

Chapitre 1
PVD Ahmed
Je m'appelle Ahmed Silvain, j'ai 32 ans, je suis milliardaire mais ma vie n'est pas rose comme elle le devrait. En gros, je souffre d'un manque d'affection.
Il y'a deux ans, j'étais fou et amoureux d'une petite gamine de 18 ans. Elle ne m'a jamais vraiment apprécié.
J'ai fait beaucoup d'erreurs de mon côté, juste pour l'avoir. Lorsque j'ai appris son secret qu'elle avait diminué son âge pour se passer pour une gamine, nos vies ont divagué. Nous nous sommes faîtes beaucoup de mal. Et à la fin, nous avons fini par divorcer.
Quelques mois après...
Ahmed : grand-mère, il m'a été rapporté que tu refuses tous tes repas et tes médicaments.
Elle ne répond pas.
Ahmed : veux-tu que je te nourrisse ?
MaMi : sort de ma chambre.
Ahmed : j'ai apporté de quoi te nourrir.
Je m'assoies dans son lit. Elle est assise les mains attachées autour de sa poitrine. Depuis ma séparation avec Hanna, elle se torture l'esprit avec des idées stupides, comme quoi, son meilleur ami aurait des regrets depuis son lieu de repos. Tout cela n'est que des histoires.
Madeleine a préparé du riz à la noix de coco. Je dépose le plateau dans le lit pour la nourrir. Je tiens la cuillère et va chercher du riz.
Ahmed : ouvre la bouche Mami.
Elle repousse nerveusement la cuillère puis le plateau et l' assiette qui tombe et se brise en morceaux. Je me lève rapidement.
MaMi : je ne veux rien de toi Ahmed. Va chercher Hanna.
Elle pleure.
Ahmed : je ne veux plus entendre parler de cette fille grand-mère !
MaMi : je ne veux non plus entendre parler de toi Ahmed.
Elle me tourne le dos et s'allonge malheureuse. Je la regarde tristement. Depuis mon enfance, elle a toujours été là pour moi, jamais elle n'avait agit de la sort même quand je faisais des erreurs. J'essaie de la toucher, elle me repousse. Nerveusement, je me retire.
Ahmed : Georgette, Ima.
Les filles / oui monsieur...
Ahmed : je vais sortir, occupez -vous de ma grand-mère.
MaMi : laisses-moi retourner à Zigoulou...
Ahmed : tu es déjà vieille pour rester seule au village grand-mère.
MaMi : non, je ne serai pas seule. Hanna sera avec moi.
Ahmed : je t'interdis de la revoir.
MaMi : tu as tort de me refuser quoique ce soit. Surtout de rencontrer ma belle-fille.
Ahmed : je ne vais pas me répéter, cette fille n'est plus ta belle-fille.
MaMi : laisses-moi retourner au village Ahmed. Tu sais, je ne t'ai jamais rien refusé. Pourquoi me traites tu aussi mal pendant ma vieillesse ?
Ahmed : je n'ai rien fait. C'est toi qui essaie de t'affligé des peines inutilement à cause d'une personne sans importance.
Elle s'assoit et crie.
MaMi : ma belle-fille n'ai pas une personne inutile !
Elle pleure. Je la regarde. Je n'ajoute pas de mots.
MaMi : c'est ta nouvelle femme qui est inutile. Elle n'est pas une Ahmed. Ça sera toujours Hanna et personne d'autre.
Je marche jusqu'à elle. Je m'assoies dans son lit. Je touche ses mains.
Ahmed : Mais moi, je ne l'aime plus grand-mère. J'ai divorcé d'elle. Accepte celà.
MaMi : Ahmed, tu peux toujours aller la voir. Demande lui de revenir et fais bien les choses.
Ahmed : c'est impossible grand-mère.
MaMi : pourquoi ??
Ahmed : parce que je la déteste.
Elle me repousse. Je bouge un peu et laisse ses mains. On se regarde et ses larmes commencent à remplir sur son visage.
MaMi : tu détestes la femme que je t'ai lié avec ??
Ahmed : Oui grand-mère. Elle m'a beaucoup blessé et je la déteste pour ça.
MaMi : Snifff... Sniff...
Ahmed : Grand-mère...
MaMi : ne me touche pas.
Ahmed : écoutes- tu ne peux pas me rejeter parce que je déteste les personnes qui m'ont fait souffrir, non?
MaMi : Snifff... Snifff...
