03

J'essaie pour la éniéme fois de la journée de remettre mes idées en place.

En vain.

Hariss ne m'en donne même pas le temps.

Depuis hier matin, quand il m'a trouvé dans la cuisine et m'avait pris, j'ai voulu m'imposer non seulement une remise à l'ordre mais aussi il me fallait comprendre ce qui était entrain de se passer dans ma vie.

Au delà du fait que j'étais entrain de faire une ignominie devant Hariss, je risquais l'intégrité de mes fesses.

C'est la premiére chose qui me vient en tête en ce moment.

Moulanie disait que Hariss était un malade de sexe et moi qui était en manque depuis plus de six mois, je n'arrivais pas à comprendre qu'elle ne pouvait pas suivre, jusqu'à ce qu'en l'espace de deux de tours d'horloge, je passais entre ses mains, de toutes les maniéres possibles.

Tout le monde rêve d'un mec qui baise bien. Et Hariss maitrise la baise.

Voilà...

Et j'ai même honte de le penser.

Mais, il est insatiable. Je ne sais pas où il puisent ses ressources.

Je devrais ressentir un peu de culpabilité en couchant avec le mari de ma jumelle mais bizarrement, mis à part la premiére fois, je me dis même que je prends plaisir à cela. D'autant plus qu'il ne semble pas se rendre compte de ce qui se passe.

Là, je suis emprisonnée dans ses bras car Mr veut dormir mais veut se réveiller entre mes fesses. Du coup, il me tient fermement.

-Ibrahima Hariss Diop, man sa nawlé la deih. Est que doma bayi man tamit ma nélaw?

Je le sentis étouffer un rire derriére moi.

-donc tu ne dors pas?

-non, je me repose, les yeux fermés tout simplement. Mais je ne dors pas.

-ok, mais moi j'ai faim Ibrahima, laisse moi sortir.

-tu recommences?

-quoi?

-je t'ai dit que je preférais Hariss.

-eh bien juste pour l'effet que tu dis que ça te fais, je ne t'appellerai pas comme ça. Laisse moi sortir stp

-je ne pense pas que tu veuilles sortir de mes bras. Je te connaissais plus determinée que ça quand même. Quand c'est non avec toi, c'est non et tuas toujours une maniére sauvage de me le faire savoir. En plus, je ne te tiens pas Moula. Tu veux que je te prenne. Avoues le...

-et si tu avais raison? fis-je en me redressant.

Je mis ma tête au dessus de la sienne et lui caressais les sourcils du bout des doigts.

Qu'est ce qui est entrain de t'arriver Guilanie? Tu étais plus forte que ça.

Je me relevais et me mis sur lui avant d'enlever sensuellement mon top.

Il me regarda profondément et comme à chaque fois, ces derniers jours, en fronçant ses yeux.

Chacun de ses mains caressa alors mes deux seins alors que je me dandinais nochalemment sur son bas ventre qui se leva petit à petit à chacun de mes mouvements.

Le regard de Hariss en ce moment était si encré en moi que je dûs baisser les yeux car j'avais l'impression qu'il devinait là mes doutes...

Je me secouais vite les idées.

Il voulut me retourner et prendre le controle.

Je le bloquais, fermement mais sensuellement, en me frottant à lui.

Il tira sur ma petite culotte. Ce qui me fit un peu mal car ça frottait contre mon entrecuisse.

Il introduisit son pouce en moi tout me remuant.

J'avais des goûts assez sadiques, assez particuliers et être là au dessus de Hariss me donnait envie de me defouler.

Je me levais et entrepris de lui enlever son boxer. Il se souleva délicatement, m'entrainant avec lui et fit glisser le boxeur entre ses jambes. Son membre sauta et j'enlevais le mien aussi.

Je me frottais sensuellement contre sa verge et avançais vers sa bouche alors qu'il était toujours couché sur les oreillers et moi assise sur sa poitrine.

Il tendit sa langue vers mon intérieur et je me levais un peu et il la passa le long de ma fente.

Je respirais fort.

Il me tint alors par les fesses et les pressa tout en léchant ma perle avec sa langue.

Je tentais de m'appuyer au lit pour ne pas tomber car le plaisir commençait à me gagner déja.

