendemain***

Je ne sais pas quand est ce que je me suis endormi mais j’ai très bien dormi.

Je me réveil en douce avec le sourire aux lèvres cette fois ci. Une bonne douche et la prière du Fadjr.

Il est 6 heures j’ai donc le temps de faire le petit déjeuné aujourd’hui.

Je me dirige dans la cuisine, la femme de ménage y était déjà mais je prends les reines en faisant un bon petit déjeuné rapide.

Ensuite je me dirige vers la chambre de Fifi. Normalement elle doit être débout à cette heure-là mais elle ronfle encore apparemment.

[Toc Toc]

Moi : Fifi tu es réveillée?

Fifi : Nooonnn

J’ai ouvert la porte et elle était encore dans ses draps

Moi : Dis, tu es rentrée à quelle heure ? Jusqu’à 23 heures tu n’étais pas de retour.

Fifi : Je suis rentrée à minuit e tu dormais déjà

Moi : Hummm, tu es mystérieuse ces temps-ci, tu as un nouveau copain ?

Fifi : Ekiééé Amina, je ne suis pas encore debout que tu m’interroge ? Je te dirai au moment opportun

Moi : Ho, hayiwa ! Je vais me préparer tu feras mieux de faire autant il est 7h00.

Fifi se tire de son lit, les cheveux en bataille

Moi [Pouffant de rire] : Tu as vu ta tête ? Tu es en mode zombie là

Fifi : Va la-bas, tchiip

Je retourne m’habiller dans ma chambre.

Je ne suis pas une miss certes, j’ai mes rondeurs mais celles-ci me donnent une très belle forme, de telle sorte que tous les vêtements que je porte me vont à merveille.

Je ne sais pas si nous allons continuer directement au salon de thé ou si j’aurai le temps de revenir ce qui me fait hésiter dans mon choix de tenue.

Tout compte fait, je fini par mette une jupe et une chemise que je fourre.

Cette tenue sera bien dans les deux cas.

Après je prends mon petit déjeuné accompagné de maman, apparemment papa s’est recouché après sa prière, il doit être fatigué.

Pendant que je sortais j’ai croisé Fifi qui venait prendre son petit déjeuné à son tour

Fifi : Hum, la classe ! Encore une présentation ?

Moi : Merci, et non pas de présentation, je sors prendre du thé avec un partenaire

Fifi : Okay, en tout cas Issa n’a qu’à bien se tenir hein !

Dès fois je me demande s’il réalise qu’il a une très belle femme. A sa place je serai tout le temps à tes trousses

Moi [Rire] : Il me fait confiance, et c’est une bonne chose

Fifi : Hum oui, mais bon…

Moi : Tu feras mieux de te dépêcher sinon tu seras en retard

Fifi : Mon boss a voyagé, c’est moi le boss donc…

Moi : Je vois, quand le chat n’est pas là la souris danse

Fifi : C’est ça !

Moi : Bon, j’y vais, bonne journée et ne tarde pas trop même si

Fifi : Merci chérie, à toi aussi.

Je n’ose pas l’admettre mais Fifi a parfaitement raison en ce qui concerne Issa.

Souvent il me néglige tellement que je me demande s’il réalise à quel point je suis convoité.

Mais je me dis qu’il me connait bien et il sait que je n’aime pas mélanger les choses, c’est pourquoi il reste tout le temps tranquille dans son coin.

J’arrive au bureau trente minutes après. Je me gare au parking et monte à l’étage. Je fais d’abord un tour au secrétariat pour saluer Elise.

Elise : Toujours rayonnante ma poupée

Moi : Merci Elise, le chef est là ?

Elise : Il doit commencer au ministère aujourd’hui

Moi : Ah D’accord!

Je voulais aussi savoir si Kader est là mais je n’ai pas osé demander à Elise, j’ai continué dans mon bureau.

Il me fallait répondre aux correspondances de certains partenaires.

Et aussi faire un nouveau plan d’action pour nos campagnes de publicité.

Je viens m’arrêter au tableau, c’est là que je réfléchis mieux.

J’ écris tout ce qui me viens en tête et en désordre. Après je peux les reclasser et donner un sens à tous ces charabias.

Pendant que j’écrivais et que je chuchotais, je n’avais pas remarqué que Kader s’était introduit dans mon bureau.

J’étais trop dans ma science.

[Sonnerie Téléphone]

Je sursaute en entendant la sonnerie, car je venais de réaliser que je n’étais pas seule

Kader : Désolé, excuse moi je ne voulais pas te déranger, je sors pour répondre

Moi : ….

Je ne savais même pas quoi répondre, Quand est-il rentré ? Me regarde-t-il depuis longtemps ?

J’arrête d’écrire au tableau et reviens m’asseoir sur une de mes chaises visiteurs.

Kader revient, cette fois ci il frappe à la porte avant de rentrer

Kader : Je suis désolé, la porte était ouverte, j’ai frappé mais tu n’as pas répondu trop occupé à écrire alors je suis rentré.

