Chapitre 9 Bonjour, Monsieur le président !
Laurine a jeté un regard de dédain à Sébastien et a dit à Mireille :
— C’est le salaud qui a trompé ma sœur et s’est enfui avec l’argent qu’il a demandé à mon père il y a cinq ans ! Peut-être qu’il a épuisé son argent, alors aujourd’hui il est allé chez nous pour harceler ma sœur, mais bien sûr que mes parents l’ont expulsé.
Mireille a dit avec étonnement :
— C’est l’homme qui a souillé ta sœur ?!
À peine les mots achevés, Mireille s’est rendue compte que Sébastien était juste devant elle, alors elle s’est empressée de dire d’un air embarrassé :
— Oh, je suis désolée !
— Mireille, tu as juste dit la vérité, pourquoi t’excuses-tu auprès de ce bâtard ? a dit Laurine avec indifférence.
Mireille a jeté un coup d’œil à Sébastien, et a dit :
— Je suis vraiment désolée, notre entreprise n’est pas à court de personnel maintenant, s’il te plaît, retourne !
Sébastien savait bien que cette femme se rangeait du côté de Laurine et voulait le chasser. Après tout, cette entreprise venait juste de se créer, et il était grand temps de recruter abondamment, comment était-ce possible que ce ne soit pas à court de personnel maintenant ?
Mais Sébastien se fichait de leurs paroles.
Maintenant, tout le Groupe Mélostien lui appartenait. Même si sans le Groupe Mélostien, les ressources et la richesse qu’il possédait ont déjà dépassé celles de la famille Berthelot.
Alors Sébastien a directement ignoré Laurine et Mireille, et est entré dans l’entreprise.
À cette vue, Mireille a immédiatement bouilli de colère. Elle s’est empressée de l’arrêter et a dit :
— Je t’ai dit que notre Groupe Mélostien ne manque plus de personnel, pourquoi entres-tu quand même ? Si tu continues à avancer, j’appellerai la sécurité !
— Dégage ! a grondé Sébastien d’un air tout glacial.
Effrayé par l’aura menaçante de Sébastien, Mireille ne pouvait s’empêcher de reculer de quelques pas.
Chez les Besnard, Sébastien s’est retenu pour ne pas se fâcher pour Anne et Gisèle, mais cela ne signifiait pas qu’il pouvait supporter n’importe qui.
Contrairement à Mireille, Laurine n’avait pas du tout peur de Sébastien, alors elle a dit avec colère :
— Sébastien, comment oses-tu prendre de telles libertés à la porte du Groupe Mélostien ?!
À ce moment-là, un homme d’âge moyen en uniforme de sécurité s’est approché et a demandé à Mireille :
— Mlle Mireille, qu’est-ce qui ne va pas avec vous ?
Mireille a immédiatement pointé du doigt Sébastien et a dit avec colère :
— M. Léo, cet homme veut entrer de force dans l’entreprise, je soupçonne qu’il complote quelque chose de mal ! Le président du Groupe Mélostien vient aujourd’hui, si tu laisses entrer des méchants dans l’entreprise, tu ne pourras pas assumer la responsabilité au cas où il y aurait un pépin !
M.Léo, effrayé par les paroles de Mireille, a immédiatement parler au talkie-walkie pour appeler ses hommes.
Bientôt, une dizaine de gardes de sécurité bien équipés sont accourus.
Mireille a lancé un regard froid à Sébastien et a dit à Laurine :
— Laurine, allons-y ! a dit Mireille.
Laurine a aussi ricané et a dit à Sébastien d’un air triomphant :
— Arrête de rêver, il n’est pas question que tu entres dans le Groupe Mélostien !
À ces mots, elle est partie avec Mireille.
— Hé mec, dépêche-toi de t’en aller, ce n’est pas un endroit où tu peux venir ! a dit M. Léo d’un air arrogant.
Sébastien a plissé légèrement les yeux et a dit froidement :
— Es-tu sûr de vouloir me chasser ? Tu ne sais même pas qui je suis et pourquoi je suis ici ! Tu n’es vraiment pas au niveau de ta tâche !
M.Léo a haussé les sourcils et a dit :
— Mlle Mireille a déjà dit que tu prévoyais faire quelque chose de mal, il me faut naturellement te chasser !
— Tu crois tout ce qu’elle te raconte ? Ne peux-tu pas faire le discernement toi-même ? Quel connard ! a dit Sébastien froidement.
Quand les gardes de sécurité ont entendu cela, ils ont tous instantanément bouilli de colère et ont crié :
— Mec, nous allons te battre !
M. Léo a également grondé rageusement :
— Frappez violemment ce bâtard ! À mort !
À ce moment, une Audi A8 noire a freiné brutalement à la porte du Groupe Mélostien, et un homme d’âge moyen en costume est descendu précipitamment de la voiture.
Les gardes de sécurité se sont rapidement redressés et l’ont accueilli chaleureusement :
— Bonjour, M. Alexis !
