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Chapitre 5

Hanna

Lorsque je l'ai vue avec sa famille, j'ai été morte de peur. J'avais honte de ce qu'ils allaient penser de moi. Heureusement, j'ai sus me tenir debout.

Je ne ressens plus rien pour Ahmed. Mais pourquoi quand je le vois avec une autre, je deviens nerveuse. Suis-je jalouse d' Angéline.

Suzanne : tu es bien partie en courant tout à l'heure or je pensais qu'il ne représentait plus rien pour toi.

Je me retourne. Elle marche jusqu'à moi et me donne un letus.

Hanna : Merci.

Suzanne : pourquoi es-tu partie ?

Hanna : pardon ?

Suzanne : tu as quitté ta famille Hanna.

Hanna : j'ai eu raison de partir.

Suzanne : pourquoi ? Nous étions venus ce jour là pour ça, vos fiançailles !

Hanna : Pardon de quoi est-ce que tu parles ?

Suzanne : Ahmed nous avait invité pour renouveler votre mariage.

Je reste ébahie. Je ne sais quoi répondre puis je repense à l'image que j'ai eu de lui, entrain s'embrasser sa secrétaire dans son bureau.

Hanna : j'ai des raisons plus valables qui m'ont poussé de le quitter et je n'ai pas de regrets de l'avoir fait.

Suzanne : nous, on a des regrets de t'avoir perdu.

Hanna : pourquoi ? Ai-je épousé l'un de vous?

Suzanne : Hanna, lorsqu'aucune femme épouse un homme, elle épouse également sa famille.

Suzanne : nous t'aimons plus...nous souffrons tous de ton absence. MaMi en souffre beaucoup. Tu étais notre bonheur.

Hanna : la famille de l'époux peut participer au bonheur de l'épouse...mais si l'époux ne connais pas la valeur de son épouse celle-ci souffre et, ne peut donner aucun bonheur.

Suzanne : voilà pourquoi les aînés de la famille existent.

Suzanne : as-tu parlé de tes problèmes avec un aîné ? Non, n'est ce pas?

Je pleure juste sans donner de réponse. Elle marche jusqu'à moi et comble le vide.

Suzanne : tu aurais dû t'adresser à quelqu'un de plus mature avant de signer ces papiers.

Hanna : je ne veux plus revenir en arrière.

Suzanne : tu ne peux fuir ton destin.

Hanna : quoi ?

Suzanne : Hanna, Ahmed est ton destin.

Hanna : s'il te plaît...ces choses sont des suspicions. Ahmed n'est pas mon âmes -sœurs.

Suzanne : pourquoi te sens-tu blessée quand t'il touche une autre femme.

Hanna : je ne suis pas blessée. Il peut toucher même mille femmes s'il le souhaite.

Suzanne : arrête de te voiler la face.

Hanna : non, je ne me voile pas la face. Enfaite, j'ai arrêté depuis que je me suis rendue compte qu'un milliardaire et une villageoise, ça ne marche pas.

Suzanne : Ahmed t'aime au-delà de tout.

Hanna : uh !! Même pas une semaine, il épouse une servante...ne me fais pas rire.

Suzanne : vous vous êtes laissé trompés par des jeux enfantin.

Hanna : heureusement, j'ai sus mettre fin à ce jeu quand le moment s'est présenté.

Je la traverse pour retourner à l'intérieur. Mathéo devrait déjà s'inquiéter. Derrière moi.

Suzanne : une femme m'a dit un jour, ce que Dieu a liée personne ne peut briser ce lien.

Je me retourne pour la regarder.

Suzanne : on ne peut séparer un arbre de son ercose. Il repoussera certainement. Ainsi dire, l'amour entre Ahmed et toi, ne mourra jamais. Il poussera encore malgré ce divorce.

Je soupir. Elle me traverse et disparu derrière le mur qui séparait cet endroit de la pièce d'exposition.

Lentement, je me retourne. Je me dis:

_ Même si, je me perds en évitant mon âme sœur, je reconnaissais l'avoir aimé d'un amour vrai. C'est lui qui n'a pas sus m'aimer, me pardonner et me considérer.

Je marche jusqu'à dans la pièce. Mathéo vient me changer.

Mathéo : Hanna, est-ce que ça va ?

Hanna : oui.

Mathéo : je...

Hanna : allons nous encore mettre du temps ?

Mathéo : ça va commencer dans quelques minutes. Viens, on va s'asseoir.

Je marche et je vois le regard jaloux d'Ahmed sur moi. Instinctivement, je refoule la main de Mathéo. Je tiens plutôt mon sac à main. Mathéo m'offre une chaise, je m'assois.

Ma robe a une incroyable fante. Je n'hésite pas de croiser mes jambes. La fante exposée aux yeux de mon ex.

Il tourne nerveusement la tête quand Mathéo pose sa main sur ma cuisse exposée.

Je ne le gère pas. Je souris juste. Angéline se rattache de lui et tente de jouer les bonne épouse. Je décide de les ignorer. Je regarde juste ailleurs.

~ Quelques minutes après ~

Les ventes aux enchères des tableaux ont commencé. Je suis agacée quand mes portraits sont exposés.

Les hommes très riches parlent des millions sur un petit tableau. C'est vrai que, cet homme ne sera jamais pauvre.

C'était de son art dont on parlait. Celà n'avait rien avoir avec son entreprise ni l'école qu'il enseignait. Je plis un sourcil lorsque nos regards se croisent.

