Chapitre 7
Le père d’Axel était couché dans sa chambre, sur son lit, et il essayait par mille et une manière de comprendre ce qui n’allait pas avec sa femme, jamais elle ne s’était comportée comme ça.
Et en plus où est ce qu’elle allait bien dans une telle tenue ? Si bien habillée, si bien parfumée. Tout passait dans sa tête.
Et de plus les paroles blessantes qu’elle lui avait adressées avant de s’en aller, notamment quand elle lui disait qu’il n’avait pas les moyens de la rendre belle, ces paroles raisonnaient en boucle dans son esprit.
La mère d’Axel, était encore une belle très femme. Du haut de ses 36 ans, elle était tout de même encore belle, et tout de même très désirable, alors elle pouvait encore très bien attirer des hommes, et voilà en réalité ce qui inquiétait le père d’Axel.
Vers 21 heures, la mère d’Axel est finalement rentrée, toute joyeuse, de bonne humeur. Côté enfants, personne n’y comprenait rien et d’ailleurs personne n’osait lui demander la moindre explication, il valait mieux éviter des coups de tonnerre.
Cependant, une fois arrivée dans la chambre, la mère d’Axel trouva son mari, assis sur le lit en train de l’attendre, et visiblement il attendait beaucoup d’explications.
Elle pourtant, ne comptait aucunement en donner, ce qui bien évidemment allait déboucher sur une dispute.
Une fois la mère d’Axel entrée dans la chambre, elle se dirigea tranquillement vers les toilettes, comme si de rien n’était, en ignorant son mari, le père d’Axel.
Celui-ci donc se leva et se dirigea vers la porte, il la ferma à clé puis en retira les clés, de telle sorte que personne ne sortirait de la chambre.
Pendant que sa femme était dans la douche, il se déshabilla lui-même et se dirigea pour entrer dans la douche.
A sa grande surprise, sa femme ne réagit pas négativement à cela, et au contraire, ils firent même l’amour à ce moment-là, tous les deux sous la colonne d’eau.
Avec cela, le père d’Axel était rassuré ; car il commençait à se méfier et imaginait que sa femme le trompait avec un autre homme, raison pour laquelle elle devenait si hystérique.
Il fut donc rassuré que sa femme le laissa lui faire l’amour, car si elle avait refusé, ça aurait pour lui été la preuve qu’elle donnait déjà son corps à un autre homme.
Après avoir fini de faire l’amour, le couple s’allongea sur le lit, blottis l’un contre l’autre, comme cela n’avait pas été depuis un bon moment, il semblait que la tension commençait à redescendre, peut-être même que tout ce temps il aurait juste fallu un tel geste audacieux de la part du père d’Axel pour ramener la situation à la normale.
Alors couché l’un contre l’autre, ils discutaient :
-Père d’Axel : Géraldine, Pourquoi tu es si fâchée ces temps-ci ?
-Mère d’Axel : Chéri, c’est juste que, j’ai l’impression d’être la seule à m’inquiéter ici. Vous vous ne vous inquiétez pas, et au contraire Axel lui il en rajoute encore avec ses bagarres au lycée, tout cela m’énerve.
-Père d’Axel : D’accord, je peux bien comprendre, mais maintenant j’aimerais savoir où est ce que tu es allée.
-Mère d’Axel : déjà excuse-moi pour ma réaction à ce moment-là, je reconnais que je t’ai mal parlé et que je t’ai même dis des paroles blessantes, je m’en excuse sincèrement.
-Père d’Axel : C’est oublié tout ça. Mais maintenant ce qui m’importe vraiment c’est de savoir où est ce que tu étais, alors dis le moi.
-Mère d’Axel : En fait je ne voulais pas t’en parler parce que je voulais rester discrète et exposer ca uniquement quand j’aurais eu des résultats ; mais puisque tu es mon mari et que tu me le demandes, voilà en fait je partais déposer des demandes d’emploi.
-Père d’Axel : Quoi ? Des demandes d’emploi ?
-Mère d’Axel : Oui Edgard, tu sais avec la situation qu’on vit, il faut qu’on gagne assez d’argent pour pouvoir déménager d’ici, je ne supporte plus ce quartier de voyou.
