03. Le retravaille des amoureux

Une semaine plus tard....

Avec l'argent que m'a donné Martine, j'ai réglé une part de mes dettes. Mais c'est pas pour autant que j'ai l'esprit tranquille.

_ Vous allez rester avec Anita. Je vais allez à la fac et je vous garderez beaucoup de cadeaux à recevoir si seulement vous étiez sage .

Je les ai acheté une personne qui peut rester avec eux lorsque je suis absente. Ils sont des enfants spéciaux. Ils se sentent différents lorsqu'ils se retrouvent avec les autres. De temps en temps, je dois les expliquer qu'ils sont normaux.

Anita est une bonne personne. Elle leur comprends et travaille beaucoup leur confiance. Je la considère comme une sœur. Si seulement j'avais d'argent, je ne serai pas obligée de la renvoyer. Si je m'apprêtais à le faire, c'est uniquement parce que j'ai pas d'argent pour payer ses services.

_ Anita, je serai de retour à 12 heures pour te libérer également.

_D'accord.

Je sors de la maison. En vérité, je ne vais pas à l'université. Je suis entrain d'aller déposer mes CV dans des entreprises. J'espère que la chance me sourira dans l'une de ces entreprises.

Après avoir passé de porte par porte avec un long file d'attente. J'ai réussi à déposer mes dossiers dans dix entreprises différentes. Il est déjà 13 heures. J'ai promis 12 heures pour libérer Anita.

Je sors en courant de la dernière entreprise. Je fais les stop aux taxi mais personne ne s'arrête. Je vois des voiture des hautes personnalités de la ville. Je baisse mon bras.

Après vient un autre taxi, il était ensemble avec une grosse Land cruiser blanche. Je stop le taxi en ignorant la grande voiture blanche.

_ Taxi, taxi.

Le taxi me traverse. La belle voiture blanche me traverse également. Nous sommes en saison pluvieuse, la pluie commençait à jetter des gouttes. J'ai entre mes mains, mon sac noir et quelques journaux y sont dedans.

J'ouvre le sac et prends un journal pour me cacher de la pluie. Il ya un vent de malade qui fait courir tous les habitants. Au lieu de retourner à l'intérieur, j'espère plutôt trouver un taxi.

En regardant de l'autre sens, je remarque la grosse voiture toujours garée. Soudainement, elle fait marche arrière. Mon cœur rate un battement lorsqu'elle s'arrête devant moi.

Les vitres descentes. Je suis gênée, je regarde ailleurs. Aussitôt les portières souffrent alors que la pluie avait commencée sérieusement. Un homme sort de la voiture. Il portait des lunettes, il est très grand avec une carrure imposante. Une démarche de pro.

Est-ce que je connais cette personne ? Pourquoi faisait il battre mon cœur sans avoir vu son visage...

L'homme tenant un parapluie noire dans la main marchait avec elle sans l'utiliser. J'avais l'impression qu'il voulait d'abord se mouiller. Lorsqu'il arrive en face de moi, il ouvre le parapluie qui me protège des gouttes d'eau tandis que les frissons de sa présence ont provoqué un affaiblissement au niveau de mes doigts et de mes jambes. J'ai laissé échapper tous les journaux dont je tenais.

_Salut Rosa Maria.

J'ouvre rapidement mes yeux dans l'incroyable. Ce petit nom, seul Martine, Élisa et Tony le connaissaient. Qui est cet homme?

_Tony !

_ Eh bébé, j'ai crû un instant qu'il n'y avait plus de la complicité entre nous.

Il enlève ses lunettes. Je le reconnais. C'est vrai, la dernière fois que je l'avais vu, il était très jeune...Oh mon Dieu, cette fois-ci, il est devenu aussi grand qu'un baobab.

_Tony, je pleure son nom. Je me jette dans ses bras sans plus attendre.

Pdv Tony

Après 15 ans d'absences sans donner de mes nouvelles, j'ai pensé qu'elle m' aurait déjà poussé loin de son cerveau. Je suis très intéressé de la voir toujours aussi fragile dans mes bras.

La dernière fois que nous nous sommes vu, elle était si jeune mais très belle. Aujourd'hui, je découvre une véritable reine de beauté.

Au début, j'ai crû confondre voilà pourquoi je suis passé sans m'arrêter. Mais lorsque quelque chose vous appartient, même si vous passé un siècle loin de cette chose, le jour où vos yeux se repose sur elle, la connexion se renouvelle.

En la tenant dans mes bras, nos souvenirs d'enfance et nos petits moments de faiblesse autre fois enfantin renaissent en moi. Ils renaissent aujourd'hui, pas pour l'embrasser uniquement mais aussi pour la connaître en toute intégralité.

