Domination Implacable
ALESSIA
Pressée, j’ai rapidement enlevé mes vêtements, ne laissant aucun tissu sur mon corps. Puis, je suis entrée sous la douche. Je me suis savonnée et frottée entièrement. Je ressentais encore des douleurs à cause de plus tôt, même ma poitrine me faisait mal. Claude m’avait-il laissé des marques ici ?
J’ai également remarqué que la zone entre mes seins était rougeâtre. Il en était de même pour certaines parties de mes cuisses, près de l’aine. Était-ce des ecchymoses ou des marques de baisers ? Je me suis mordue la lèvre.
J’ai accéléré mes mouvements, craignant que Claude n’entre soudainement dans la salle de bain. Une fois ma douche terminée, je me suis séchée et j’ai enfilé un peignoir. J’avais oublié de prendre mes vêtements avec moi plus tôt. En sortant de la salle de bain, j’ai aperçu un petit couloir. Je suis entrée à l’intérieur.
Mes yeux se sont écarquillés en découvrant le contenu de la pièce où je venais de pénétrer. C’était un dressing. Mais pas un dressing ordinaire, il ressemblait à un véritable magasin tant il était spacieux et rempli de vêtements. Claude possédait-il vraiment autant d’habits ?
Chaque portant contenait un type de vêtement différent, décliné en plusieurs couleurs. Il y avait des vestes de smoking, des blazers, des pantalons habillés, des chemises, des polos, des t-shirts, des jeans, des shorts et des ceintures. J’ai aperçu des marques de luxe comme B*****n, K***n, A****i, et bien d’autres. Un immense meuble à chaussures affichait près d’une centaine de paires variées : baskets, mocassins, chaussures d’entraînement…
À côté du meuble à chaussures se trouvaient des étagères en verre exposant une multitude de mouchoirs, cravates, nœuds papillon, épingles de revers, pinces à cravate et boutons de manchette. Mais ce qui a attiré mon attention, c’était l’étagère remplie de montres de luxe. J’ai reconnu des modèles de C*****r, P***k et R***x. Il y avait aussi des bijoux raffinés allant des bracelets aux colliers. L’étagère n’était même pas verrouillée ; si un voleur entrait ici, il repartirait avec une fortune. Tout semblait hors de prix.
Je secouai la tête avant de m’apprêter à partir, mais mon regard fut attiré par une autre étagère au fond de la pièce. En m’approchant, j’ai découvert mes sous-vêtements et mes serviettes. Je poussai un miroir coulissant pour attraper une paire de sous-vêtements. J’étais sur le point de les enfiler quand j’ai remarqué une armoire adjacente. Contrairement aux autres, elle n’avait pas de miroir, mais un bois coûteux. En l’ouvrant, j’ai été surprise de découvrir une collection impressionnante de lingerie et de maillots de bain. Il y avait des soutiens-gorge, des bikinis et des maillots de bain de toutes les couleurs et styles. J’ai rapidement refermé l’armoire.
En continuant d’examiner les portants, j’ai découvert une rangée de robes maxi. À côté, il y avait des robes midi et mini. Puis, en fouillant davantage, j’ai trouvé des robes de cocktail, des robes de soirée, des chemisiers, des blazers, des jupes, des pantalons habillés, des jeans, des t-shirts, des pyjamas en soie, des nuisettes, des joggings, des justaucorps et des shorts. Ce dressing était un véritable paradis de la mode.
À qui appartenaient toutes ces affaires ?
J’ai sorti un ensemble de pyjama qui semblait assorti à celui de Claude. Il avait l’air de m’aller. Je l’ai reposé sur le portant, ainsi que le soutien-gorge que j’avais pris. J’étais sur le point d’enfiler le bikini quand j’ai entendu un bruissement derrière moi.
« Qu’est-ce que tu fais encore là ? Je t’attends depuis tout à l’heure. Tu comptes sortir ou tu te caches de moi ? »
Je me suis redressée en voyant Claude surgir en criant. Il m’a tirée vers lui et m’a soudainement plaquée contre l’armoire.
« Tu crois pouvoir m’échapper, hein ? »
Avant que je ne puisse répondre, Claude m’a embrassée avec force. Son baiser était brutal, comme une punition. Il a forcé l’entrée de ma bouche avec sa langue. J’ai dû l’ouvrir, par peur qu’il ne me morde encore la lèvre.