-Père d’Axel : D’accord je comprends, mais ce n’était pas plus simple de juste me le dire ?
-Mère d’Axel : Excuses moi, c’est juste que j’étais encore en colère, vraiment désolée.
-Père d’Axel : Eh bien, alors c’est juste pour une demande d’emploi que tu es sortie aussi sapée ?
-Mère d’Axel : Ah alors pour ça chéri ne m’en parle même pas. Je me suis rendue compte que j’étais vraiment de la vielle école en sortant aussi sapée juste pour déposer un dossier. J’étais là parmi les autres qui étaient
habillés simplement, je me sentais hyper mal à l’aise tu aurais dû me voir.
-Père d’Axel : ha ha ha ! Eh bien, bien fait. Mais alors tu as déposé des dossiers jusqu’à 21 heures ?
-Mère d’Axel : Non, en fait après avoir fini de déposer des demandes, je me suis rendu compte que chéri… ça fait tellement longtemps qu’on vit comme presque emprisonnés, sans jamais se distraire, et une fois dehors, j’ai voulu me distraire un peu, du coup je suis resté dehors jusqu’à cette heure. Chéri j’ai peur qu’on ait laissé le manque de moyens trop nous dominer, au point de ne plus profiter du moindre plaisir de la vie ; et en
y pensant j’ai eu peur pour les filles.
-Père d’Axel : Comment ça ?
-Mère d’Axel : Mais imagine, si dehors il y’a des hommes mal intentionnés, qui ont les moyens de leur donner toutes ces choses que
nous ne pouvons pas leur offrir, mais que pourtant tous les jeunes désirent, elles seront des proies faciles et j’ai peur qu’on leur fasse du mal.
-Père d’Axel : Je… je n’y ai jamais pensé.
-Mère d’Axel : Eh bien il le faut chéri. Et ce que je suggère c’est qu’on se batte vraiment pour leur donner un peu plus que ce qu’on ne leur donne actuellement, pour que dehors des gens ne puissent pas les faire tomber sous le coup de l’envie. Voilà pourquoi j’ai décidé de chercher un autre boulot en plus de celui de ménagère que j’ai actuellement. Surtout qu’en
plus les enfants sont proches de l’université, il va vraiment nous falloir plus de moyens.
-Père d’Axel : Ma chérie, tu as entièrement raison, je souhaite de tout cœur que tu le trouve ce job.
-Mère d’Axel : Je l’espère aussi, et je continuerai de postuler chaque jour jusqu’à ce que je trouve.
-Père d’Axel : Et j’espère que tu iras désormais mollo pour le code vestimentaire.
-Mère d’Axel : ha ha ha !
Et voilà que le calme était revenu dans le couple, pour le bonheur de tous, et surtout celui des enfants, qui d’ailleurs étaient derrière la porte en train d’écouter la conversation.
En écoutant les rires entre leurs parents, ils savaient que la paix était revenue dans la maison, Mais était-ce réellement le cas ? La suite nous le dira…
En attendant, tout était de retour à la normale et la famille prit ensemble le repas du soir ce soir-là.
Pendant la nuit, alors que tout le monde
dormait, Axel se leva car ayant soif ; ça lui arrivait souvent beaucoup de se réveiller pendant la nuit pour boire de l’eau.
Se dirigeant vers la cuisine, il entendait du cafardage, comme si quelqu’un était en train de fouiller. Il trouva cela très étrange, car si c’était quelqu’un de la maison, il ne serait pas resté dans l’obscurité pour fouiller quelque chose à la cuisine.
Assurément, c’était un étranger, un intrus, un voleur. Axel marcha tout d’abord sur la pointe de ses orteils pour vérifier que ses deux grandes sœurs étaient dans leur chambre ; c’était bel et bien le cas.
Ensuite il alla vérifier si également ses parents étaient dans leur chambre, c’était aussi le cas. Alors assurément celui qui était dans la cuisine ne pouvait être qu’un malfrat qui a réussi à s’introduire dans la maison, mais
qui est ce que ça pouvait bien être ?
