
Résumé
Il la plaqua contre le mur, et elle gémit de douleur, ses doigts s’enfonçant dans sa peau nue à la taille. — Qu’est-ce qu’il s’est passé, mi amor ? Tu es blessée ? murmura-t-il de sa voix rauque et étrangement calme. — Qu’est-ce que tu fous ?! Lâche-moi ou je hurle ! tenta-t-elle de se dégager. — Vas-y, hurle. J’adorerais t’entendre crier encore une fois, mi amor, souffla-t-il lentement. Ses yeux à elle s’écarquillèrent. — Qu… qu’est-ce que tu racontes ? balbutia-t-elle, les yeux embués de peur. — Tu pensais qu’épouser mon frère effacerait ce qu’on a fait, toi et moi ? Quelle idiote, ricana-t-il, avant de la tirer brusquement vers lui par la taille. — Non, non, non… cria-t-elle en le repoussant, alors que son esprit la ramenait à cette nuit-là. Il tituba en arrière et éclata de rire. — T’inquiète pas, c’est notre petit secret. À bientôt, Amor, lança-t-il avec un clin d’œil avant de s’éloigner dans le couloir d’un pas majestueux. — Ce n’est pas vrai… Ça ne peut pas être vrai, souffla-t-elle, le visage ravagé par le choc et les larmes. Ses genoux lâchèrent, et elle s’effondra lourdement au sol. • Catherine Baldwin, une jeune femme de vingt ans, a « accidentellement » passé une nuit ivre dans les bras d’un inconnu, deux jours avant son mariage. Une semaine après la cérémonie, elle découvre que cet inconnu n’est autre que... le frère de son mari.
Chapitre 1
Deux femmes sont assises dans un restaurant, discutant et riant de bon
cœur.
— Oh, avant que je n'oublie ! La couturière a appelé aujourd'hui et ta
robe est prêêêêêête ! s’écria une femme aux cheveux blonds.
— Vraiment ?! Oh, merci tellement Sofie, répondit l’autre, portant des
lunettes et nommée Catherine, en souriant et en prenant les mains de
Sofie à travers la table.
— Tu sais comment tu peux me remercier ?? Sofie sourit et Catherine
plissa les yeux.
— Comment ? Ne me dis pas... Non ! Je ne sors absolument pas ce
soir, je dois me reposer pour le mariage, tu te souviens ?
— Argh, non ! Tu dois profiter de toi avant de t’offrir à Ardisson, dit-
elle en roulant des yeux.
— Et quoi que tu dises, ça ne changera pas ma décision, il me reste
seulement deux jours, dit-elle en croisant les bras.
— Ok, vois ça comme ça, tu profites de toi pour la dernière fois !
Allez, je n’accepte pas de réponse négative, dit-elle d’un ton ferme.
— D’accord, d’accord ! Tu as gagné, grogna-t-elle et Sofie sourit
largement. — Ok, arrête de sourire comme ça, tu as l’air d’une folle,
rigola-t-elle.
— Comment oses-tu ! s’écria Sofie en lui donnant une petite claque
sur la main et elles rirent toutes les deux.
*
BÂTIMENTS PAC
— Voilà tout, monsieur... et à part ça, vous avez une réunion ce soir.
Monsieur Stark vous suggère de choisir le lieu, annonça Patrick,
l’assistant de Xavier, en ajustant ses lunettes.
— Dis-lui que nous nous rencontrons au F'Club à 19h30, répondit
Xavier en se levant et en rangeant ses affaires.
— Oui, monsieur, excusez-moi, dit Patrick en quittant le bureau.
Xavier prit son téléphone, chercha un numéro, et le porta à son oreille.
— Don, prépare la voiture… je sors dans cinq minutes, dit-il au
téléphone avant de raccrocher.
Xavier quitta son bureau et prit un ascenseur menant au dernier étage.
Lorsqu’il sortit de l’ascenseur, tous les regards se tournèrent vers lui et
des chuchotements remplissaient la pièce, venant surtout des femmes.
? Je me demande comment il arrive à garder ses cheveux si propres
et brillants comme ça.
? J’aimerais qu’il me remarque.
? Tu préférerais être morte que d’être vue par lui.
? S’il te plaît, épouse-moi !
? Il est tellement beau ! Je vais m’évanouir.
? Est-ce qu’il a une femme ?
? Personne ne sait, alors occupe-toi de tes affaires !
Xavier Xuan, un homme de 26 ans qui est toujours au centre de
l’attention à cause de son apparence et de sa réputation. Un PDG en
titre de PAC EMPIRE.
Les femmes l’admirent et certaines aimeraient être proches de lui,
voire coucher avec lui, mais elles n’osent pas s’approcher à cause de
sa réputation.