Même si Claude m'agaçait, j’admettais que ses baisers me faisaient du bien, bien qu’ils me fassent mal. Peut-être que s’il était plus doux, je les apprécierais encore plus.
Lorsque Claude relâcha mes lèvres, nous étions tous les deux essoufflés.
« Je te veux. Maintenant, tout de suite ! » déclara-t-il avec sérieux.
Je clignai des yeux plusieurs fois en voyant l’intensité du désir dans son regard. Mon corps se figea lorsqu’il tira soudainement sur le lien de mon peignoir. Le bikini que je tenais glissa de mes doigts, et je levai instinctivement les mains pour couvrir ma nudité.
« J’ai déjà vu ton corps sous toutes ses coutures. Pourquoi le caches-tu ? Tu ne peux rien faire pour m’empêcher d’obtenir ce que je veux. »
Bien que sa voix fût posée, je savais qu’il était à nouveau furieux.
Il m'a attrapé les mains et a arraché le peignoir que je portais, l'ôtant sans la moindre hésitation.
Les larmes me montaient aux yeux. La tête baissée, le regard fuyant, je refusais de croiser celui de Claude, impatient d’enlever son pyjama.
Une fois complètement dévêtu, il m'a soudainement saisie par le cou, m'obligeant à lever les yeux vers lui.
« Ne m'énerve pas. Tu ne ferais que te blesser, » a-t-il averti d'un ton menaçant avant de me mordre la lèvre inférieure.
J’ai fermé les yeux, surtout lorsque j’ai ressenti une vive douleur au cou. J’ai senti les dents de mon mari s’enfoncer dans ma peau. Bien qu’il ne possède pas de crocs, il était plus féroce qu’un vampire assoiffé de sang.
Je serrai les poings, mes ongles s’enfonçant dans mes paumes tandis que Claude mordait ma poitrine. J’ai failli me briser les dents en essayant de ne pas crier de douleur.
J’aurais voulu le repousser, mais je n’osais pas, de peur de l’énerver davantage. Je me contentai d’endurer la douleur, convaincue qu’elle finirait par s’atténuer.
Je poussai un soupir de soulagement lorsque, enfin, Claude libéra ma poitrine après un long moment. Mais ce soulagement fut de courte durée, car soudain, il souleva l’une de mes jambes. Puis, sans un mot, il enfonça son membre long et dur en moi.
« Bon sang ! Tu es tellement mouillée ! Tu prends vraiment plaisir à ce que je te fais, même si ça te fait mal, hein ? On va aller encore plus loin ! » jura Claude avant d’accélérer ses mouvements, plus puissants et rapides.
Je ne pus m'empêcher de crier. Claude avait raison. Je ne comprenais pas pourquoi je continuais à apprécier cela alors qu’il me faisait mal. C'était un mélange troublant de douleur et de plaisir qu'il me faisait ressentir.
Mais mon mari n’était toujours pas satisfait. Il souleva une de mes jambes tout en continuant à me marteler sans relâche. Sous la force de ses mouvements, le meuble contre lequel j'étais appuyée se mit à grincer bruyamment. Heureusement qu’il était en bois massif, sinon mon dos, pressé contre lui, aurait pu me faire encore plus souffrir.
À bout de forces, je dus m’accrocher à l’épaule de Claude pour ne pas flancher.
« Putain ! T'es tellement serré ! » Les mouvements de Claude s’accélérèrent encore, comme s’il était poursuivi par un fantôme.
Non seulement le meuble grinçait sous nos assauts, mais nos corps aussi résonnaient à chaque impact. Nous étions tous les deux en sueur.
Une sensation intense monta en moi, prête à exploser. Claude donna encore quelques coups avant que je ne pousse un cri étouffé. C’était comme si quelque chose éclatait en moi. Mais il continua de me marteler sans relâche.
« Putain ! Je jouis ! » s’écria Claude après quelques instants.
Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je sentis l'essence de Claude m'envahir. Il se déversa en moi.
Essoufflé, Claude posa son visage sur mon épaule. Je le serrai également dans mes bras. Nous restâmes ainsi quelques minutes avant qu'il ne se retire et ne baisse mes jambes. Il ôta ensuite mes mains de ses épaules.
Si je n'avais pas été appuyée contre le meuble, je me serais peut-être effondrée, car Claude s'était rapidement éloigné de moi.