Ahmed : Mami..
MaMi : Hanna...
Ahmed : Grand-mère.
MaMi : Hanna ma chérie...
Je reste silencieux.
MaMi : Hanna revient à la maison.
Ahmed : je ne pourrai plus l'aimer même si elle revient. Dis-je.
Elle se fâche et me regarde.
MaMi : tu sais quoi Ahmed, je te maudit aujourd'hui.
Ahmed : Mami s'il te plaît...
MaMi : oui...je vous maudit tous les deux. Vous serez toujours amoureux l'un de l'autre jusqu'à la fin de vos jours.
Je ferme les yeux.
MaMi : vous êtes liés par cette parole prononcée aujourd'hui par une maman en colère. Vous ne pourrez jamais vous regarder deux minutes sans ressentir le besoin d'aller prendre l'autre dans les bras.
Ahmed : S'il te plaît grand -mère arrête ces bêtises !!
MaMi : aucun homme ni aucune femme ne pourra vous séparer.
Ahmed : je suis déjà marié, grand-mère.
MaMi : Aucune femme ne pourra faire battre ton cœur comme Hanna le fera.
Ahmed : c'est pas vrai...
MaMi : aucun homme ne pourra faire battre son cœur comme toi tu le feras.
Elle me touche à la poitrine. Je regarde son index sur ma poitrine et secoue la tête.
Ahmed : ça aussi c'est faux...elle m'a quitté...elle est partie malgré mes supplications.
MaMi : même si vous vous perdez de vu pendant des années, votre amour ne changera jamais, jamais, jamais...
Elle se met à tousser incontrôlablement.
Ahmed : grand-mère s'il te plaît arrête ce drame maintenant ! Ne parles plus. Ne te fâche pas. C'est pas bon pour ta santé.
MaMi : tu te battras contre mille hommes pour la garder près de toi et la protéger car c'est ton devoir.
Ahmed : ça l'était peut-être par le passé. Ça ne l'ai plus aujourd'hui.
MaMi : tu feras beaucoup d'erreurs mais tu réussiras de l'avoir et c'est ainsi qu' elle va te reconquérir crois-moi.
Ahmed : Mami...
MaMi : enfin que celà arrive, je te fais la promesse de ne plus parler jusqu'à ce que tu la ramènes à la maison et que tu l'épouse.
Ahmed : arrête grand-mère ! Tout ça c'est absurde voyons !
Je continue de bavarder jusqu'à m'en rendre compte qu'elle a commencé à mettre en pratique ses promesses de vœu de silence. Elle se lève pour la douche.
Ahmed : Mami tu blagues, j'espère !!
Elle marche calmement jusqu'à dans la salle de bain. Elle ferme sans me répondre. Je fais face à cette porte, je peux rien faire. Je suis impuissant.
Ahmed : Nettoyez- moi ce bazar. Dis-je en sortant de la chambre.
J'arrive dans ma nouvelle chambre conjugale. Je vois Angeline entrain de manipuler son portable allongée dans le lit. Je l'ignore et va prendre un bain. Ce soir à 22 heures, j'ai accepté pour la toute première fois, faire une sortie l'or de l'exposition de mes tableaux.
Je ne sais ce qui me pousse à y aller mais j'y vais quand-même, même si ce soit étrange pour moi-même d'y assister. Je reviens de la douche, je veux m'habiller. Angeline arrive derrière moi. Je suis assis dans le lit en serviette. Elle s' agenouille derrière moi.
Angeline : mon amour, où vas-tu ?
Elle passe ses doigts sur mes épaules et les fait descendre jusqu'à mon torse. J'ai des nerfs tendus lorsqu'elle me touche de cette façon.
Ahmed : nous avons une sortie à faire ce soir mais je vais d'abord y faire un tour, histoire de vérifier que tout va bien.
Angéline : oh ! C'est de cette soirée dont tu m'as parlé hier soir?
Elle est toujours comme ça celle-là. Elle ne sait rien mémoriser. Tu lui dis quelque chose aujourd'hui, demain elle oublie. Je me demande pourquoi je l'ai même épousé. Elle est bonne à rien, inutile comme l'a dit ma grand-mère. Je secoue la tête.
Ahmed : oui.
Angeline : oh bébé, vas-tu m'amener avec toi?
Je serre les mâchoires. Je l'avais déjà invité pourtant. Dommage, je dois le faire encore.
Ahmed : oui, oui tu viendras avec moi ce soir puis-je m'habiller maintenant ?
