CHAPITRE 02

PDV de Torres

Aujourd’hui c’est la sélection pour remplacer, Merveille, et Line, on ne sait pas vraiment ce qui leur est arrivé, mon père suppose que les « Surdoués », le gang ennemi au notre, leur a enlevé, pourquoi ? Comment n’ai-je pas pu réussir à les protéger ? Comment puis-je être un bon chef si je n’arrive pas à protéger les miens ? Des cognements sur ma porte me sortent de mes pensées.

Moi : Oui, entrez !

C’est Solange qui rentre.

Solange : Mr, vous n’êtes pas encore prêt ? Les sélections vont commencer dans 10 min !

Moi : je n’irai pas ! Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Hortance et nous avons prévu une sortie, mon père n’a qu’à s’en occuper seul ! De toute façon il n’écoute jamais mon avis ! Alors ma présence est inutile !

Solange : très bien Mr, je vais de ce pas l’avertir !

Elle sortit de la chambre, au même moment, Branly rentra.

Branly : et poto, tu veux encore rendre furax ton boss ?

Moi : il n’a qu’à aller se faire voir, je préfère largement passer l’après-midi avec vous que de voir des meufs se battre par obligation.

Branly : c’est comme tu veux ! Allez maintenant prépare toi ! On t’attend pour partir !

Moi : OK, j’arrive dans cinq minutes.

Il sort de la chambre, je m’habille, et je les rejoins.

Imelda : tu es beau mon amour !

Moi : sérieux. Imelda ne m’appelle pas comme ça ! Dis-je agacé.

Imelda : pourquoi ?

Hortance : tu n’as pas compris qu’il ne t’aime pas ?

Moi : Toujours aussi délicate !

Hortance : quoi ? Il faut dire les choses telles qu’elles sont ! Et remercie-moi, je viens de te débarrasser d’un pot de colle !

Imelda : mais gênez-vous au moins !

Dit-elle vraiment en colère, elle tourna les talons et sortit, j’avoue qu’Hortance m’a rendu un service.

Elsis : quelle peste !

Florent : on s’en fiche de toutes vos histoires de cœur là, c’est l’heure de faire la fête ! On y va ?

Alexander : ouais, allons-y !

La fête se passait assez bien, mais moi je ne suis pas trop fête, boire de l’alcool, des jeux stupides ça ne me branche pas trop ! Mais bon j’y joue souvent parce que je ne peux pas m’empêcher de relever un défi, c’est plus fort que moi.

Je regarde l’heure, 20 h 30, il est tôt, et ces rigolos sont déjà ivres morts, hum, je ne peux plus supporter d’être ici, et je sais qu’ils ne vont pas me suivre sauf peut-être Elsis, elle aussi ne boit pas et n’aime pas trop les fêtes.

Moi : Bon les gars, ce n’est pas que je m’ennuie, mais je vais rentrer !

Hilaire : toujours aussi rabat-joie !

Moi : pense ce que tu veux, Elsis tu viens ?

Elsis : Non je vais rester, il faut bien que quelqu’un ramène ces andouilles.

J’esquisse un petit sourire.

Moi : tu as raison, donc à demain !

Elsis : à demain !

Je regarde une dernière fois la pièce, ils sont tous en train de danser, Hortance boit des shots avec Imelda. Pendant que Florent et Alexander les encouragent. Qu’est-ce que j’aime ces enfoirés ! Je me retourne et sors… Direction la maison.

PDV d’Oxane

À peine on est arrivé, qu’on trouve, Igor et Marco qui nous attendaient pour aller à la sélection du gang. Igor, est un autre agent infiltré il travaille comme homme de main pour Dagobert Ngaba. C’est lui qui a parlé de nous pour remplacer les deux autres meufs qui étaient là avant nous, c’est l’agence qui l’a enlevé pour nous mettre sur le coup.

Guylaine et moi on se change, je mets une chemise à carreaux, rouge noir, un legging noir et des bottines noires, Guylaine, elle met un sweat gris et un legging noir, avec des baskets Nike blanches. Une fois prête, on monte dans la voiture, une grosse Jeep toute noire, il nous met des sacs sur la tête, apparemment ce sont les ordres, bref après un trajet qui semble interminable, je sens la voiture s’arrêter, Igor nous enlève les sacs et on sort de la voiture, Guylaine et moi, on reste bouche bée devant l’immense maison, c’est sûrement même un château !

