Chapitre 6

PDV Ahmed

J'ai été appelé en urgence que ma grand mère allait mal. Je suis sortie en courant pour l'hôpital.

Ahmed : Docteur, qu'est-ce qui ne va pas?

Docteur : Elle a fait une crise.

Ahmed : une crise? Est-ce grave ?

Docteur : pas encore monsieur Ahmed mais ça promet d'en pire si elle continue de cette façon.

Ahmed : ok.

Je fais une pause. Craignant que mon divorce avec Hanna soit la cause je demande.

Ahmed : puis-je savoir s'il y a des symptômes de stresse ?

Docteur : bien évidemment monsieur, après les analyses, nous pouvons conclure qu'elle soit chagrinée.

Ahmed : comment pouvons nous lutter contre sa maladie. Docteur, je ne veux pas qu'elle souffre. Dites-moi ce qu'il de faire.

Doctorat : a t'elle réclamée quelques choses ces derniers temps ?

Je repense à notre discussion ce matin. Je hoche la tête malgré moi.

Ahmed : oui, oui.

Docteur : qu'est-ce que sait ? Donnez la lui.

Je regarde le docteur en silence, en temps je pense à la façon impossible de reconquérir cette fille. Elle voulait déjà se marier avec cet homme.

Ahmed : c'est impossible monsieur.

Docteur : impossible ?

Ahmed : enfaite, la grand-mère réclame une personne et...

J'hésite là.

Docteur : qui est-ce ? Faites là venir et votre maman ira mieux. Faites-le monsieur.

Ahmed : okay.

Docteur : le plutôt sera le mieux.

Ahmed : compris.

Le docteur s'en va. Je prends mon portable pour appeler Hanna. Elle a changé de numéro. Je raccroche.

Ahmed : grand-mère, tu ne dois pas te faire souffrir...je souffre également.

Je dépose ma main le lit près de ses bras.

~ Une semaine plus tard ~

PDV Hanna

Je suis entrain de prendre une douche relaxante.

Rumy : ma chérie, tu seras en retard pour l'université.

Hanna : il est quelle heure ?

Rumy : 7 heure quinze.

Hanna : fait chier ! Okay merci je fais vite.

Je termine et va m'habiller. Après je sors.

Mathéo propose de me laisser à l'université. J'accepte.

Mathéo : je peux passer te chercher le soir?

Hanna : ça me plairait bien.

Mathéo : à ce soir.

Hanna : Au-revoir Matt.

Je me retourne et marche lentement vers les salles de classes. Nous avons cours avec mon ex comme professeur.

J'arrive qu'il était déjà en classe.

Bordel ! Je déteste son regard sur mes seins. J'arrange correctement mon vêtements.

Ahmed : Mlle Mveng, vous êtes en retard...

Hanna : désolé monsieur, ça n'arrivera plus.

Il me regarde sans me demander d'entrer en salle. Tout le monde nous regarde. Je suis gênée et retourne mon dos pour m'en aller.

Ahmed : où comptez-vous partir ?

Hanna : um, je...

Ahmed : êtes-vous certain d'être venue pour faire court ?

Hanna : pardon monsieur ?

Ahmed : avez-vous l'intention d'être ici Mlle Mveng ?

Hanna : um, je.

Ahmed : si c'est pas le cas, veillez libérer la porte.

Sa voix est bien calme malgré son goût autoritaire. Je fis l'effort d'ignorer qu'il soit mon ennemi, et pris sa parole comme celle d'un professeur. J'entre et m'assois à ma place habituelle.

Léa : bonjour...

Je fais l'effort de sourire.

Les moments d'après furent ennuyeux et gênant. Mon professeur de l'art parlait en regardant sans cesse vers ma direction, j'ai été agacée, gênée pendant trois longues heures. À la fin de l'heure. Il s'est levé.

Ahmed : Est-ce que cette salle de classe, a un délégué ?

Les étudiants| non professeur !

Ahmed : Mlle Mveng !

Hanna : oui, monsieur.

Ahmed : vous êtes désormais la déléguée de classe.

Je regarde son visage, je sais ce qu'il essayait de faire. Je me lève pour dire quelque chose.

