04. Je t'aime

Nous arrivons à la résidence Hill. Le fils prodigue retourne à la maison après 15 ans. Papa et maman sont contents de le recevoir. Sa sœur est heureuse, les servantes et servants également. Tony descend de sa grosse voiture et va prendre ses parents dans ses bras.

Sa mère lui couvre des baisers comme s'il soit un petit garçon. Pendant quelques minutes, ils m'avaient oublié, c'était come si je n'existais pas or j'étais là. Ils s'apprêtaient tous à entrer à l'intérieur lorsqu'il s'est souvenu de moi. Il retourne me chercher par le bras.

_ Eh, Rosa, viens-là...tu sais te faire distrait que l'on fini toujours par t'oublier. Me reproche amicalement Tony.

Il n'a jamais aimé que je sois aussi timide. Il adorera que je sois éveillée et dégagée. Mais en présence de plusieurs personnes, j'ai toujours été cette petite fille là qui se cache derrière les autres parce que la masse me rend nerveuse.

_ Elle ne changera jamais. Renchérit la maman de Tony en souriant.

Elle me connait également sur mes mauvaises habitudes d'être casanière et timide. Elle me touche les joues avant d'entrer à l'intérieur.

_ Venez. Monsieur Hill nous invite.

Lentement, Tony me conduit à l'intérieur. Je lui regarde et lui souris tendrement. Il sait se montrer doux et gentil avec moi.

...

Dans le salon, les parents de Tony l'ont posé des questions sur sa formation et les difficultés qu'il aurait rencontré. Il a tout expliquer. Il les a également informé de sa volonté de travailler désormais dans notre ville. Il ne désirait plus retourner à l'étranger.

_ Vas-tu travailler maintenant dans ton hôpital ? Demande sa sœur.

__ Oui. J'ai été trop éloigné de la maison, de la famille, de mes amies. Dit il en se retournant vers moi.

__ Ah , ah, rigole Martine. Veux-tu dire de ta copine !

Il sourit et baisse son regard. Je suis un peu nerveuse car j'aurais voulu qu'il donne une réponse à cette exclamation de sa grande sœur.

__ Alors ? Demande son père. Tu veux vraiment rester dans la ville sérieusement ?

__ Oui papa, je suis ici pour rester définitivement à la maison avec vous.

__ C'est une bonne chose. Dit Mme Hill. Nous voulons déjà que tu te trouves une copine , je veux une belle fille et des petits enfants.

__ Maman... C'est trop tôt encore non?

Pleure Tony en grimaçant comme un gamin. Il explique avoir besoin du temps pour respirer et se reposer puis il pourra se trouver une fiancée. Ses parents sont d'accord avec lui mais Martine me choque en déclarant :

__ Pourquoi chercher loin Tony, ta copine est déjà ici. Il suffit de te reposer et de lui parler. Je suis certaine que vous trouverez un terrain d'entente car vous êtes amoureux.

__ Ils sont amoureux !!

Leur parents s' exclament. Tony me regarde. Je baisse immédiatement les yeux contre le sol. Qu'allait il répondre à celà. Moi je suis amoureuse de lui et je l'avais déjà dis à sa grande sœur, je ne sais pas quels sont ses sentiments pour moi.

__ Non papa, dit il. C'était un amour d'enfance, aujourd'hui nous avons grandis. C'est certain d'ailleurs que ma meilleure amie a déjà quelqu'un dans sa vie.

Je me retourne pour le regarder. Si je lui avoue être à son attente, vas t'il me croire ?

__ Rosa, tu vois quelqu'un d'autre ? Demande Mme Hill.

__ Non. Martine a répondu à ma place. Elle est amoureuse de mon frère.

__ Comment le sais tu? Demande Mme Hill.

__ Elle me l'a dit. Martine répond avec un large sourire.

__ Es-ce vrai? Demande monsieur Hill.

J'étais sur le point de répondre lorsque Tony m'a interrompu en me retenant par le bras.

__ Ne sois pas gênée Rosa. Tu as le choix de répondre ou ne pas répondre. Ne les laisse pas te déranger.

__ Oh toujours aussi protecteur. Martine lâche.

__ S'il te plaît, Martine. Pleure Tony.

__ Quoi, je dis la vérité, non ? Elle pointa.

__ Je dois me rafraîchir. Dit Tony en se levant.

Je lève les yeux pour le regarder. Il me sourit avant de suivre son chemin. Deux servantes le conduit vers sa nouvelle chambre. Mais à mis chemin, il s'arrête et me regarde. Je lui regarde sans comprendre. Je détourne mon regard et le pose vers la porte de sortie parce que ses parents et sa grande sœur me regardaient également.

__ Que fais-tu ? Martine me questionne.

__ Quoi ?? Je demande naïvement avec les épaules levées.

Elle soulève les yeux en direction de Tony avec un petit sourire aux lèvres. Je refuse de regarder Tony. Je fais passer nerveusement quelques brins de mes cheveux derrière mon oreille droite.

__ Il t'appelle. Martine répond.

Je tourne la tête pour regarder finalement, Tony. Il n'est pas gêné de me regarder de la sorte devant ses parents. Je détourne rapidement mon regard car son regard à lui; me fait fondre d'amour. Je gèle comme une crème exposé au rayon de soleil quand il le regarde de cette façon.

__ Vas-y. Martine insiste.

__ Non. Je refuse en secouant la tête.

J'ai peur de ce que penseront ses parents de moi. Une amie qui se trouvait dans la chambre de son ami le premier jour de son retour en ville. Ça semblait juste suspect par rapport à ce que leur fille leur avait déjà d'abord dit me concernant.

Tony savait que je n'allais pas me lever de là. Que j'étais clouée par la honte même si j'avais vraiment envie de me retrouver dans toute seule avec lui. Il est alors venu me chercher lui-même.

__ Viens-là. Dit il en me portant dans ses bras.

Un léger cris incontrôlé, s'échappe de mes lèvres. Je ferme rapidement mes lèvres en croisant le regard de son père. Puis serrant mes lèvres, je passe mes mains autour de son cou.

__ Ah, voilà, qu'est-ce que je disais papa. Tony a déjà son amoureuse. Déclare Martine à voix haute.

__ Je vois ça. Son père repond alors que Tony me conduit dans sa chambre.

Pour notre défense, il répond :

__ Elle est ma meilleure amie.

Je lui regarde et souris. Son père lui demande si ça s'arrêtait là, il répondu par un l'affirmation. Sa maman dit vouloir voir jusqu'où ses réponses mensongères arriveront. À celà, il ne répond pas mais il dit :

__ Je t'aime maman. Dit il puis il me regarde et me murmure :

__ Je t'aime également.

Je rougis ne sachant pas si c'est en amoureux dont il parle ou c'est en amitié mais je me colle à lui et profite de la bonne ambiance qu'il entre nous. Je le laisse me conduire dans sa chambre pendant ce temps, mon corps brûle de passion pour lui. Jamais encore, un homme ne m'avait ténu dans ses bras pour le conduire dans une chambre.

Mon cœur bat la chamade.

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