Réputation ? Xavier est un homme dangereux bien connu, mais
personne ne sait vraiment pourquoi il est considéré comme un
"homme dangereux".
Il est le premier fils de Monsieur et Madame Xuan, avec seulement
deux frères et sœurs, un frère et une sœur. Leur famille est connue
pour sa richesse, mais Xavier ne se comporte pas de manière arrogante
ou fière, il ne fréquente personne mais les traite poliment quand c’est
nécessaire, mais il ne faut pas se mettre en travers de son chemin.
Les femmes ? Il n’a pas d’enfants et pas de femme, ce qui surprend
tout le monde, contrairement à sa sœur qui est mariée et son frère qui
est fiancé. Il ne court pas après tout ce qui porte une jupe.
Il sortit du bâtiment et se dirigea vers le parking.
Don monta dans le siège conducteur dès qu’il aperçut Xavier.
— Don... dit Xavier en entrant dans la voiture.
— Monsieur... où allons-nous ? demanda Don en démarrant la voiture
et en sortant du parking.
— À la maison... répondit-il simplement en desserrant sa cravate.
Don hocha la tête et accéléra.
*
MAISON XUAN
Xavier et Don sortirent de la voiture et Xavier marcha vers la maison.
Dès que sa mère le vit, elle se précipita pour l’étreindre.
— Mon fils ! Bienvenue, dit-elle en le serrant doucement dans ses bras
et il déposa un baiser sur son front.
— Maman, rigola-t-il, tout va bien ?
— Oui, pourquoi cela ne va-t-il pas ? Je ne devrais pas accueillir mon
fils avec amour ?
— Non, mais maman, je dois me rafraîchir et partir quelque part, dit-il
en lui tenant doucement la joue.
— Mais tu viens juste d’arriver ! se plaignit-elle.
— Je dois aller à une réunion importante...
— Mais mange quelque chose avant de partir, j’ai préparé ton plat
préféré, l’interrompit-elle.
— Il faudrait écouter ta mère, mon fils, dit Monsieur Xuan depuis
l’entrée.
Xavier se tourna vers lui et son humeur changea.
— Maman, je te verrai quand je reviendrai, dit-il en souriant et monta
à l’étage.
— Quand vas-tu arrêter ce comportement ! Ça fait des années, dit son
père, mais il s’arrêta dans ses pas.
— Je ne te pardonnerai jamais, Monsieur Xuan, accepte-le, répondit-il
sans se retourner et partit.
— Laisse-lui du temps, chuchota Madame Xuan.
— Bien sûr, chérie, il faut que j’y aille… Miriam m’attend, dit-il en se
dirigeant vers elle et tendit la main pour lui donner un baiser, mais elle
recula.
— Est-ce que tu vas arrêter de la voir ? Est-ce que tu vas arrêter de
nous faire souffrir, toi et cette famille ? demanda-t-elle les yeux
remplis de larmes.
— Chérie...
— Va-t-en ! cria-t-elle en courant à l’étage.
Il soupira et fixa l’espace avant de partir.
*
LE SOIR
F'CLUB
Sofie et Catherine entrèrent dans le club qui était déjà rempli de
musique et de corps en sueur entassés sur la piste de danse.
— Sofie, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, retournons à la
maison, se plaint Catherine en ajustant sa robe.
— Non, on ne retourne pas ! Allez, prenons un verre, dit Sofie en la
tirant vers le bar.
— D’accord, mais je ne veux pas être trop ivre, d’accord ?
— D’accord, rigola-t-elle, et elles s’assirent. — Deux shots, s’il vous
plaît, pour commencer, bien sûr, dit-elle au barman qui hocha la tête
presque immédiatement.
Catherine soupira et regarda autour d’elle. Ses yeux se posèrent sur
deux hommes entrant dans le club, et elle retint son souffle en voyant
à quel point l’homme plus grand était magnifique. Elle détourna les
yeux après un moment.
Il n’était autre que Xavier Xuan, accompagné de son assistant.
Ils allèrent s’installer à la table où Monsieur Stark était assis et la
réunion commença.
*
APRÈS UN MOMENT...
— Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous, Monsieur Xuan, dit
Monsieur Stark en se levant et en serrant la main de Xavier.
Xavier acquiesça et Monsieur Stark partit.
— Monsieur, devons-nous partir maintenant ? demanda Patrick en
rangeant les documents.
— Non, mais rentre chez toi... J’ai besoin de décompresser. Demande
à Don de te ramener, dit-il en se servant un verre de whisky.
— Bien sûr, monsieur, merci, dit Patrick en se levant et en partant.
Xavier regarda une femme en robe courte, avec des lunettes, se
déplacer sur la piste de danse.