Ca n’avait pas grande importance, de toute façon il allait recevoir la raclée de sa vie, pour avoir osé s’introduire dans le domicile des SAMBA.
Axel alla discrètement réveiller son père, le plus silencieusement possible, parce que si une des femmes de la maison était au courant de cette situation, elles auraient paniqué au point d’alerter le voleur, qui lui ce serait enfui.
-Axel : Papa… papa…
-Père d’Axel : Hmm… Axel ? Qu’est-ce qu’il y’a ?
-Axel : Papa, il y’a un voleur qui s’est introduit dans la maison, il est dans la cuisine ?
-Père d’Axel : Quoi ? Tu es bien sûr de ce que tu dis ?
-Axel : Oui papa, il faut qu’on mette la main sur lui.
Le père d’Axel tira de sous son lit une machette extrêmement aiguisée, qui apparemment était justement gardée à l’occasion de circonstances pareilles.
Ils se dirigèrent tous les deux vers la cuisine et plus ils se rapprochaient, plus le père d’Axel lui aussi il confirmait qu’effectivement, il s’agissait de quelqu’un qui s’était introduit dans leur maison, la personne en question semblait fouiller quelque chose, jusqu’à même dans les marmites, mais quoi donc ? Axel et son père n’allaient pas tarder à le découvrir.
Ainsi tous deux, Axel avec son gourdin bien massif en main, son père avec sa machette bien aiguisée prête à tout découper sur le passage, ils étaient devant la porte de la cuisine, prêts à entrer et à en découdre avec
ce malfrat.
Ce fut le père d’Axel qui donna le signal, de ses doigts il compta de un à trois, et à trois, il fallait très vite ouvrir la porte de la cuisine, et mettre la main sur ce voleur.
Le signal donné, les choses allèrent très vite, Axel en une fraction de seconde ouvrit la porte et alluma l’ampoule de la cuisine, et son père entra avec sa machette, prêt à découper celui qu’il apercevrait.
Cependant, Axel et lui furent drôlement surpris, quand au final ayant mis la lumière à la cuisine, ils se rendirent compte que c’était une souris, une très grosse souris en fait qui était à l’origine de tout ce grabuge à la
cuisine.
La grosse souris quant à elle s’échappa très rapidement en sautant par la fenêtre de la cuisine, endroit par lequel elle était entrée d’ailleurs.
-Père d’Axel : Donc c’est juste pour une souris qu’on s’est donné tant de mal ? J’ai toujours dis de fermer toutes les fenêtres dans cette maison avant de dormir. Et dire que moi-même j’ai vraiment cru que c’était un
voleur…
-Axel : ha ha ha, on s’est bien fait avoir en tout cas papa. Je profite une fois pour boire mon verre d’eau.
-Père d’Axel : Je crois que je vais bien en prendre un aussi…
Sauf que pendant qu’Axel était en train de boire son verre d’eau, il aperçut à travers la fenêtre par laquelle la souris c’était enfuie, au bas de leur maison, quelqu’un qui était placé en face, et qui était d’ailleurs en train de les observer.
Il fit signe à son père.
-Axel : Papa ! Papa !
-Père d’Axel : Qu’y a-t-il fiston ?
-Axel : Regarde là en bas.
Le père d’Axel regarda et aperçu lui aussi ce gars qui était placé au bas de la maison en train de les observer, sans s’en cacher d’ailleurs.
Il était dans l’obscurité, et une lueur rouge se fit voir, il était manifestement en train de fumer.
-Axel : Papa, tu crois que c’est l’un d’eux ?
-Père d’Axel : Je ne me prononcerais pas encore mais en tout cas ça ne me surprendrais pas.
Ce gars restait là et les fixait, puis au bout d’un moment, il s’est dirigé vers un endroit qui était assez éclairé, du fait de la présence d’un lampadaire, et avec de la peinture rouge qui était placée là, comme si c’est lui qui l’avait placée, il a écrit sur le mur :
« IL VAUT MIEUX FUIR QUE DE MOURIR »
Là, le message était bien clair, et il n’y avait plus du tout de doute quant à l’expéditeur du message, c’était la bande de voyous du quartier, et visiblement l’heure du combat retour approchait à grand pas…