Il me fait un sourire malicieux. Je fonce mon visage.

Mathéo : connais-tu le milliardaire Ahmed ?

La question me fait sursauter un peu.

Hanna : ce milliardaire là ! Je souris. Non! Je ne le connais pas.

Mathéo : il me semble qu'il soit attiré par toi.

Hanna : quoi !!

Je glousse.

Hanna : non !!

Mathéo : oui oui.

Hanna : pourquoi dis-tu celà ?

Mathéo : ça va faire deux fois que je l'attrape entrain de te regarder avec envie.

Hanna : quoi ? Comment ça avec envie ?

Mathéo : tu veux une explication !

Hanna : ouais si c'est possible.

Mathéo : eh bien! Il est attiré par toi, c'est à dire qu'il est entrain de tomber amoureux.

Pour fuir la conversation, je lève ma plaque de façon subit !

Hanna : 15 millions de francs CFA.

Mathéo s'effraie. Il me regarde ainsi que tout le monde d'ailleurs dans la salle.

C'était la photo que cet homme avait réalisé de moi aujourd'hui. Je ne pouvais la laisser dans les mains d'une autre personne.

Un homme| 20 millions pour ce beau portrait.

Moi : 21 millions pour ce portrait.

Un vieillard : eh bien, je donne 25 millions pour ce portrait.

Moi : et moi je donne 30 millions pour ce portrait.

Tous les règles se retournent encore vers moi. Angéline n'en revient pas et moi non plus. Je ne sais même pas où vais-je prendre une telle sommes d'argent pour payer sans oublier que j'ai des dettes envers cet artiste.

Une vieille femme| j'aime trop les yeux verts de cette fille, je vais donner 50 millions de francs CFA.

Je me lève.

Moi : les yeux de cette fille ressemblent trop à mes yeux à moi, je vais donc donner 75 millions.

La foule| wow !

J'ai choqué la salle. Tout le monde est calme. Je pâli et regrette d'avoir allée aussi loin. Je m'assois.

La juristes| bon il y'a t'il quelqu'un qui veut dire mieux.

La salle est calme.

La juriste| 75 millions, une fois, 75 millions, deux fois

Ahmed : 85 millions.

Je suis étonnée. Je le regarde sans comprendre. Peut-il vraiment acheter son art lui-même ? Je sais qu'il ne veut pas que je reçoive ce portrait.

Ahmed : quoi !! considérez -moi comme un acheteur libre.

Il se retourne pour me regarder. Je baisse nerveusement la tête.

La juriste| Okay... 85 millions une fois, 85 millions deux fois.

Mathéo : 87 millions.

Tout le monde se retourne vers nous. Je le regarde avec les yeux grands ouverts.

- Que fais-tu Mathéo...

Je crispe mes doigts sur mes cuisses. Je secoue la tête pour qu'il ne fait pas ça.

La juriste| 87 millions une fois...

Ahmed : 90 millions.

Je frissonne. Je le regarde et il me sourit. Je regarde Mathéo pensant qu'il allait laisser tomber.

Mathéo : 92 millions.

Je dépose une main sur sa poitrine et secoue la tête. Ahmed qui veut se jouer de nous déclare.

Ahmed : 95 millions.

Mathéo serre les mâchoires. Je vois qu'il veut vraiment me donner ce tableau. Un simple tableau et l'on parle des millions. Je suis agacée.

Mathéo : 97 millions.

Ahmed : 99 millions.

Il commence à sourire. Mathéo se lève et déclare.

Mathéo : 200 millions.

Ahmed s'est également levé. Il voulait dire quelque chose lorsque son portable a sonné. Il n'a rien dit et tout le monde le regarde. Après avoir posé son portable à l'oreille, il s'est précipité en courant hors de la salle.

J'ai panique ne sachant pas ce qui l'arrivait. Il n'a rien dit à qui que ce soit.

La juriste| 200 millions une fois, deux fois, trois fois. Elle frappe sur la table. Vendue.

Mathéo se retourne vers moi. Il me relève par les épaules mais je suis un peu triste car Ahmed s'en ait allé en courant.

Mathéo : tu peux avoir le tableau. Je l'ai acheté pour toi.

Hanna : mais Mathéo, il est pour ton bureau.

Mathéo : peu importe, j'ai vu qu'il te faisait plaisir, tu peux l'avoir.

Hanna : merci Mathéo.

Mathéo : viens.

Il m'embrasse et c'était la fin. Les membres de la famille Ahmed nous regardent. Rigobert est content et vient également m'embrasser. Je reste coincée entre les deux hommes. Aïcha et Angeline me regardent avant de s'en aller. Suzanne est clairement mécontente.

Ousmane : félicitations à vous, vous avez le beau tableau.

Rigobert : Merci, mais tout le bonheur est pour l'artiste. Il aura de quoi remplir son compte bancaire.

Ousmane : je ne vous faîtes pas dire.

Je ne regarde pas Ousmane dans les yeux. Il est trop pur et ne mérite pas que je le fait face. Je me sens coupable devant lui et, je ne veux lui mentir ni lui ternir tête. C'est un homme assez bizarre, il est humble de cœur et respectueux.

Ousmane : bonne soirée madame Yomen.

Hanna : merci monsieur Ousmane Ahmed.

Je réponds pour ne pas attirer l'attention sur nous. Sans faire de commentaire, il s'en va.

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