chapitre 10
Le mec nous a finalement filé notre pognon, mes hommes avaient insisté pour que je lui explose la cervelle mais j'avais déjà promis à sa fille de le laisser en vie. Je l'ai menacé que si il tentait de nous dénoncer aux flics, mes hommes allaient le retrouver dans les moindres recoin de ce globe et lui faire la peau ainsi que toute sa famille.
J'avais un mauvais pressentiment depuis ce matin, je me sentais vide et complètement bouleversé. J'ignore la raison de ce sentiment de tristesse alors je me rends à l'hôpital pour rendre visite à mon futur footballeur. Je rentre dans sa chambre, il était entrain de jouer avec la play que je lui avais acheté.
Hamza: frérot !! ( avec un large sourire de surprise)
Moi: salut beau gars( salutation à la manière lucifer Hamza)
Hamza: pourquoi tu n'es pas venue me voir depuis une semaine ? ( en boudant)
Moi: trop occupé par le boulot( lui donnant son kebab préféré)
Hamza: Miam tu es le grand frère le plus cool au monde( consommant avec précipitation son kebab)
Moi: ouais c'est ça ! Quand tu obtiens de moi ce que tu veux
Hamza: wallah( je te jure) c'est vrai( bouche pleine)
Moi: si tu le dis!( secouant ses cheveux)
Hamza: maman et Leïla viennent tout juste de partir, tu ne les a pas croisé ?
Moi: non
Hamza: on suit ensemble le match entre PSG et Réal ?
Moi: ça marche!
Je quitte l'hôpital le cœur lourd, j'étais vraiment mal à propos de sa maladie, ça me bouffe carrément! J'arrive à la maison et trouve toute la famille au salon, je salut ma mère et ma soeur Leïla puis ignore ce gros imbécile qui ne sert à rien, il ne se soucis même pas de la santé de son fils cloué à l'hôpital.
Maman: où étais tu?
Moi: à l'hôpital !
Maman: menteur, je viens tout juste de quitter l'hôpital et je ne t'y ai pas vu!
Moi: normal, tu étais déjà parti, tu demandera à Hamza et il pourra confirmer cela!
Maman: je sais que tu es adulte et responsable mais je me soucis trop de l'insécurité qui règne dans ce quartier et les environs!
Leïla : dit tu m'a ramené quelque chose ? ( sourire maligne)
Moi: gourmande ( roule des yeux puis la chatouille)
Leïla : arrête !! ( fou rire)
Géniteur : Leïla diminue ta voix tu me dérange la je suis le match!
Moi: fou toi s'en ma princesses, rit à gorge déployée ( regard assassin à géniteur)
Maman: wa mane lane la wara def khaley bi "que dois_je faire de ce gamin?"( touche de colère)
Géniteur : tout ça à cause de toi, tu n'as jamais su donner une bonne éducation aux enfants!
Moi: JE..
Maman: taie toi, ne dis rien, nopile la wakh!
Moi: mais..
Maman: va te reposer! Tu m'as l'air fatiguée !
Je me casse dans ma chambre les nerfs à vif, il profite de la présence de ma mère pour prendre ses airs et quand on se retrouve seul il devient le PD qu'il est. Je mets mes écouteurs à l'oreille puis augmente le son à fond pour calmer ma frustration et colère, je ferme les yeux puis la scène d'il y'a deux jours me revient en tête. J'aurai aimé découvrir son visage et enfin savoir à quoi elle pouvait ressembler mais malheureusement j'ai pas eu la chance, si j'avais su qu'elle allait être dans la cours pour faire le linge je l'aurai espionné cependant je la pensais enfermée dans sa chambre. Je me rends chaque week-end chez tati Jams pour mes séances d'entraînement car sa cours est très spacieuse et favorable pour faire du sport. La réaction du djinn m'a fait réalisé à quel point elle était pudique, un simple corps de dieu grec la fait fuire on dirait qu'elle avait assisté à un assassinat. Vraiment j'aimerai bien connaitre cette Khadija, j'arrive enfin à me souvenir bien de son prénom, j'adore faire comme si elle n'existait pas lorsqu'elle s'adresse à moi, j'aurai donné des milliards uniquement pour admirer sa réaction sous son voile, savourer avec des pop corns son visage froissé par sa colère et frustration. Lorsqu'elle m'a hurlé dessus j'avais juste envie de la baiser sur la table à manger pour qu'elle hurle plutôt de plaisir. Ma mignonne esclave qui j'ai appris s'appelle Aïcha m'avait bien sermonné ce jours là, si elle n'était pas si mignonne je l'aurai envoyé mon coup de point à la figure, j'épargne les mômes mais pas les filles, j'ai bien dit fille c'est à dire celles qui sont célibataires pas encore mère et qui ne connaissent pas les difficultés de la vie. Alors je suis doux avec les femmes comme ma mère, mes tantes même si elles me font chier parfois.