C'est fou comme elle me fait ressentir des choses qu'aucune autre femme n'avait encore susciter en moi. Sous cette grande pluie, le vent transporte son doux parfum jusqu'à mes narines. Je dépose mon menton au milieu de sa tête,

Je profite de l'odeur parfaite de ses cheveux. Pendant ce temps, nos corps entrelacés produisent réciproquement de la chaleur qui lutte contre le grand froid de cette tempête qui s' abat autour de nous.

Comme c'est merveilleux de l'avoir retrouvé.

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Pdv Rosa

C'était si paisible de me retrouver dans ses bras. Son odeur n'a pas changé, il a juste grandi. Je me souviens toujours de cet odeur, l'odeur de mon enfance.

Lorsque nos parents étaient absents, j'allais toujours jouer avec Tony où il venait le faire avec moi dans notre jardin commun. C'était aussi de la même façon dont il me prenait tendrement dans ses bras.

Souriante, je ressentais l'envie de rester ainsi pour toujours. Ne jamais quitter ce corps. Un corps autre fois si petit mais aujourd'hui, il est devenu si large, si dur, si fort.

_ Il pleut sérieusement ma roselière, allons -nous restez dans cette pluie encore pour longtemps ? Je te suggère de m'accompagner dans la voiture.

Oh mon Dieu pleurai-je dans mon intérieur. Je ne voulais pas me séparer de mon meilleur ami. Non !

_ Rose, on y va. Dit il.

_ Okay. Je répond et pourtant je ne le laisse pas partir.

_ Ma chérie tu m'entends.

Il me tapote sur les épaules.

_ Oui.

Je répond et le laisse partir enfin. Il me tient par la main et me conduit jusqu'à sa voiture. Je regarde la taille de cette voiture, je suis émerveillée. C'était claire qu'il était devenue riche.

_ Cette voiture est la tienne ? Demandai-je.

_Oui.

Je le savais. Il était parti pour très longtemps, pour ses études de la médecine. Je suis quasi certaine qu'il est devenu un très bon médecin. Tony a un sacré caractère, il connait s'inquiéter pour ses proches et prendre soin d'eux.

Lorsque nous étions enfants, il me faisait déjà des soins médicaux lorsqu'il m'arrivait de tomber à vélo. Il me portait dans ses bras jusqu'à la maison et prenait grand soin de mes blessures. Quelques part au fond de moi, j'ai toujours sus qu'il deviendra un grand docteur.

Je m'assoie dans la voiture avec ce même sourire. Il s' assoir également. Nous commençons le chemin. Mon téléphone vibre. C'était un message d' Anita. Je l'avais promis de rentrer tôt. J'étais déjà à trois heures de retard. Regardant le chemin qui mène vers la maison de ma grande sœur, je voulu que Tony prenne un raccourci.

_ Non madame, je t'amène avec moi à la maison.

_ Écoute Tony, j'ai laissé les enfants avec leurs nourrices. Elle ne devrait plus être là jusqu'à cette heure.

_ Est-ce que celà arrive chaque jour qu'elle passe plus de temps chez vous?

_ Pas tout le temps et je ne veux pas non plus abuser de sa gentillesse. Elle pourrait se mettre en colère.

_ Ça va lui passer. Elle ne pourra être énervé pour toute une décennie mais toi tu ne pourras retourner chez toi sans m'avoir accompagné d'abord à la maison.

_ Tony...

_J'insiste.

Il me sourit et je cède à sa demande. Je prends la peine d'envoyer un message à Anita. Je l'explique en quelques mots ce qui se passe. Elle m'en un message rassurant disant qu'elle attendra.

Je souris à son message puis je verrouille mon portable. Tony me regarde.

_ Tu vois, c'était pas si difficile de la convaincre de rester avec les enfants en ton absence. Il fallait simplement demander.

Je lui souris...

J'ai cet mauvais habitude, je ne sais pas demander. Depuis notre enfance, nos parents nous ont enseigné à ne rien demander. Nous étions indépendantes et tout celà me semblait bien.

Je ne demandais jamais si bien qu'après le divorce de nos parents, Élisa et moi avions gardé cet habitude à ne rien demander. L'on se contente uniquement de ce que nous avons.

Aujourd'hui encore, j'ai gardé cet habitude et c'était si surprenant pour moi qu'il s'en souvient que je n'ai pas changé mon habitude. Celà signifiait également qu'il se souvient de nos promesses d'enfance.

A-t-il le même sentiment pour moi et a t'il changé avec le temps. Je lui regarde silencieusement alors qu'il me conduit dans la résidence Hill.

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