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Chapitre 3

PVD Hanna

Qu'est-ce que cet homme croit ? Suis-je l'une de ses propriétés privées qu'il croit avoir le pouvoir sur moi? Je sors delà en courant.

Mathéo : te voilà, je te cherchais.

Hanna : on dégage d'ici Matt.

Je déclare en marchant à pas précipité. Sur le chemin, je vole son bras sans regarder en arrière.

Mathéo : que se passe-t-il ? Nous n'avons pas encore trouvé ta robe.

Hanna : allons voir ailleurs, je ne veux plus rester ici.

Mathéo : attend ! Pourquoi agis tu de cette façon ? Il ya un problème ?

Hanna : non !!

Mathéo : alors ?

Hanna : je veux juste partir d'ici.

Mathéo : pourquoi ?

Il regarde partout pour chercher peut-être ce qui me pousse à agir de cette façon.

Hanna : Mathéo, je ne suis pas à l'aise ici, voilà pourquoi.

Mathéo : tout à l'heure tout semblait aller.

Hanna : oui, jusqu'à l'arrivée d'une certaine personne...

Je me tais en le voyant incliné sur le couloir. Il me regarde en silence.

Mathéo : une certaine personne ? Qui est-ce ? Est-ce qu'il t'a menacé ?

Je regarde monsieur Ahmed puis Mathéo. Je ne sais quoi répondre, je suis un peu déstabilisée.

Mathéo : tu sais, tu peux me dire ce qui ce passe. Si cette personne te dérange, je promets lui refaire le portait.

Il dépose ses mains sur mes épaules. Monsieur Ahmed était juste là, je pouvais dire la vérité à Mathéo mais en même temps, je ne sais pas si je supporterai qu'il frappe Ahmed.

Hanna : je...

Mathéo : vas-y parle. Dis-le moi. N'ai pas peur, je suis là.

Hanna : je...

Ahmed nous regarde. Il sort un mouchoir blanc et se nettoie la bouche. Je regarde frénétiquement ses faits et gestes.

Mathéo : Hanna, regarde -moi dans les yeux et dis-moi qui te fais peur ici.

Hanna : c'est...

Lorsque j'ouvre la bouche, il commence à marcher pour venir vers nous. Mon cœur saute dans ma poitrine et bat incontrôlablement.

Mathéo : je t'écoute...

Hanna : Matt, il...

Mathéo : il, c'est un homme ?

Je secoue la tête. Au fur et à mesure qu'Ahmed s'approche, je deviens nerveuse. Je m'accroche sur le vêtement de Mathéo et ferme mes yeux.

Mathéo : Hanna, Hanna...ouvre les yeux. Qui y'a t'il ?

J'ouvre frénétiquement un œil. Je prends conscience de la tranquillité autour de moi. J'ouvre le deuxième œil, je regarde partout. Ahmed était parti.

Hanna : Hmmm !!

Je soupire lourdement. Je regarde ensuite Mathéo puis mes doigts qui froissent toujours son t-shirt.

Je le repousse.

Hanna : désolé...

Mathéo : es-tu sur que tout va bien ?

Hanna : oui, oui.

Mathéo : c'était quoi cette petite folie de tout à l'heure.

Je pousse un petit sourire.

Hanna : il m'arrive souvent d'avoir ces genres de crises. Encore désolée.

Mathéo : d'accord.

Hanna : vraiment mille désolé Mathéo. Je ne voulais pas...

Matheo : Chuuuu... C'est entendu, je ne t'en veux pas tu sais, moi aussi, il m'arrive d'avoir des moments de folies.

Je souris.

Mathéo : viens là. Allez...

Il ouvre ses bras. Je me laisse aller et tombe dans ses bras. Je remercie le ciel qu'il ne s'est rien passé de scandaleux entre les deux hommes. Et une question stupide me passe par la tête.

_ Cet homme a t'il changé ?

L'ancien Ahmed aurait pu se quereller avec Mathéo. Une autre idée me vient en tête. La marque que je lui ai laissé sur les lèvres l'on peut-être enseignée une excellente leçon.

Mathéo : pour ta robe de ce soir, nous changeons de boutique ou dois-je la retrouver ici.

Hanna : si y'a dans cette boutique une robe qui te fait plaisir, je la porterai pour toi.

Mathéo : suis-moi.

~ À la maison ~

Mathéo : Hanna as-tu terminé ?

Rumy : patience, elle doit prendre son temps.