Ahmed : c'est pas négociable, je vous aie désigné assumé juste.

~ Une pause déjeuner ~

Léa : comment vas-tu ?

Hanna : il fait tout pour me contrôler.

Léa : um...

Hanna : il veut m'avoir à tout prix près de lui, juste pour me contrôler.

Je marche anxieuse. Je tiens un crayon à la main. Je fais des vas et viens. Je m'arrête et décide d'aller le voir.

Hanna : je vais revenir Léa.

Léa : où vas-tu ?

Hanna : voir mon ex.

Léa : le professeur Ahmed ? Pourquoi !

Hanna : je ne veux pas jouer le rôle de sa délégué de classe. Je sais qu'il utilisera cela contre moi.

Léa : tu as raison certes mais, penses-tu qu'il changera son avis après l'avoir parlé ?

Hanna : j'ai besoin de le voir face à face et lui dire qu'il se trompe s'il pense que je sois toujours sienne et qu'il a peut-être le pouvoir de me dicter ma conduite.

Léa : penses-tu qu'il le fasse vraiment ?

Je lui raconte ma soirée au vent des enchères puis son regard ce matin.

Hanna : tu viens avec moi ou pas?

Elle était assise, elle soupir et se lève.

Léa : allons-y.

Hanna : merci.

~~~~

PDV Ahmed

J'étais entrain de faire un petit ménage au niveau de mes documents. Je déteste voir de la poussière. On frappe à ma porte.

Je lève la tête et regarde. Je fais signe à ma secrétaire d'aller voir.

La secrétaire : monsieur, ce sont vos étudiantes ?

Ahmed : qu'elles se présentent à toi, leur nom et prénom. S'il te plaît.

La secrétaire : enfaite monsieur, c'est votre ex femme.

J'arrête aussitôt de travailler. Je sais pourquoi elle là. Elle est venue m'en gueuler.

Ahmed : est- elle seule où pas?

La secrétaire : avec une amie.

Ahmed : laissez- les entrer.

La porte s'ouvre et Hanna entre accompagnée de sa fidèle amie.

Léa : bonjour professeur !

Ahmed : je vous écoute, vous avez cinq minutes seulement. Dis-je sans leur prêter attention.

Hanna : j'ai besoin de vous parlez monsieur.

Ahmed : À quel sujet ?

Hanna : délégué de classe, ce rôle, je ne veux...

Ahmed : vous n'avez pas le choix, Mlle Mveng. Je vous aie désigné, vous assumé.

Le silence se fait maître dans le bureau. Je me retourne et la regarde.

Ahmed : autre chose ?

Hanna : Léa, laissez moi seule avec le professeur Ahmed.

Léa : es-tu certaine !?

Hanna : oui, et j'aimerais également que sa secrétaire s'en aille.

Je la regarde sans répondre. La secrétaire et Léa nous regardent. J'imagine que si elle demande celà, c'était uniquement parce qu'elle veut me défier encore.

Je me lève.

Ahmed : laissez-nous.

Elles s'en vont. Je marche jusqu'à devant la table, elle prend du recul et je comprends sa position. Je m'incline sur mon bureau de travail.

Ahmed : Dis-moi. Je t'écoute.

Hanna : pourquoi essayez -vous de m'ennuyer professeur Ahmed ?

Ahmed : qu'ai - je fais qui vous donne cette impression de moi.

Hanna : vous venez de me nommer délégué de classe et c'est un rôle que, je refuse de jouer.

Ahmed : êtes-vous étudiante ou pas?

Elle ne répond pas. Je marche jusqu'à elle. Je lui fais savoir qu'il était de son devoir d'accepter ce rôle comme l'aurait fait n'importe quel de ces étudiants s'ils avaient été désigné.

Je tourne le dos pour aller m'asseoir...

Hanna : pourquoi ne l'avez-vous pas désigné ? Pourquoi moi?

Ahmed : ...

Je serre mes poignets quant elle rit et déclare.

Hanna : je sais pourquoi vous m'aviez choisi plutôt que les autres. Enfaite, vous voulez me contrôler mais, sachez-le. Vous n'y arriverez plus monsieur le milliardaire, je ne suis plus tienne !

