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CHAPITRE 7

Deux mois plus tard.

Plus le temps filait, plus l’intimité des deux jeunes enfants grandissait de jour en jour. Entre eux, il ne naissait jamais de malentendu. Ils étaient tout le temps collés l’un à l’autre. Parfois, il leur arrivait à ne pas aller à la cantine pour aller manger et ils passaient le plus clair de leur temps à se raconter de belles aventures. Quelquefois quand ils se voyaient, c’était pour se léguer de bons conseils.

– Ma chérie Linda, nous voici à quelques pas des examens, as-tu d'inquiétudes ?

– Non, mon Prince, je n’en ai aucune.

– D’accord, c’est un grand plaisir de te savoir prête pour les compositions qui sont prévus dans quelques jours. Et dis-moi, comment te rendras-tu sur le centre de composition ?

– Ne t’inquiète pas, papa m’emmènera sûrement.

– D’accord ! Sinon je voulais te donner un peu d’argent pour tes déplacements au moment opportun.

– Non, ne t’inquiète pas ; tout va bien se passer.

– Je n’en doute pas.

***

Quelques jours plus tard. Aujourd’hui, c’est lundi, un lundi différent des autres. Tous les candidats à l’examen du certificat d’étude primaire s’étaient rassemblés sur le centre de composition ce matin-là. Chaque candidat avait porté la plus belle tenue de sa garde-robe.

– Linda, que tu es encore trop belle dans ta robe ce matin ! s’exclama Angel tout content à l’adresse de la fille des Arikè.

– Merci mon Prince ! N’oublie pas que c’est pour toi je l’ai portée.

– Tu es ravissante, ma chérie et merci de l’avoir portée pour me faire plaisir !

– Merci ! Que tu es aussi beau dans ta veste !

– Merci mon amour ! À présent, je ne vais pas te retenir ! Alors, je te souhaite une très bonne composition !

– Merci, Angelo ! Bonne composition à toi également.

– Merci, ma chérie.

– Je t’en prie, allons en classe.

Les deux jeunes amoureux se dirigèrent en classe où chacun se dirigea à sa table de composition.

***

En trois jours, les compositions avaient pris fin. Les deux amoureux, avant de se souhaiter belles vacances puisque c’étaient les derniers jours de la période des rentrées scolaires, se rendirent à la cantine pour partager ensemble un dernier repas. Lorsqu’ils finirent de manger tels des adultes et qu’Angel paya la facture, ils se dirigèrent ensemble vers le grand portail du centre d’examen et s’arrêtèrent un moment pour se parler œil dans œil.

– Linda, avec une grande émotion de joie au cœur, je te souhaite belles vacances.

– Merci, mon prince ! Passe aussi un très bon moment de vacances !

– Merci ! Mais promets-moi une chose, s’il te plaît ?

– Quoi donc, Angelo ?

– Promets-moi que tu me seras sage et que tu me seras toujours fidèle peu importe les escapades.

– Je te le promets, répondit Linda, inquiète.

– D’accord ; je te le serai aussi.

– Merci !

Pendant ce temps, maman Angel s’impatientait sur le portail alors que son fils passait le clair de son temps en compagnie de la fille des Arikè.

***

Depuis que Linda et Angel se sont séparés, ils ne s’étaient plus jamais revus puisqu’ils étaient en vacances.

Linda, inquiète de son côté, se stressait. Du côté opposé, Angel ne se sentait pas aussi bien. Ce qui était bizarre dans leur histoire d’amour, c’était le fait qu’aucun d’entre eux ne connaissait la maison de l’autre. Ils se rencontraient seulement à l’école et toute leur amitié finissait sur le portail de l’école.

Angel était le plus souffrant de l’histoire. Tantôt il avait la fièvre, tantôt il avait les maux de tête. Seule à la mère il avait pu dire la raison pour laquelle il souffrait. Le père n’en savait rien.

– Mon fils, appela un jour la mère, ne t’inquiète pas ! Si tu te rétablis, nous allons-nous renseigner de la maison de Linda.

– D’accord maman, répondit-il, triste.

***

Trois semaines plus tard, les résultats des examens du CEP furent proclamés. Angel était déclaré admissible. Pendant ce temps, il s’était déjà rétabli.