Igor : 204 chambres, 92 salles de bains, 124 salons, piscine, club équestre, un jardin faisant la taille d’un terrain de foot, et plus encore, c’est une vraie petite ville, vous vous y plairez je crois !

Moi : on n’est pas là pour ça !

Igor : bon, suivez-moi, je vais vous conduire à la salle des sélections !

Guylaine : ok !

Je me retournai une dernière fois et vu un groupe de jeunes, qui sortait dans la direction opposée, ils étaient loin, mais je l’ai reconnu. Ce sont les membres de la « TNT Gang ». Ils avaient l’air heureux, et je le vis, Torres Ngaba. Riez tant qu’il est encore temps, parce que des criminels comme vous valoir d’être en prison, et je vais me charger de ça ! Je fus interrompu dans mes pensées par Guylaine qui venait de poser sa main sur mon épaule.

Guylaine : les voilà ! me dit-elle.

Moi : mouais !

Guylaine : on les verra plus tard, maintenant on doit assurer aux sélections pour y faire partie !

Moi : tu as raison allons-y !

On se mit en route pour la salle des sélections, on marcha longtemps, empruntant plusieurs corridors, des escaliers toutes les décorations ici sont escaliers toutes les décorations ici sont magnifiques, c’est un manoir vraiment luxueux, on arriva devant une grande porte, Igor l’ouvrit et on pénétra dans une grande salle vide, sur les côtés deux portes et tout au fond, il y avait une sorte de petit escalier menant à une plateforme ou il y’a un grand trône puis un plus petit, il y avait quelqu’un assis dessus. Et des gardes près de lui.

???? : Approchez-vous ! Dit une voix rauque.

On s’approcha et je reconnus cette personne aussitôt, ce n’est autre que Dagobert Ngaba.

Guylaine et moi on se regarda, cet homme dégageait une aura de malfaisance, tu pouvais lire la méchanceté dans ses yeux et chaque trait de son visage, j’y eus des frissons.

Dagobert : Igor, vous pouvez disposer

Igor : à vos ordres.

Dit Igor en sortant de la salle. C’est le moment !

Le stress grimpa rapidement, puis une des portes de la pièce s’ouvrit, une femme, avec une tenue de servante, s’approcha de Dagobert et lui murmura quelque chose à l’oreille, apparemment une mauvaise nouvelle, vu la tête qu’il fit.

Dagobert : très bien, tu peux te retirer ! dit-il à la servante.

Lorsque nous fûmes seuls, il nous regarda de haut en bas. Son regard faisait froid dans le dos.

Dagobert : Comment t’appelles-tu ? demande-t-il à Guylaine.

Nous devons donner nos noms d’agent infiltrés, pas nos vrais noms.

Guylaine : Gaëlle Nembot, Mr Dagobert.

Et toi ? S’adressant à moi.

Moi : Westine Smith !

Un sourire maléfique se dessina sur son visage.

Dagobert : Westine ! Quel joli prénom !

Moi : merci M.

Dagobert : trêve de blablas, je n’ai pas que ça à faire et comme le dit le dicton, les paroles c’est bien, mais les actes c’est mieux ! Faites entrer les combattants.

À ces mots un des gardes ouvrit une des portes sur le côté et fit entrer quatre hommes qui faisaient trois fois notre taille, finalement ça va être facile, à l’entraînement, il était plus et bien plus musclé.

Dagobert : que le spectacle commence !

À ces mots, les hommes nous pris en chasse, un fonça sur moi pour me donner un coup de poing, je l’esquivai et lui mit un coup de pied ferme au ventre, puis un coude, il se plia de douleur, l’autre chargea à son tour, il réussit à m’immobiliser, mais je lui mis un coup dans l’entre-jambes, il relâcha son emprise, je profitai pour regarder comment Guylaine se débrouillait, elle avait déjà mis K.0 un des deux, normal elle a toujours été plus rapide et forte que moi en combat, je vis mon assaillant qui se releva vraiment furax, il fonça sur moi, je l’esquiva de nouveau, lui mettant un coup sur la jugulaire, qu’on nous a apprise à l’entraînement, qui a le don de faire perdre connaissance notre victime, en tombant il cogna la tête de l’autre homme qui perdit aussi connaissance ! Je regardais Guylaine, elle aussi s’était débarrassée de ces « gros durs ».