Cependant, Alexis Bettencourt les a directement ignorés et a trotté vers Sébastien tout agité. Puis il s’est incliné devant Sébastien et a dit respectueusement :
— Bonjour, Monsieur le président !
En entendant les mots d’Alexis, Léo et les gardes de sécurité étaient tous pétrifiés.
Alexis était le directeur général, le plus haut dirigeant de cette filiale du Groupe Mélostien, alors il n’y avait qu’une seule personne qui pouvait être appelé par lui comme ça, c’était le président de tout le groupe !
En ce moment, Léo était pâle comme la mort, surtout en pensant qu’il venait de proférer des menaces contre Sébastien.
Alors il s’est immédiatement agenouillé aux pieds de Sébastien et a supplié :
— Monsieur, je suis désolé de ne pas vous avoir reconnu, j’avais vraiment tort, je vous prie de me pardonner cette fois !
Alexis ne savait toujours pas ce qui se passait. Il venait d’apprendre que le président viendrait à l’entreprise, alors il est accouru avec précipitation. Mais il ne s’attendait pas à ce que Sébastien soit déjà arrivé à l’entreprise, et semble avoir des conflits avec les subordonnés.
— Qu’est-ce qui s’est passé alors ? a demandé Alexis avec colère.
Alexis a fait de grands efforts pour devenir directeur général. Maintenant la filiale venait d’être fondée, mais ses subordonnés sont entrés en collision avec le président, alors il était très en colère.
À ce moment, Léo a à nouveau imploré en tremblant :
— Monsieur, je suis vraiment désolé, s’il vous plaît, pardonnez-moi !
Sébastien a dit froidement :
— Va-t’en !
Pendant les cinq dernières années de service militaire, Sébastien a compris la leçon : « Ceux qui font des erreurs doivent être punis. »
Étant donné sa position, il n’avait pas besoin de garder rancune à un chef des gardes de sécurité, mais le Groupe Mélostien était la seule relique que sa mère a laissée dans ce monde, donc personne ne pouvait nuire à son image.
M. Léo voulait encore faire des supplications, mais Alexis lui a donné un coup de pied et l’a réprimandé :
— Décampe, merde !
Alexis se montrait très humble devant Sébastien, parce qu’il a entendu plus ou moins parler de ses rumeurs.
Ensuite, quand les employés ont vu qu’Alexis, leur digne directeur général, suivait de près Sébastien en s’inclinant, ils étaient tous béants d’étonnement.
Ils avaient déjà entendu dire que le président du Groupe Mélostien viendrait à l’entreprise aujourd’hui, donc maintenant en voyant qu’Alexis faisait preuve d’humilité devant Sébastien, ils pouvaient deviner facilement l’identité de Sébastien.
— Quand M. Alexis est arrivé à la Cité J, beaucoup de grands personnages se sont empressés de venir lui rendre visite, mais maintenant il suit un jeune homme ?! C’est incroyable !
— Même si Claude Barnier, l’homme le plus riche de la Cité J vient, il ne recevra pas de tels traitements, donc ce jeune homme doit sûrement être le président !
— Ah oui, le président est très jeune, et il est beau...
L’apparition de Sébastien a fait grand bruit dans l’entreprise.
— Laurine, regarde, la personne que M. Alexis suit maintenant, c’est Sébastien ?
Quand Mireille et Laurine ont fini de confirmer le processus de recrutement, et sont arrivées dans le hall, Mireille a remarqué le dos de Sébastien et a été très étonnée.
Mais quand Laurine a regardé dans la direction que Mireille a pointé du doigt, Sébastien avait déjà disparu au bout du couloir.
— Comment se fait-il que M. Alexis suive ce bon à rien ? C’est impossible ! a dit Laurine en souriant.
Mireille s’est frappé le front et a dit :
— Ah oui, je m’y perds, ce doit être le président ! Seul le président qui peut recevoir de tels traitements de M. Alexis.
Au dernier étage de l’entreprise, dans un luxueux bureau.
Sébastien était assis sur le canapé, les yeux fermés.
Alexis se tenait à côté et a demandé prudemment :
— M. Sébastien, s’il vous plaît, n’hésitez pas à m’ordonner, et je vous assure que vos ordres seront bien exécutés.
— Attends ! a répondu Sébastien froidement.
Cela dit, il ne parlait plus, et ses yeux étaient toujours fermés.
Au bout d’un bon moment, Sébastien gardait encore les yeux fermés, ce qui a mis beaucoup de pression à Alexis.
Alexis était trempé de sueurs froides, très paniqué, et ne pouvait s’empêcher de deviner le sens de « attends » que Sébastien venait de dire.
« Qui attend le président ? Se peut-il qu’il m’ait pris sur le fait ?! »
À ce moment, la porte du bureau s’est soudainement ouverte. Quand Alexis était sur le point de gronder, un homme a directement marché vers Sébastien et lui a tendu un document :
— Sébastien, voilà ce que tu m’as demandé.
Ce n’était qu’à ce moment-là que Sébastien a ouvert les yeux, mais dès qu’il a feuilleté le document, sa mine s’est rembrunie.