– Maman, il faut que j’aille à l’école pour voir si Linda est aussi admise.

– Même si tu restes tranquille, ton père apportera la fiche des déclarés admissibles.

– Non, maman, papa ne reviendra pas vite.

– On fait alors comment ?

– Tu m’emmènes là-bas ou tu me laisses y aller seul !

– D’accord ! Va m’apporter les clés de ma voiture.

Le jeune garçon se dirigea vers la table et saisit la clé qu’il vint remettre à la mère en courant.

La cour de l’École Primaire Publique OCBN était remplie de monde cet après-midi-là. Des parents d’élèves avaient garé leur moto et voiture dans la vaste cour de l’école et étaient en face du tableau d’affichage, à la recherche du résultat de leurs enfants. Certains parents étaient sur les lieux avec leurs enfants. D’aucuns avaient laissé les leurs à la maison.

Parmi la foule, il y avait aussi Linda qui fouillait son nom sur les listes qui étaient affichées. Elle fouillait encore lorsque par à coup, elle retrouva son prénom et sauta de joie. Oui, elle faisait aussi partie des déclarés admissibles de la session unique de l’année.

Linda était en fait une jeune écolière qui, dans toutes les autres matières dont, l’éducation sociale ; l’éducation scientifique et technologie ; communication écrite ; dictée question ; lecture et plein d’autres matières, elle boxait excellemment. Ses notes étaient toujours au-dessus de dix-sept sauf en mathématiques où elle ne travaillait pas beaucoup mais faisait toujours l’effort pour éviter des notes au-dessous de dix.

Elle sautait de joie quand tout à coup, elle aperçut deux silhouettes qui s’approchaient d’elle. À sa gauche, était debout sa sœur Clara qui lui avait tenu compagnie.

– Mamannnn ! ! ! La voilà qui est en train de sauter de joie, s’écriait Angel qui abandonnait sa mère en courant à l’adresse de la déclarée admise.

Les deux sautèrent et s’embrassèrent. Devant tout le public, ils restèrent collés l’un à l’autre pendant quelques minutes. Clara, la grande sœur de Linda était sans voix. Elle resta figée, debout, sans dire mot. Elle observait sa sœur et l’intrus.

– Mes félicitations, Linda !

– Merci, mon cher ! J’ai aussi vu ton nom !

– Oui c’est vrai, je suis aussi admis.

– Ta réussite était déjà certaine ! Si tu n’admettais pas, tu auras beaucoup chaud avec ton père.

– C’est vrai, tu n’as pas tort

– Bonsoir maman, dit Linda à l’adresse de la mère d’Angel.

– Oui bonsoir ma fille, comment ça va ?

– Je vais très bien, maman ! Merci.

– Linda, appela Angel, qui est cette fille qui nous regarde ?

– C’est ma grande sœur.

– Je le savais ! Vous vous ressemblez déjà beaucoup !

– Vraiment ?

– Oui, et laisse-moi la saluer.

Angel se dirigea vers Clara et lui murmura un « bonsoir grande sœur ».

– Oui bonsoir, beau gars, répondit Clara.

– Moi, c’est Angel !

– Enchantée ! Moi, c’est Clara !

– Tout le plaisir est le mien de faire votre connaissance.

– Le plaisir est alors partagé.

Angel tendit la main à son interlocutrice avant de la quitter.

– Et dis-moi, Angel, tu as perdu ton temps pour venir vérifier si tu es admis ou non ?

– Non, Linda ! J’étais plutôt venu voir si ces correcteurs n’ont pas peut-être oublié d’afficher ton nom sur la fiche.

– Ah bon ? Tu étais donc venu spécialement pour moi ?

– Oui ! Puisque papa a déjà appelé et a dit à maman de m’informer que je suis admis.

– Wouah !

– Oui ! Je savais que tu allais être aussi admise mais je voulais voir de mes propres yeux.

– Merci ! Mais Bella n’est pas admise. Je n’ai pas vu son nom sur la liste.

– Bella ! Celle qui était tout le temps jalouse là ?

– Oui ! Elle n’est pas admise.

– Oh putain ! Mais c’est toujours comme ça ! Quand on envie quelqu’un, on n’évolue jamais ! Alors c’est bien fait pour elle !

– Hum ? Bien fait pour elle ?

– Eh oui !

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