Notez l’ironie dans ma voix.

On passa des heures à combattre, enfin, on mit K.0 nos derniers combattants, Guylaine et moi on était très fatigué, mais aussi satisfait de notre victoire. On se tapa dans la main et fit face à Dagobert, son visage était impassible, on ne savait, ni s’il était impressionné, content ou pas convaincu… Incernable le Mec…

Il fit juste signe à un des gardes de s’approcher de lui, il lui murmura quelque chose à l’oreille, le garde sortit de la pièce et revient quelques minutes plus tard avec la servante qui était venue quelques heures plus tôt.

La servante : Oui Mr vous m’avez fait appel ?

Dagobert : Oui Solange ! Montrez à ces deux jeunes filles, les chambres qui ont été préparées pour elles ! Ce sont les deux nouveaux membres de l’équipe !

Ouais, on a été accepté !

Solange : Bien Mr !

Dagobert : sachez une chose fillettes, ce ne sont pas les sélections, j’ai menti c’était juste pour voir votre niveau, il n’y a pas de sélection, votre père me doit énormément d’argent et c’est vous qui allez me rembourser, et une dernière chose, la trahison se paye avec le sang ! dit-il en sortant de la pièce.

Solange : Suivez, moi Mlles !

On suit, après un long moment de marche, on arrive dans un l’immense salon principal.

Solange : Voici le salon des réunions et…

Elle fut interrompue par la grande porte qui venait de s’ouvrir.

???? : Solange, je suis rentré !

Guylaine et moi on s’approcha pour voir qui c’était. C’était Torres Ngaba. Il fronça les sourcils lorsqu’il nous vit. Il ressemble à son père, mais son aura est différente, il a l’air sympa, mais bon le diable était un ange ne l’oublions pas.

Torres : Qui est-ce ? S’adressant à Solange.

Moi : Nous sommes…

Il me coupa net.

Torres : Ce n’est pas à toi que je me suis adressé !

Waouh bonjour la politesse ! En même temps quand on est multimilliardaire et qu’on vit dans un tel palace y’a de quoi être arrogant, et vu comment il est beau, je n’imagine même pas comment il est narcissique !

Solange : Voici les nouvelles de l’équipe sélectionnées par votre père !

Torres : ah je vois… Bienvenue en enfer alors ! dit-il en affichant un sourire charmeur et en même temps moqueur. Puis il se retourna pour partir, mais s’arrêta et nous fit face.

Torres : Vos prénoms ?

Moi : je réponds ou bien tu préfères que ce soit Solange ? dis-je d’un ton sec.

Puis on continua la visite. Et elle nous montra nos chambres, Guylaine et moi.

Torres : rancunière je vois, je suis désolé d’avoir blessé l’orgueil de Mme.

Solange : voici Gaëlle dit-elle en désignant Guylaine. Et Westine ! Finit-elle en me désignant.

Torres : enchanté !! dit-il doucement. Solange, je vais dans ma chambre, que personne ne me dérange, même pas mon père !

Solange : c’est d’accord !

Il s’en alla.

Solange : il ne s’est pas présenté, mais voici Torres, le chef, vous rencontrerez les autres demain, aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Hortance, et ils sont tous à sa fête. Vous pouvez circuler comme vous voulez ici, mais il est formellement interdit d’entrer dans la chambre de Torres ! Il déteste lorsqu’on se mêle de sa vie.

On avait des chambres séparées, mais nos portes étaient face à face.

Je m’installais, puis sombrait dans les bras de Morphée. La journée de demain va être longue, comme toutes, pendant ce 1 an.

Le lendemain. Bip bip bip je suis réveillée par le réveil qui est sur ma table de chevet. Je me lève et regarde le grand miroir qui se trouve en face de mon lit.

Moi : Mon Dieu j’ai une salle tête !

Je regarde l’heure, 10 h 30, c’est l’heure à laquelle Solange nous a dit qu’on prenait le p’tit déjeuner, sinon on n’aura pas le temps, parce qu’après il y’a le tirage au sort pour former les équipes, en fait la « TNT Gang » est divisé en cinq équipes pour les missions. Je fais une toilette rapide et sors de la chambre, je croise Guylaine qui sort aussi de la sienne.

Moi : mdr, on est grave !!!!

Guylaine : ouais, mais aussi on est habitué à se lever tôt pour aller en cours !

