CHAPITRE 06

Les deux éphèbes suivirent à la virgule près leurs dires, elles se rencontrèrent comme convenu dans le lieu susmentionné :

- Comment vas-tu ma chérie ! Voulait-elle savoir, libérant un regarde empli d'émoi.

- Je vis pire, et tu ne comprends peut-être pas ce que je traverse en ce mots.

Je cours le risque de me retrouver dans la rue à cause cette grossesse et voyant les circonstances, il serait mieux que je fasse recours à l'avortement....

Grâce n'avait plus d'autre choix, yeux remplis des larmes et crispations démêlable sur son feront, elle s'était convenue de recourir à l'avortement afin qu'elle se passe de cette grossesse non désirée.

- Non Grâce, c'est de sorte qu'est faite la vie, et tu ne peux pas changer ce qui est déjà arrivé.

La conception n'est pas un bonheur que tout le monde a connu et quoi que tu ne t'attendais pas du tout en ce moment, mais tu dois accepter les choses telles qu'elles sont.

Cet enfant, nous ne savons pas ce qu'il deviendrait mais, accordons lui la chance de naître et de voir la beauté de la vie et supporter l'amertume de l'existence.

Il se pourrait que toi et moi sommes venues au monde dans ces circonstances, alors qui sommes-nous pour ne pas la lui donner?

Grâce n'eut pas le culot de répondre à son interlocutrice, et la moindre de chose qu'on pouvait dire sur Julie, était que celle-ci était une fille parfois turbulente, luronne aux maux des autres, mais ces qualités ne furent pas d'elle une cabaleuse au desseins meurtriers.

Détentrice d'une tignasse noire, des paupières noires abondantes, une corpulence séduite digne d'une top modèle.

Elles portèrent des petits cingles exhibant leurs ventres aplatis, et leurs ombilics étaient percés des bijoux et bien qu'elles soient des dames poilus, elles eurent le temps de recourir à l'épilation.

- Merci beaucoup Julie, c'était juste une farce pour que tu me dises réellement ce que tu as dans ta petite... Disait Grâce, réussissant à sourire légèrement : Je te tiendrai au courant de tout mais quant à maintenant, je me dois de rentrer, mes parents se languissent déjà mon absence.

- Parfait ma chérie et on se dit à plus tard... Elles se topèrent, puis se séparèrent tout en se donnant rendez-vous de se revoir dès que ça sera nécessaire.

Grâce rendra et ne trouva personne dans la demeure parentale, qu'elle se convint d'aller un peu s'aliter.

Jacques continuait ses études, mais ce jour là, fut une exception, il resta encellulé dans sa chambre pensif au comment va-t-il s'en sortir de ce pétrin :

- J'essaie de donner tout ce que je peux mais il n'y a aucune évolution, rien absolument ne va.

Avec la poigne de papa, la persécution de mes frères, comment peux je me tirer de cette affaire ?

Devrai-je lui demander d'avorter ? Si jamais tout tournait mal ou si elle n'en mourrait pas, il se pourrait qu'elle ne conçoive plus.

Je serai malheureux toute ma vie, parce que quoi que je l'aime, je ne saurai vivre une vie sentimentale sans enfants.... Monologuait-il lorsque sa mère interceptait tous ses dires: Je vais vivre et lutter à ses côtés, parce que je l'aime et il se pourrait qu'on ait un enfant ensemble, ce qui est un bonheur absolu, procréer avec une femme ou un homme qu'on aime.

- Je peux me targuer la poitrine d'avoir retrouvé mon garçon valeureux et décent, celui que j'ai toujours aimé... Disait maman Mélanie, faisant-elle simultanément éruption, comme une furie revenant tout droit de l'enfer.

- Attends maman, c'est depuis quand que tu interceptes les dires des gens... Disait-il en plaisantant :

- Disons que depuis maintenant hein... Dans la même nuance, la quinquagénaire répondit à son fils, lorsqu'ils pouffèrent de rire à l'unisson :

- Vous rigolez vraiment malgré tout ce qui se passe ici? Vociféra monsieur Thomas, toquant violemment au seuil de la porte du ghetto :

- Sortez, bon sang... Les gens vous attendent ici. Renchérit Ruphin, lorsqu'ils multiplièrent leurs moqueries par les biais des messes basses:

Lorsqu'ils sortirent, constatant qu'il s'agissait de Grâce et les siens.

Jacques eut un coeur tachycarde et ses yeux illuminaient la peur bleue qu'il avait atteinte:

- Oui monsieur, vous nous avez dit que, nous ne parlerez que quand, la famille sera complète, chose faite, alors dites-nous, quelle brise vous amène ici dans ce crépuscule promoteur ?

- Monsieur, arrêtez nous vos manèges, parce que nous ne sommes pas là pour concasser... Bougonna maman Lydie, trépignant, sûrement prête à en arriver dans les mains.

- Écoutez monsieur, nous sommes là pour le simple fait que, l'un de tes fils a mis enceinte ma fille et voici votre épouse.