« Allonge-toi. On n'a pas fini. »
« Quoi ? » Je lui lançai un regard stupéfait. « On remet ça ? »
J'ai jeté un coup d'œil à son membre, toujours dressé et marqué de traces de sang. Il était encore rigide et semblait dur. Pourrais-je le supporter ?
« Qu'attends-tu ? Allonge-toi ! » cria Claude.
Mon regard erra. J'ai observé la moquette, puis Claude.
« O-où dois-je m'allonger ? »
Claude ne répondit pas. Au lieu de cela, il me tira brusquement et me poussa au sol. Je me retrouvai assise sur la moquette.
« Tu vas t'allonger ou je te force à le faire ? »
Je grimaçai. On me força à m'allonger. Le sol était assez moelleux, mais j'avais peur que mon dos me démange. Je ne savais pas si la moquette était propre, mais je ne pouvais pas me plaindre à Claude.
À peine étais-je allongée que Claude s'installa immédiatement à califourchon sur moi. Il m'embrassa sur tout le visage, puis ses lèvres descendirent jusqu'à mon épaule. Je crus qu'il allait m'embrasser, mais je fus surprise lorsque mon mari me mordit soudainement l'épaule.
Un cri de douleur m'échappa, mais cela ne semblait rien pour lui, car il mordit aussi mon autre épaule.
Je fermai les yeux très fort pour retenir les larmes qui menaçaient de couler. Pourquoi me mordait-il ?
Le fil de mes pensées fut interrompu lorsque je sentis Claude écarter mes jambes. Je me mordis la lèvre tandis qu'il s'enfonçait en moi.
Il poussa vigoureusement. La douleur revint, mais le plaisir suivit aussitôt. C'était l'une des raisons pour lesquelles je ne pouvais pas me plaindre : j'éprouvais autant de plaisir que lui dans cette étreinte.
Je ne pus m'empêcher de gémir. Peu après, Claude souleva l'une de mes jambes et la posa sur son épaule avant de faire de même avec l'autre.
Il lança des coups puissants et rapides, embrasant encore davantage mon corps. Même si c'était douloureux, je l'acceptais, car l'intensité de nos ébats surpassait tout le reste. Claude serra mes seins, m'arrachant un frisson de plaisir si intense que mes yeux roulèrent presque en arrière.
Mon corps tremblait. Je ne pouvais pas expliquer ce que je ressentais. J'avais l'impression qu'une nouvelle vague de plaisir allait exploser en moi. Le membre de mon mari allait et venait de plus en plus vite.
Je ne pus m'empêcher de crier en atteignant l'orgasme. Claude continuait à me pilonner sans relâche. Je ne pouvais même plus compter le nombre de fois où j'avais joui, mais j'adorais cette sensation. Ma voix était devenue rauque à force de crier sans retenue.
« Aaah ! Je vais jouir ! » s'exclama Claude avec impatience, accélérant la cadence de ses mouvements.
« Moi aussi, Claude ! » m'écriai-je.
Après un moment, nos fluides se mélangèrent. Avec la quantité qui était sortie, une partie coula sur mes cuisses et tomba sur le tapis.
Claude s'effondra sur mon corps. Il était plutôt lourd, mais je ne me plaignis pas. Au lieu de cela, j’enroulai mes bras autour de ses épaules et le serrai contre moi.
Après quelques minutes, Claude retira mes mains. Il se détacha de moi et s'allongea à côté.
Je fermai les yeux. J'étais si épuisée que je ne réalisai même pas que je m’étais endormie. Je me réveillai en frissonnant de froid. J’étais allongée seule sur le tapis, toujours nue, et le souffle glacé de la climatisation traversait mon corps.
Je me relevai avec précaution, grimaçant sous la douleur qui envahissait tout mon corps, en particulier mon intimité. Je me levai lentement et ramassai mon bikini tombé, ainsi que les morceaux éparpillés de mon peignoir. Puis, j’attrapai un soutien-gorge posé sur le portant et pris le pyjama le plus proche.
Je marchai lentement vers la salle de bain. Il me fallut du temps pour me doucher et me changer, car je tressaillais chaque fois que mes parties sensibles étaient touchées. Tout mon corps me brûlait, comme si j’avais des blessures.
En me regardant dans le miroir plus tôt, je remarquai les marques laissées sur mes épaules. Il y avait aussi des suçons sur mon cou et mes seins. Mes pieds étaient couverts d’ecchymoses, probablement à cause de la poigne serrée de Claude, que je n’avais même pas remarquée.