Mathéo : j'ai hâte de la voir.

Pendant toute la soirée, j'ai pas arrêté de penser à mon ex. Devant le miroir, je me trouve transformée dans ma nouvelle robe. C'était de cette façon qu'il aimait quand je m'habille. Je me demandais comment Mathéo allait réagir en me voyant.

Mathéo : Hanna, as-tu encore pour longtemps ?

Hanna : j'ai terminé.

Je me regarde une fois de plus. Je souris à moi-même. J'applique du rouge à lèvres avant de sortir.

Rumy : elle est là.

Mathéo était de dos. Il se retourne pour me regarder. Ses yeux illumine.

Mathéo : oh wow !

Sourire un peu gênée.

Moi : quoi ?

Mathéo : tu es magnifique.

Moi : merci.

On se regarde tous les deux pendant un moment.

Moi : alors, on y va où veux-tu continuer de m'observer de cette façon.

Mathéo : je...

Il se montre un peu embarrassé. Je marche jusqu'à lui et prend sa main.

Mathéo : le noir te vas si bien.

Moi : merci.

Rumy : amusez vous bien.

Moi : d'accord.

Rumy : eh Matt, n'accepte plus qu'elle consomme du vin. Elle n'est pas habituée à tout ça.

Moi : Rumy...

Rumy : non, c'est pas négociable. L'autre fois ça n'a pas été très beaux à voir.

Mathéo : un verre ça ira.

Rumy : bon d'accord peut-être bien. Mais pas plus. Hum!!

Moi : merci.

Je lui touche la joie avant de sourire.

Rumy : bonne soirée.

Mathéo me conduit dans sa voiture, il ouvre la portière.

Moi : merci.

Mathéo : tout le plaisir est pour moi.

Il ferme et va chercher le volant. En quarante cinq minutes, nous voilà sur les lieux.

Mathéo : après vous madame.

Je descends. Je regarde autour de moi, tout est nickel. Les invités bien vêtu. Des coutumes cravates partout et des robes magnifiques, je savais déjà qu'il s'agissait d'une grande cérémonie.

Ces genres d'organisation où je rencontre plusieurs personnes me rend toujours nerveuse au premier ressenti avant que mon esprit ne s'y habitue. Mathéo le remarque immédiatement.

Mathéo : je vous en prie.

Il me présente sa main droite. Je souris et l'accepte. Nous entrons. Il ya un monde fou là-dedans. Je me crispe dans sa main.

Mathéo : t'inquiète, c'est normal d'être nerveuse à cause de la foule. Mais je suis là.

Cette parole me fait penser à mon ex qui avait dit la même chose il ya des années mais il m'a fait chier, en se comportant comme un gamin à la fin. Je suis heureuse finalement de l'avoir quittée.

Moi : on peut aller de ce côté ?

Je ne sais pas pourquoi j'ai décidé aller voir d'abord les tableaux de portraits familiale plutôt que les portraits des vêtements ou ceux des plantes comme le souhaitait Mathéo depuis le départ. Mais, il m'a suivi.

Nous marchons en silence comme un véritable couple. Les yeux rivés sur nous. Au lieu de l'exposition, je regarde plusieurs peintures. C'est si magnifique.

Mathéo : il me semble que tu aime les portraits de famille ?

Hanna : si j'avais été peintre, je ferai le portrait de ma famille.

Mathéo : puis-je savoir pourquoi ?

Il m'approche et me tiens par la taille. Ça ne me gêne plus qu'il me tient de cette façon, je me suis habituée au fil du temps. Il pose sa tête sur mon épaule alors que je regarde un portrait d'une jolie dame qui veut me ressembler.

_Pourquoi ai-je peur de dire qu'elle me ressemble...

Mathéo : quoi de particulier te fais admirer ta famille ?

Je dépose une main sur sa tête imaginant parler à Ahmed, je lui répond sans faire exprès.

Hanna : quelqu'un m'a dit un jour, il n'y a rien de plus important dans la vie d'un homme que la famille.

Ma voix était tendre et douce.

Mathéo : avait il eu raison ? Aimes-tu ta famille ou tes relations familiales ?

Je pense à ce que Rumy a fait pour moi puis à l'affection qu'il soit entrain de me témoignez. Je réponds sincèrement.

Hanna : Il avait raison, je me rends compte maintenant.

Mathéo : puis-je savoir qui était cette personne ?

