Chapitre 2
Quelques heures plus tard, je me retrouvai à embrasser un mec sur la piste de danse. Ses mains effleurant mon bassin alors qu'il m'attirait incroyablement près de lui, je soupirai et pressai ma main à plat contre sa poitrine.
Je ne pouvais même pas me rappeler de comment j'en étais arrivé là. Mes lèvres bougeaient en synchronisation avec les siennes, mais l'engourdissement dans mon corps entier commençait à faire des siennes.
La sueur sur le front de l’inconnu ne faisait que se multiplier. Je repris quelques peu mes esprits et me dégageai doucement de l'homme alors qu'il m’attirait de nouveau près de lui et recommençait à m'embrasser le coup. Mais quand je sentis sa main commencer à doucement relever ma robe, je me décalai plus brutalement cette fois-ci. À ce rythme, nous finirions littéralement par coucher ensemble et je ne voulait pas qu'un homme que j'aurai rencontré dans un club prenne ma virginité au profit du fait que j'étais ivre, incontinente et que je ne contrôlais pas ma tête et mes gestes.
Je fronçai les sourcils pendants que les idées se remettaient peu à peu à leurs place dans ma tête. Les sombres yeux de l’inconnu s’ouvrirent, sentant que je n'étais plus près de lui et avant qu'il ne me rattrape, je me détournais de lui et me mis à marcher le plus vite possible, espèrent retrouver l'une des filles sensée être « mes amies » dans cet grande pièce.
Je retournai légèrement la tête pour voir l’inconnu de tout à l’heure marcher rapidement vers moi.
Merde ! Il n'allait pas me lâcher ou quoi ?!
Sur un coup de panique, je me dirigeai vers la seule personne que je connaissais à minimum, même si « connaitre » était un bien grand verbe.
— Simon ! Salut Simon ! je dis sans une once de crédibilité.
— Hey ma petit russe, je fini dans vingt minutes, chez toi où chez moi ?
Je fronçai les sourcils à ce qu'il venait tout juste de dire, ne le comprenant pas.
— Quoi ? Non ! je reculai d'un pas. As-tu vu Olga ? je lui demandai.
— Non, désolé. il dit avant d’hausser les épaules tout en nettoyant des verres.
Je mis nonchalamment ma tête sur mes mains alors que celle-ci se mettait à fortement marteler du a l’alcool que j’avais récemment bu.
— D-d’ accord. Et aurais-tu vu les deux autres filles avec qui j'étais venue ? Elenda et Gallia ? je demandai désespérément, déjà fatigué.
— La plus petite fille aux cheveux roses qui se dandinait ?
Je hochai la tête, croisant les doigts pour qu'il sache où elles se trouvaient.
— Je ne sais pas où elle est, mais, il pointa du doigt une fille derrière moi. Elenda, je crois, se trouve là-bas. Il dit en remplissant un verre de bière.
Je me retournai précipitamment la tête et fut soulagé en voyant le maigre corps de mon amie. Un grand sourire de soulagement se dessina sur mes lèvres.
— N'oublie pas ! Je termine à minuit ! me cria Simon, mais j'étais déjà beaucoup trop loin pour lui répondre.
— Hey ! Elenda ! je criai et l'attrapai par l'épaule. On peut rentrer à l'appart ?
Celle-ci détourna son regard du gars avec qui elle était et se retourna légèrement vers moi, gardant sa main sur la cuisse de son... coup ?
— Je reste. Olga est là elle aussi, et je te rappelle que c'est elle qui a conduit. elle dit et se retourna pour continuer a se faire ouvertement tripoter par son coup même pas canon en plus !
— Elle est partie avec un gars ! je lui criai mais elle ne daignai me répondre.
— Elenda ! criai-je son prénom de nouveau mais elle m’ignora encore une fois.
— Ele-
— Mais merde ! elle dit en se tourna vers moi, cette fois-ci avec rage et continua :
—Relaxe-toi, rentre chez toi avec un homme, prends ton pied, j'en sais rien moi, on n'est pas tes baby-sitters !
Sur ce, elle se retourna maladroitement et commença à embrasser le gars, astuce pour ne pas me répondre. Elle n'attendait donc aucune réponse de ma part... Elle était saoule, excitée et sûrement défoncée. Même si elle le voulait, elle ne me servirait à rien.
La panique me frappa. Je pris alors une profonde inspiration et me dirigeai vers la sortie du club. Arrivé devant l'entrée, je pris mon téléphone pour essayer d'appeler un taxi.
Pas de réseau...
— Slyuka ! Merde ! je jurai dans ma barbe en regardant la rue vide.
Après tout, il était trois heure du matin, qui se baladerait à trois heures du matin en Floride sérieux ! La rue était silencieuse. Seule le bruit étouffé de la musique rave provenant de l'intérieur du club faisait office de son. Il faisait hyper noire et la rue n'était éclairé que pas des faibles réverbères émettait une lumière tamisée.
Je me mis alors à marcher. J'avais très froid et bête que j'étais, j'avais oublier ma veste dans la voiture d'Olga. Quel stupide diplômé ! Je croisai mes bras autour de mon corps pour essayer de me réchauffer à maximum et je soupirai.
Je refusai de retourner dans ce club !
Je continuai de marcher, ou du moins j'essayai. J'étais tellement stupide que juste un faux pas et je trébuchais. J’espérais tomber sur un bâtiment publique ou même n'importe quoi qui pouvait être ouvert.
Quelques pâtés de maisons plus tard, j'entendis un moteur de voiture et je vis des phares émettant de la lumière derrière moi. Je me retournai pour voir une élégante 4x4 noire. Les vitres étaient teintées et je pouvais littéralement apercevoir mon reflet tremblotant de froid par la fenêtre.
Je reculai d'un pas et fronçai les sourcils lorsque la voiture s'arrêta près de moi et que la vitre du côté passager s’abaissa.
Un homme aux cheveux sombre avec des lunettes de soleil noires apparut. Il me reluqua de bas en haut de derrière ses lunettes de soleil. Son visage sombre était resté neutre, ne montrant aucun signe de vie.
Je fis un alors autre pas en arrière et me paralysai lorsqu’il prononça le mot qui allaient changé ma vie à tout jamais :
— Combien ?
Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas.
— Pardonnez-moi ?
Je ne comprenais pas de quoi il parlait... Mais alors que je détaillai ma tenu étriquée, c'est alors que la réflexion me vint et soudain, je levai les mains, tétanisé.
— Je ne suis pas une croqueuse !
Je sentis les yeux sombres de l'homme me fixer plus intensément à travers ses lunettes, et la panique commença à me submerger alors je reculai d'un autre pas.
— Monte dans cette voiture ! grogna l'homme.
Je le toisai tétanisé, tournai les talons et me mis à courir.
Non, pas ça, pas ça, pas ça, pas comme ça.