Moi : dépêchons-nous !

On descend les escaliers et on se dirige vers la salle à manger, lorsqu’on ouvre l’immense porte, les regards se braquent sur nous. Ils ont tous de sales gueules. C’est hilarant à voir.

Guylaine et moi : Euh… salut !

On était grave gênée.

Solange : je vous avais dit 10 h 30. Nous sommes déjà à 45 !

Moi : on sait, on est vraiment désolée

Guylaine : Et puis c’est juste 15 minutes

Solange : Assoyez-vous ! Je vous apporte votre déjeuner.

Guylaine et moi on s’assit. Les regards toujours fixés sur nous.

Moi : salut…

???? : Ouais ça tu l’as déjà dit ! Dit la fille qui était désignée dans le dossier comme Imelda.

???? : Mais vu comment vous les fixez, elles doivent être déstabilisées ! Je reconnais Florent

Guylaine : euh… on est perdu là, vous pourrez au moins vous présenter !

???? : Tu as raison, disant que des fois on oublie la politesse ici ! Dit Branly.

Moi : mouais j’ai vu ça. Dis-je en lançant un regard à Torres, il sourit ; putain ce sourire est magnifique.

Branly : Moi c’est Branly !

Elsis : Elsis

Hilaire : Hilaire

Imelda : Imelda

Florent : Florent

Solange déposa notre petit déjeuner et se retira.

Alexander : Alexander, mais appelez-moi Alex dit-il en nous faisant un clin d’œil.

Hortance : Hortance.

Guylaine : Ah, c’est toi qui as fêté ton anniversaire hier, joyeux anniversaire !

Moi : joyeux anniversaire.

Hortance : Merci !

Torres : vous me connaissez déjà !

Moi : bref, moi c’est Westine !

Guylaine : et moi Gaëlle. Nous sommes vos nouvelles coéquipières !

Alex : bah c’est un recrutement de gang ou une agence de mannequins ? Parce que vous êtes canon !

Guylaine : je me pose aussi la question ! Vous êtes un gang ou des mannequins ?

Florent : Les deux.

On éclata tous de rire, à part le fait que ce sont des criminels, ils sont sympas.

Alex : Dit Westine, tu crois au coup de foudre ?

Moi : pourquoi cette question ?

Alex : Parce que j’ai flashé sur toi. Toute la table éclata de rire.

Elsis : Toi tu tombes amoureux toutes les quatre heures !

Mdr il me rappelle Prosper.

Alex : non, là j’suis vraiment amoureux.

Moi : j’suis désolée pour toi, mais j’ai un petit ami !

Torres : humm intéressant, et comment s’appelle celui qui arrive à supporter ton orgueil ?

Il me tape sur les nerfs celui-là.

Moi : c’est ma vie privée !

Imelda : dit plus tôt qu’il n’existe pas !

Puis elle se met à rire, mais personne ne rit avec elle, apparemment ils ne l’aiment pas beaucoup ici. Et moi non plus, c’est vrai que je ne la connais pas, mais je ne l’aime pas.

Branly : et toi Gaëlle, tu as un petit ami ?

Guylaine : moi non, non !

Torres : pourquoi une si jolie fille est-elle seule ? Pas assez de beaux garçons dans votre internat ?

Je vois Guylaine rougir je sais qu’elle est déstabilisée par les compliments.

Guylaine : ils sont beaux, mais pas mon style !

Imelda : et c’est quoi ton style ? Costaud baraqué ?

Guylaine : non, je ne parle pas de physique, cela importe peu, je parle du caractère.

Torres : tout ça est très intéressant ! Tu peux nous le décrire ? Dit-il en posant des deux mains sur la table pour soutenir sa tête qu’il posa dessus.

Guylaine : je veux, un garçon simple, sportive, gentil, mais ferme quand il le faut, attentionné, quelqu’un qui a un bon délire, qui aime s’éclater, mais aussi être sérieux quand il le faut, un gars mature, voilà un peu quoi !

Florent : je rêve ou tu viens de décrire Branly ?

Branly : n’exagère pas !

Torres : ça fait longtemps qu’on veut caser notre petit Branly !

Guylaine : eh oh, j’arrive à peine et vous voulez me marier, je n’y crois pas !

