Chapitre 14 Le jour de l’opération
— Bonjour, M. Évrard. Je suis le directeur de l’hôpital et je m’appelle Porthos Boudon, a dit respectueusement Porthos.
Évrard a hoché la tête et a dit :
— Eh bien, quel est votre plan de traitement pour ma fille ?
— M. Évrard, nous allons mettre en place une équipe d’experts médicaux les plus talentueux pour la consultation, et c’est moi qui serai responsable d’effectuer l’opération.
La spécialité de Porthos était la chirurgie cardiaque.
Clélie qui était blottie dans les bras d’Évrard a senti une grande sécurité à ce moment-là.
Pendant les cinq dernières années, elle avait vécu des moments très difficiles.
Mais depuis son retour, elle avait finalement vu une lueur d’espoir.
— Ne me bloque pas ! Pourquoi ne me permettez-vous pas d’entrer à l’hôpital ?
— Je suis un membre de la famille Mazet, comment osez-vous m’arrêter ? Je ne vous épargnerai pas tous !
Un bruit s’est fait entendre de l’autre côté du couloir.
Le froncement de sourcils a montré le mécontentement d’Évrard.
— Aujourd’hui, c’est le jour de l’opération de ma fille. Mais qui fait du bruit là ?
Thaddée s’est immédiatement avancé et lui a demandé :
— Général, faut-il que j’aille voir ce qui se passe ?
Évrard a répondu d’un air furieux :
— Non, je vais y aller. Je veux voir qui sont les émeutiers.
Puis il a dit à Clélie :
— Tu m’attends ici. Je vais aller chasser les mouches ennuyeuses.
Clélie a hoché la tête :
— D’accord !
Évrard et Thaddée ont donc se sont dirigés vers l’origine du bruit.
Ils y ont vu deux soldats bloquer le chemin devant des personnes qui n’étaient pas des étrangers pour Évrard.
L’un d’eux était l’oncle de Clélie, le deuxième fils de Damien Mazet, Fabrice Mazet.
— Vous n’êtes que des soldats, comment osez-vous me barrer la route ? Je suis de la famille Mazet, vous risquez de vous faire tuer en me faisant obstacle ! Dégagez !
Le visage de Fabrice était tout pâle de colère.
Un jeune homme a dit avec arrogance à ce moment-là :
— Papa, ils n’en valent pas la peine. Notre famille connaît le commandant du district de police de la Ville de Mer, n’est-ce pas ? Nous pouvons l’appeler et lui demandons d’ordonner à ces connards de se casser !
Ce jeune était le fils de Fabrice, Maxime.
— Qui fait du bruit là et perturbe l’opération de ma fille ?
Évrard s’est approché avec un regard sinistre.
— Évrard, pourquoi es-tu là voyou ?
Fabrice a été étonné de l’avoir vu, et ses yeux ont ensuite été remplis de mépris.
Évrard a ricané et dit :
— C’est toi. Les sept jours prévus ne sont pas encore passés, non ? Tu as tellement hâte de crever ou quoi ?
— Papa, ce type est qui, a demandé Maxime, en fixant Évrard.
Ce jour-là, il ne s’était pas présenté à la fête d’anniversaire de Damien, donc il n’avait pas vu Évrard.
Fabrice a dit avec moquerie :
— Je te présenter, voici le gendre d’Édouard et mari de Clélie, Évrard.
À ces mots, Maxime a dit avec dédain :
— Tu es le naze qui s’est enfui après le mariage ! Mais qu’est-ce que tu fous là ?
— Tais-toi ! Comment oses-tu parler au général comme ça ?
Thaddée n’a pas pu s’empêcher de répliquer avec colère.
— Je n’ai pas peur de toi, petit soldat. Nous connaissons très bien ton chef et je peux te mettre au chômage en un coup de fil !
Maxime a agressivement crié.
Il était né dans une famille riche, mais il n’était pas bien éduqué et ne savait que s’amuser. Il ne connaissait même pas les grades militaires !
Le fait était que le commandant du district de police de la Ville de Mer n’était rien aux yeux de Thaddée !
De plus, toutes les personnes puissantes dans les échelons supérieurs de la ville savaient l’identité d’Évrard !