Je n'ai jamais parlé de mon ex à Mathéo. Rumy non plus n'a rien dit à ce sujet à son cousin. Il était là, juste pour un moment. Il avait six mois de repos et devrait retourner travailler, car il un homme en ténu.

Pendant ces jours de repos, il avait voulu travailler avec son grand frère qui venait de signer un contrat avec une grande entreprise. C'était la simple raison qui l'a poussé à vouloir d'un tableau pour son nouveau bureau.

Hanna : um, oublie cette personne. Elle n'a plus d'importance aujourd'hui.

Mathéo : tu es bien certaine de toi? Tu ne veux pas parler de cette personne ?

Hanna : je suis certaine.

Il m'observe en silence sa tête sur mon épaule. L'avoir derrière moi créé des ondes sur mon corps que je veux éviter.

Hanna : um, puis-je avoir mon seul verre de whisky ?

Mathéo : si tôt ?

Hanna : oui. Je veux être en forme, je suis un peu encombrée là.

Mathéo : d'accord, je vais chercher deux verres pour nous deux.

Je pousse un sourire. Il s'en va.

Je retourne vers le grand portrait de moi. Mathéo n'a pas peut-être remarqué qu'il s'agissait de moi parce que, j'ai tressé les rasta. Tout chez cette femme c'est bien moi.

C'était moi lors de mes 22, 23, 24 ans. Je regarde partout avec la fâcheuse impression que ce soit lui, qui m'aurait dessiné.

_ Pourquoi suis-je venue ici ? Je me demande intérieurement.

Je quitte rapidement l'endroit. Je vais voir de l'autre côté. De ce côté là, il y avait un portrait isolé. Il n'y avait encore personne là-bas pour regarder. Je monte bien que tremblante.

Lorsque je contourne la photo, je fus stupéfaite. Mon souffle s'arrête. C'était bien moi dans mon 25 ème année. Je regarde la signature de l'artiste, je ne suis pas suprise de voir [ ASA ]

Mon cœur commence à accéléré. Quand a t'il réalisé ce portrait de moi. C'était identique comme j'étais habillée au magasin de vêtements ce matin. Sauf qu'il a corrigé mon vêtement, il mit une robe descente.

Ahmed : bonsoir madame !

Je sursaute sans le regarder. Ciel pourquoi il me cherche celui-là.

Ahmed : il vous plaît ce tableau ?

Je serre mon sac à main. Je me demande s'il ne m'a pas encore reconnu. J'ai les mêmes tresses à la fin ! Je décide répondre sans lui regarder.

Hanna : c'est vous qui l'avez fait, ce tableau ?

Ahmed : oui pour ma meilleure amie et la fille de mes rêves dont j'ai perdu.

Aussitôt, je me retourne pour le regarder. Je suis en haut et il est en bas. Nous nous regardons silencieusement.

Ahmed : je l'ai fais pour toi.

Je regarde cet homme qui essaie de revenir dans ma vie à tout prix. Deux rencontres, deux souhait de revenir dans ma vie. Moi je ne le veux plus. Je garde les mâchoires serrées.

Mathéo : Hanna, j'ai ton verre. Attend, je te cherchais là et tu es ici !

Monsieur Ahmed tourne la tête pour le regarder puis il me regarde. Je lui ai déjà dis qu'il était impossible que je revienne avec lui mais on dirait qu'il ne veut rien entendre.

Hanna : bébé, je suis désolée de m'avoir déplacer sans t'en informer.

Mathéo ne comprends rien.

Hanna : C'est juste que les artistes de ce pays sont fous de ta future fiancée.

Ahmed serre les mâchoires. Je descends et le traverse comme un inconnu.

Mathéo : tu m'expliques ?

Je prend mon verre de whisky.

Hanna : la seule personne que certains d'entre eux ont vu pour portrait ; c'est moi.

Mathéo : comme tu parles, ça me revient en tête que cette fille de tout à l'heure te ressemblait beaucoup.

Hanna : mais c'est pas moi. Je ne suis pas cette personne sur ces portraits.

Mathéo : bon si tu le dis...

Je regarde Ahmed une dernière fois. Par express, j' entrelace mes doigts avec ceux de Mathéo.

Hanna : Comme tu as entendu. Ai-je murmuré.

Mathéo : Okay !!

Hanna : tu viens, nous allons regarder le portrait des vêtements maintenant. Je serrai plus à l'aise.

Nous partons en le laissant tout seul.

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