Moi [Embarrassée] : Ok, ce n’est pas grave

Kader : Tu ne m'en veux pas j'espère?

Moi: Non, c'est bon

Kader: Alors c’est comme ça que tu travailles ?

Moi : Oui, mais tu n’y comprendras rien, c'est le produit de mon imagination

Kader [Rire] : C’est sûr, tu écrivais en désordre comme un fou scientifique qui a découvert une formule magique

Moi [Rire] : C’est ma manière de travaille, je met du désordre avant d’aboutir à la perfection

Kader : J’admire ce que tu fais, j’espère que tu m’expliqueras tout ça quand tu mettra en langage humain

Moi [Rire] : Je le ferai

Kader : Nous prenons toujours ce thé ?

Moi : Je ne sais pas, tu ne m’as plus appelé

Kader : Oui, excuse moi j’ai eu des imprévus dans la soirée d'hier, mais si ça te dérange nous pouvons reporter

Moi : Non ça ira, je n’ai pas grande chose à faire aujourd’hui

Kader: Nous pouvons y aller directement après le travail non ?

Moi : Ok

Kader : Je te laisse travailler, à toute à l’heure

Il sort de mon bureau avec son sourire bizarre, durant tout le temps qu’a duré notre conversation je ne faisais qu’admirer ses lèvres et ses yeux revolver.

Je sais qu’il est un danger pour moi, je le sais très bien mais l’attirance est trop forte, le désir d’être avec lui prime sur tout le reste.

Lorsqu’il est présent il m’arrive même d’oublier que je suis fiancé.

Je regardais l’heure à chaque instant mais on dirait que ça ne bougeait pas.

Le temps devient si long lorsque nous sommes pressés.

Il était enfin 17h00 lorsque Kader m’appelle pour me dire qu’il m’attend dans le hall.

Je croyais que c’était chacun de son côté mais apparemment il avait prévu qu’on y aille ensemble.

Moi : On ne se retrouve pas là-bas ?

Kader : Il se trouve que j’ai libéré mon chauffeur, je compte donc sur toi pour m’emmener

[Dans ma tête] Quoi ? Qu’est ce qui ne va pas chez ce monsieur ?

En plus je dois le conduire ? Il ne cessera jamais de m’étonner.

Moi : Tu fais comment pour rentrer chez toi ?

Kader : Je prendrai un taxi, ne t’inquiète pas pour cela

Moi : D'accord

Nous allons au salon de thé de l’hôtel El Farouk, apparemment il avait déjà réservé là-bas.

En tout cas c’est un chic endroit avec une magnifique vue sur le fleuve Niger.

Il s’est comporté en gentleman en me tenant la porte, tirer la chaise que je m’installe etc.

il a les bonnes manières quand il veut !

Je commande un thé au citron et à la menthe accompagné de muffins.

Kader lui prend du thé à la vanille avec des bisous à la confiture.

Nous nous présentions l’un à l’autre encore, cette fois ci je n’ai pas oublié de mentionner que je suis fiancée.

Je pensais que cette révélation allait refroidir les choses mais apparemment non, alors je commence à comprendre qu’il ne s'intéresse pas à moi comme je l'imagine.

S'il se trouve Il a juste besoin de compagnie, quelqu’un avec qui échanger en dehors du bureau.

Ce n’est pas une mauvaise chose même si dans mon inconscient j’espérais qu’il se soit intéressé à moi en tant que femme.

Le fait d'être courtisé, aimé et désirée sont des choses qui me manquent en ce moment.

Il est clair que dès que j'ai accepté de me fiancer avec Issa, je suis devenu son acquis, sa propriété, il ne fournit plus d'effort pour me surprendre et me montrer son intérêt.

C'est la monotonie entre nous et j'avoue qu'à un moment donné j'y ai contribué aussi. Bref.

Le courant est vite passé entre Kader et moi. Nous avons parlé affaire, d’actualité, politique enfin un peu de tout, même de football.

Nous avons beaucoup ris, ce qui a fait évacuer le stress de la journée.

Vers 19H30 il m’a proposé de dîner mais j’ai décliné, je ne voulais pas pousser le bouchon loin, je lui ai promis qu’on dînera avant son départ.

Nous sommes sortis de l’hôtel et je me suis rassurée qu’il ait son taxi avant de rentrer à la maison.

A peine rentrée à la maison que mon téléphone sonne, je regarde l’écran c’est Kader.

Moi : Allo ?

Kader : Tu es bien arrivé ?

Moi : Je viens d’arriver

Kader : Tant mieux, j’ai beaucoup apprécié passer du temps avec toi, tu es très instruite et cultivé, c’est une des qualités que j’apprécierai chez une femme. Ton fiancé a de la chance!

Moi : Merci, j’ai aimé aussi.

Kader : J’espère qu’on remettra ça un jour?

Moi : Pourquoi pas?

Kader : Génial! Je te laisse te reposer, à demain ?

Moi : A demain

[Clic]