Branly devient rouge, on éclata de rire face à cette scène, je sais que Guylaine ne peut pas se mettre avec lui, car nous avons la mission de les mettre en prison, il n’y pas de place pour les sentiments, quel qu’il soit. On ne doit s’attacher à aucun d’entre eux.

Le petit déjeuner se passa bien, puis on se réunit tous au salon pour le tirage au sort. Torres s’assit à la droite de son père.

Nous, nous nous sommes assis sur les chaises qui avait été arrangé pour nous en cercle. Au milieu il y avait une sorte d’estrade où se trouvait un bol en papier.

Dagobert : bienvenue à ce tirage au sort, nous n’allons pas tarder ! J’ai un avion à prendre dans 30 minutes, comme toujours, c’est aux femmes de tirer, et nous allons laisser l’honneur de commencer à nos petites nouvelles ! Mlle Westine c’est à vous !

Dit-il avec ce même sourire maléfique, très différent de celui de son fils.

Mon cœur loupa un battement, le stress monte avec tous ces regards sur moi, je m’approche donc du bol, mélange les papiers qui sont à l’intérieur et tire un ; puis je l’ouvre et là mon cœur s’arrête.

Dagobert : avec qui allez-vous faire équipe ? Je prends une grande inspiration.

Moi : Torres !

Tout le monde à l’air étonné je regarde Torres, il a l’air agacé, mais affiche toujours son sourire, apparemment il ne s’attendait pas à moi. Et moi non plus je n’y attendais pas, je vois Imelda me lancer un regard noir, je crois qu’elle a le béguin pour Torres et aurait aimé être à ma place.

Je retourne à ma place et vois Guylaine qui se dirige vers le bol et tire un papier.

Dagobert : Qui est-ce ?

Je vois le visage de Guylaine se décomposer.

Guylaine : Branly.

Torres : le hasard fait bien les choses ! dit-il d’un sourire moqueur.

Dagobert : comment ça ? S’adressant à Torres.

Torres : rien qui vous concerne père ! dit-il froidement, il en perdit même son sourire.

Apparemment ce n’est pas l’amour fou entre eux.

Pour ce qui est des équipes formées, les voici :

Torres et moi, Branly et Guylaine, Florent et Elsis, Hilaire et Imelda, Alex et Hortance.

Dagobert : Solange va vous donner vos téléphones. S’adressant à Guylaine et moi.

Solange arriva avec les téléphones et nous les donna. À la fin du tirage, Dagobert s’en alla de la maison, lorsque sa voiture sortie de la propriété, les autres sautèrent de joie, sauf Torres toujours avec son air sérieux.

Florent : le chat est parti !

Hortance : Les souris vont danser !

Moi : ça veut dire quoi ?

Elsis : bah, comme tu le sais, le lycée ce n’est pas pour les gens comme nous, et Dagobert s’y oppose complètement, mais comme on a le meilleur des chefs ; dit-elle en faisant un câlin à Torres. Il a réussi à nous embaucher des profs particuliers, comme Dagobert n’est jamais là, toujours en voyage d’affaires nous en profitons pour prendre des cours. C’est vrai qu’il y a des caméras dans chaque pièce de la maison, mais j’arrive toujours à les trafiquer et il n’y voit que du feu !

Moi : Sérieux tu fais ça toi ? M’adressant à Torres vraiment étonné.

Torres : bah ouais on n’a pas tous la chance d’aller à l’école. On n’a pas tous la chance d’être heureux dans sa vie.

Hum il parle comme s’il avait souffert dans sa vie, mdr il est multimilliardaire, comment peut-il connaître la souffrance ?

Moi : C’est cool.

Torres : vous êtes nouvelle, donc vous ne connaissez pas les règles, tous les jours à 7 heures, entraînement de chaque équipe. Solange va vous conduire au couloir où il y'a les salles d'entraînement, c'est écrit sur la porte ! Westine t'es avec moi à la salle Numéro 1!

Moi : ok !

Torres : Gaelle t’es à la salle Numéro 2 avec Branly !

Guylaine : ok !

Torres : après les entraînements vous vous changez et Solange va vous conduire dans la salle où on fait cours pendant 2 heures. Et après c’est champ libre, vous pouvez faire ce que vous voulez, temps qu’on n’a pas de mission. Il y a beaucoup d’activités, vous faites ce que vous voulez !!!!

Guylaine et moi on se regarde. Ce n’est pas tous les jours qu’on vit chez des milliardaires, autant en profiter !