Il me suça goulument avant de s'arréter...c'était la premiére fois et là, j'eus peur qu'il ne se rende compte de quelque chose.

Alors sans le laisser réfléchir, je quittait vite sa bouche pour aller me loger d'un coup brusque sur son membre.

Il cria et je remuais le bassin en serrant ma main contre sa gorge.

Il eut une lueur d'encouragement dans les yeux.

Je reculais alors mes fesses doucement jusqu'à ses hanches avant de lui donner un autre coup que je sentis jusqu'à la garde.

-mon Dieu, Moulanie....doucement, fais moi savourer ç...

Et avant qu'il ne termine, je revenais à la charge en enfonçant son membre au plus profond de moi...

j'aime quand c'est à cheval entre la violence et la douceur.

Hariss savait faire les deux à la fois. Il savait souffler le chaud et le froid en moi.

Il me retint par les fesses alors que je tentais de me retirer et plongea son doigt entre mes cuisses cherchant ma perle.

Je me poussais légérement pour pouvoir savourer.

-ouiiii...commme ça...oôooh Harissss

Et pendant ce court moment, il me retourna et s'enfonçant en moi, en ciseaux.

Ce qui me fit trés mal parce que c'était trés puissant.

Il s'accélera m'arranchant des cris sans que je ne le fasse exprés.

Il me pillonait hardimment, avec une lueur de vainqueur qui remplissait son beau visage car il savait là, à cet instant que tout mon corps n'était que volupté, plaisir, future jouissane...

Hariss était beaucoup trop bien logé en moi. On aurait dit que nos deux corps ètaient faits pour être ensemble.

Et je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire quand tout ça devra prendre fin...j'étais beaucoup trop bien là.

Mais en attendant, je contractais les muscles de mon interieur pour le sentir encore plus.

-non...ne me fais pas ça...j'ai pas envie de jouir maintenant....oh putain...si tu continues...

Je me mordillais les lévres puis y passa ma langue et lui dit:

-si je veux, tu jouis tout de suite.

Il me tint alors par la gorge et appuya légérement avec un regard fort, calme et empreint de domination. Oui c'était le mot même. Et sa domination, loin d'être arrongante était trés excitante.

J'ondulais du bassin et lui donnais des a-coups collés au plus profond de lui pendant qu'il serrait sa main sensuellement autour de ma gorge.

-tu ne jouiras que quand moi je te l'aurais ordonné; mais tu vas crier à te rompre...

Et là, se mordant les lévres et avant de terminer, il me donna un autre coup aussi puissant que tout à l'heure avant de terminer sa phrase

-...ta voix...

-Aaaahhhhhh

Il serra sa main encore plus contre ma gorge pour me faire taire...

Il se frotta à ma verge et s'introduit au plus profond de moi.

-s'il te plait...prends moi... en missionnaire....c'est comme ça que je veux te sentir, reussis-je à sortir alors quebsa main était toujours pressée contre ma gorge.

-et moi, je ne veux pas...là je perds le contrôle et mes moyens.

Ma jambe gauche criait grâce...

Il se releva un peu et me tira vers lui par la nuque avant de commencer à me happer la bouche...

Hariss sait être sauvage par moment...j'aimais ça

Nos langues dansaient à l'unisson alors que nos reins rivalisaient d'ardeur. Il me donnait des coups, je les lui rendais de maniére à lui faire comprendre que j'arrivais.

Ses ronronnements se firent alors de plus en plus fort alors que je le sentais grossir à mesure qu'il s'enfonçait au plus profond de moi, me procurant un plaisir indéfinissable...

Je pensais que mon corps ne resisterait jamais à cette onde de gourmandise qui se propageait le long de mon corps, faisant sortir un ouiiiiii que j'avais dû mal à stopper quand Hariss me donna le dernier coup de reins qui le vida lui aussi.

Il promena son visage le long du mien avant de deposer un doux baiser sur mon front.

Nos poitrines se levaient et s'affessaient au même rythme, récupérant petit à petit nos souffles et quand se fut fait, il se retira doucement de moi, me faisant sursauter, comme si on me chatouillait.

-je t'aime Moulanie.

-moi aussi doudou.

Carpe diem Guilanie....en attendant