En sortant de la salle de bain, je trouvai Claude profondément endormi dans le lit, le couvre-lit remonté jusqu’à ses épaules.
Je grimpai doucement sur le lit. Les larmes coulèrent sans retenue alors que je fixais mon mari endormi, paisible.
J’espère que mon destin sera différent de celui de ma sœur. Si je pleure aujourd’hui, j’espère que Lia est heureuse dans son mariage. Je ne veux pas qu’elle finisse comme moi. Je ne veux pas qu’elle souffre. Je ne le supporterais pas si nos destins se ressemblaient. J’espère que le jour ne viendra jamais où je tomberai amoureuse de lui. Je ne veux pas apprendre à l’aimer. La prochaine fois, je pourrais en pleurer des larmes de sang. Je resterai à tes côtés pendant un an. Quand ce moment viendra, je veux quitter cette maison avec ma dignité intacte. J’emporterai mon cœur avec moi. Je refuse de le lui laisser. Il n’en prendrait pas soin de toute façon.
Le lendemain matin, lorsque je me réveillai, Claude n’était plus dans le lit. Je jetai un coup d’œil à l’horloge murale. Il était déjà neuf heures. Mon mari devait être parti depuis un bon moment.
Je retirai le couvre-lit qui me couvrait. Je faillis trébucher en posant les pieds au sol. Heureusement, je me rattrapai à la table de chevet.
Comment pourrais-je même atteindre la salle à manger avec mon corps dans un tel état ?
C’est alors que je remarquai l’interphone sur la table de chevet. Je l’activai.
« Constance, peux-tu… » Je marquai une pause, hésitant sur mes mots. Je reformulai ma demande. « Pourrais-tu venir dans la chambre maintenant, s’il te plaît ? »
J’avais envisagé de demander qu’on me fasse monter un repas. Mais je réalisai que Constance ne serait pas la seule à entendre ma demande, ce qui m’empêchait de parler librement. Les parents de Claude pourraient s’inquiéter s’ils apprenaient ce que mon mari m’avait fait. Je ne voulais pas qu’ils le sachent.
Il ne fallut pas longtemps avant que Constance n’arrive.
« Bonjour, madame. Vous venez de vous réveiller ? »
« Oui, Constance. Peux-tu m'apporter mon petit-déjeuner ici ? Je ne me sens pas assez bien pour descendre. »
« Bien sûr, madame. Je vais vous l'apporter. Y a-t-il quelque chose en particulier que vous aimeriez manger ? »
Je secouai la tête. « N’importe quoi fera l'affaire, Constance. Je mangerai ce qui a été préparé pour le petit-déjeuner. »
« D'accord, je reviens tout de suite. Attendez-moi ici. »
« Merci, Constance. »
Une fois la domestique partie, je me forçai à marcher jusqu'à la salle de bain. Après m’être lavée, j’entrai dans le dressing et choisis quelques vêtements. J'étais certaine que les vêtements ici étaient les miens, car ils semblaient tous m’aller parfaitement.
Lorsque je retournai au lit, Constance était déjà là, m’attendant.
Je fronçai les sourcils en remarquant qu’elle me fixait.
« Vous avez plein de marques sur le cou ! » s'exclama-t-elle.
Par réflexe, je portai la main à mon cou. Une idée me traversa soudain l’esprit. « C'est pour ça que j’ai honte de descendre. Ce serait gênant si les parents de Claude les voyaient, » expliquai-je.
La domestique hocha la tête avec empathie. « Ne vous inquiétez pas, je vais vous apporter votre repas ici. Reposez-vous simplement. Vous devez être fatiguée et épuisée. »
Mes joues s’échauffèrent aux paroles de Constance. Était-ce si évident sur mon visage ?
« Peux-tu ne rien dire à personne, s’il te plaît ? Ils pourraient se faire de fausses idées, » demandai-je.
« D’accord, madame. Je dirai juste que vous ne vous sentez pas bien. »
« Merci, Constance. »
J'apprenais à mentir, alors que ce n'était que mon deuxième jour dans cette maison. Mais c’était préférable à ce que les parents de Claude découvrent la vérité. S’ils le confrontaient, il pourrait retourner sa colère contre moi. Et son ressentiment envers moi ne ferait que s’aggraver.