Je me retourne nerveusement vers elle. Elle se retient et garde silence.

Ahmed : qu'as-tu dit à la fin de ta phrase ?

Hanna : je ne suis plus tienne.

Elle répète faiblement. Je suis nerveux de l'entendre mais j'essaie de contrôler ma colère car, je suis à mon lieu de service.

Ahmed : vas-y, sors de mon bureau.

Je retourne m'asseoir. Elle marche à pas déterminé jusqu'à ma table, elle dépose des poignets fermés et déclare.

Hanna : je veux bien vous faire comprendre les choses monsieur Ahmed. Toi et moi c'est fini. Je ne suis plus votre femme. Donc arrêter d'essayer de me contrôler ou même de me manipuler, ça ne marche plus.

Hanna : Si vous ressentez le besoin d'avoir quelqu'un près de vous, inscrivez votre servante à l'école tout comme vous l'aviez fait pour moi. Ensuite, désigné là comme votre délégué de classe.

Elle frappe sur la table. Je me lève. Elle se redresse.

Ahmed : quelle fille audacieuse tu es, as-tu perdue la tête de frapper à cette table en parlant à ton professeur ?

Hanna : professeur ! Je m'en moque ! Vous retirez ce rôle et je vais vous respecter de nouveau. Si non, je vous vois juste comme un ex, qui essaie d'avoir le contrôle sur ce qu'il a perdu. Car, tu étais un lâche !

Là, elle est allée plus fort. Je me dépêche d'aller la chercher et parler comme un ex jaloux.

Je l'attrape par le bras et la tire contre ma poitrine. Elle s'écrase contre mon torse. Son visage est très proche du mien, on se regarde dans les yeux.

Ahmed : je t'ai jamais perdu Mlle Mveng et je n' essaie pas non plus de te reconquérir.

Ahmed : enfaite, si tu es libre aujourd'hui, je te le permet car je le veux.

Elle me regarde dans le silence.

Ahmed : as-tu oublié ? Je t'avais dis ne pas être le genre de mec qui épouse les femmes pour les laisser après, j'ai pas encore changé ma décision. La preuve, c'est toi qui a signé nos papiers de divorce et moi, non. Je ne les ai pas encore signé.

Elle écarte les yeux...

Ahmed : je t'avais dit que si je te passe une bague sur le doigt aucune personne n'avait pas le droit de l'enlever, te souviens -tu?

Hanna : eh bien, je ne l'ai plus...

Ahmed : oui, je sais et personne ne te là prise de force. Tu me l'as rendu toi-même et je l'ai confié à une autre jusqu'à ce que tu reviennes.

Elle me repousse.

Hanna : si vous pensez que je vais revenir alors vous vous trompez !

Ahmed : le moment n'est pas encore arrivé. Quand ça arrivera, tu le sauras.

Hanna : pendant ce temps j' épouserai Matt. Vous n'auriez plus rien à faire.

Ahmed : je ne te laisserai jamais t'approcher de cet homme, tu m'as compris !

Je m' acharne.

Hanna : je le baise déjà que feras -tu?

Ahmed : quoi !!

Hanna : oui, t'es choqué ça se voit. Mais, c'est la vérité. Matt et moi sommes intimes et bientôt nous allons nous marier.

Ses mots me font perdre la raison. Je l'attrape par le bras et la tire brusquement jusqu'à ma poitrine.

Je n'arrive pas à croire à ce qu'elle raconte. Elle me rend furieux et, je ne sais quoi faire pour vérifier qu'ils n'ont pas encore couché ensemble.

Mon sang surchauffe alors que je la tiens aussi prés de mon torse. Ses iris verts tremblent plongés dans mes iris noirs devenu rouge de colère.

Comment a-t-elle pu lui donner ce qui était à moi. Je dois vérifier si c'est vrai et je vais le faire ici et maintenant.

Après avoir assez longtemps observer ses lèvres, je me laisse emporter. Je recontacte nos lèvres. Après cinq mois de séparation, le goût est si différent.

**