Elle se retire un peu. Elle s'assoit dans le lit or j'attends qu'elle sorte de cette chambre.
Ahmed : Puis-je m'habiller ?? ai-je demandé agacé.
Angeline : veux- tu que je sorte ?
Je reste silencieux.
Angeline : pourtant nous sommes mariés...
Ahmed : s'il te plaît ne commence pas. Sors et laisse -moi m'habiller.
Elle ne bouge pas. Je m'énerve et cherche la route de la douche. Je m'habille et reviens, elle est debout.
Angeline : Hanna avait raison...
Je serre les mâchoires sans attendre le quatrième mots. Elle regarde mon visage et prend peur mais elle ose.
Angeline : depuis notre mariage, tu ne m'a jamais touché Ahmed. Pourquoi ? As-tu encore des sentiments pour ton ex femme ?
Ma colère augmente mais je décide de me contrôler. Je me regarde dans la glace et noue ma cravate tranquillement.
Angeline : tu me donnes des bijoux, de l'argent mais tu oublies le plus important.
Je pars chercher ma montre noire. Je la noue également sur mon poignet en l'écoutant dans le silence.
Angeline : ces bijoux ne représentent rien pour moi si je ne t'ai pas toi. Je n'aime pas ce qui se passe entre nous Ahmed !
Je me retourne et la regarde.
Angeline : désolé, um...je voulais dire...um, monsieur Ahmed.
Ahmed : tu sais quoi Angeline ! L'on c'était mise d'accord. Tu joue uniquement à ce jeu. Tu n'es vraiment pas ma femme, compris !
Angeline : Attendez...je ne comprends pas.
Ahmed : JE NE VEUX PAS D'UNE FEMME DANS MA VIE. ES CE CLAIR MAINTENANT !!!!
Angeline : oui...
Ahmed : alors, si tu as des besoins corporelle, tu peux les satisfaire ailleurs car moi j'ai fini d'aimer. Je n'aime personne et je n'attends de l'amour de la part de personne. Est-ce claire ???
Angeline : compris.
Ahmed : pour l'erreur que tu viennes de commettre, celle de me toucher après mon bain. Ne le refais plus jamais, compris ?
Angeline : c'est entendu.
Ahmed : bien ! Je vais continuer de te couvrir d'argent et des bijoux si tu joues bien ton rôle.
Ahmed : en passant, tu es déjà la maîtresse de maison bien respectée, ne jette pas par les fenêtres ta chance de devenir riche. Compris !
Angeline : d'accord monsieur.
Ahmed : la moindre erreur de ta part, je te remplacerai comme je l'ai fais avec Ha...peu importe. Compris !
Angeline : c'est entendu.
Ahmed : bien !
Je récupère mon portefeuille, je lui file quelques billets d'argent pour que son sac à main soit toujours bien rempli d'argent. Elle est contente.
Ahmed : Arsenal viendra te chercher vers 21 heures. Tâche d'être présentable.
Angeline : d'accord monsieur.
Je sors de la chambre. J'entre dans ma voiture. C'est bizarre d'avoir Arsenal au volant plutôt que Joël mais comme les jours passent, je comme à m'habituer de leur absence à tous les trois; Hanna, Joël et Rumy également.
Pensant à la parole de ma grand-mère, je secoue la tête. Je ne crois pas à un seul mots. Personne ne peut maudire des gens pour qu'ils aient des sentiments éternel. Tout ça, j'appelle ça dès suspicions vanitaire. Des pensée sans valeur. Rien de celà n'arrivera je suis persuadé. Subitement, Arsenal arrête la voiture.
Ahmed : c'est quoi?
Arsenal : monsieur c'est votre épouse. Elle est revenue à Zola.
Ahmed : mon épouse ?
Arsenal : oui...
Ahmed : où est- elle??
Arsenal : regardez, là voilà qui se dirige dans un supermarché marché. Elle est accompagnée d'un homme ou c'est d'un ami.
Je deviens furieux en observant la scène depuis ma bagnole. Je reconnais ses belles longues jambes nues. Elle est souriante et semble joviale avec cet inconnu.
Ahmed : NON SI JE NE SUIS PAS HEUREUX, ELLE NE LE PEUT PAS NON PLUS.
Dis-je jaloux. Je crispe mes doigts.
Arsenal : Pardon ?!
Ahmed : Arsenal, conduit moi à elle. Dis-je le cœur serré.
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