Catherine dansait et tournait sur la piste. Elle se retourna et croisa des
yeux bleus qui la fixaient. C’étaient les yeux d’un homme qui la
regardait en secret depuis une demi-heure, et le même homme qu’elle
avait trouvé être le plus beau du club.
Elle chercha Sofie et la vit en train de s’embrasser avec un inconnu.
Elle rigola et tituba vers ce "magnifique" inconnu.
— Hé ! dit-elle en se jetant à côté de lui. — Oups ! Je suis tellement
ivre.
Il rigola et la regarda.
— Quoi ? Je ne suis pas assez jolie pour toi pour me parler ? dit-elle
en balbutiant, se levant.
Ses yeux suivaient chaque mouvement et elle s’assit sur lui.
— Descends, dit-il en la fixant droit dans les yeux.
— Pourquoi ? Parce que je ne suis pas assez sexy ? Je sais que mes
lunettes me font ressembler à une intello, mais je peux être une sale
intello, juste pour toi, dit-elle en lui prenant les joues.
Il serra la mâchoire, luttant contre l’envie de la toucher.
— Tu ne sais pas ce que tu fais, dit-il en détournant les yeux.
— C’est à cause de l’alcool ? Je ne suis pas une enfant et ce n’est
certainement pas la première fois que je me saoule, dit-elle en souriant
et en léchant sa lèvre inférieure, se déplaçant doucement sur lui.
— Arrête, dit-il en serrant les poings.
— Dis-moi que ça ne te touche pas, dit-elle en se penchant vers son
oreille et en respirant dessus.
— Mi amor, je vais te déshabiller, dit-il en attrapant ses cuisses et en
la rapprochant. Elle haleta et gigota.
— Oui ! Oui ! cria-t-elle en rejetant sa tête en arrière alors qu’il
déposait des baisers humides sur son cou.
— Mais pas ici, dit-il en la soulevant et elle rigola encore plus, avant
qu’il ne la balance sur son épaule et traverse la porte menant aux
chambres.
Lorsqu’il entra dans une chambre vide, il ferma la porte à clé et la jeta
sur le lit. Elle le tira vers elle, lança ses lunettes à l’autre bout de la
pièce et l’embrassa violemment.
Il répondit instantanément et glissa sa main sous sa robe, en tenant sa
taille.
Elle gémit entre les baisers et déboutonna sa chemise. Il souleva son
pantalon et écarta sa culotte, ses deux doigts plongeant dans son
intimité, et elle rompit le baiser en gémissant fort.
— Oh mon dieu, oui ! s’écria-t-elle en sentant ses doigts travailler
magiquement en elle.
— Embrasse-moi, Amor, dit-il d’une voix rauque en la regardant
pendant qu’elle gémissait.
Elle lui prit les joues et l’embrassa tendrement alors qu’il augmentait
le rythme. Son corps trembla lorsqu’elle sentit un nœud serré et sut
qu’elle allait atteindre l’orgasme.
— Viens pour moi, Mi amor, dit-il en brisant le baiser et en ajoutant
un doigt de plus.
— Oh mon dieu ! Dieu ! cria-t-elle en relevant les hanches, attrapant
les draps avec force avant de lâcher son orgasme, respirant fort.
Il sourit et enleva ses doigts, les léchant avant de défaire sa ceinture.
Catherine respirait fort, les yeux fermés alors qu’il remontait sa robe
et plaçait sa bouche sur son sein. Elle laissa échapper un gémissement
de plaisir.
— Oh mon... gémit-elle.
Il fit de même avec l’autre côté de son corps, déposant des baisers
dans son cou et laissant des marques rouges sur sa peau avant de lui
retirer entièrement sa robe. Il s’assit pour admirer cette petite femme
devant lui.
— Magnifique, dit-il avec un air lubrique, avant de lui retirer sa
culotte.
Elle se sentit gênée et ferma les yeux.
— Regarde-moi, Amor, dit-il d’une voix autoritaire, et elle ouvrit les
yeux pour le regarder.
Il se leva du lit et se débarrassa de ses vêtements avant de se tenir nu
devant elle.
Catherine regarda, haletante, tandis que cet homme magnifique
revenait sur le lit et écarta ses jambes. Ses yeux se dirigèrent vers son
bas-ventre et s’écarquillèrent de surprise. Elle regarda de nouveau ses
yeux et le trouva souriant, d’un sourire diabolique.
— Attends ! Je... je... dit-elle, mais il l’interrompit par un baiser, et
elle y répondit immédiatement alors qu’ils s’embrassaient avec
passion.
Xavier caressa son clitoris et positionna son sexe à l’entrée avant de le
pénétrer lentement. Elle rompit le baiser.
— Oh mon dieu !
— S’il te plaît ! Ne t’arrête pas !
— Oui ! Oui ! Oui !
Les gémissements de Catherine et les grognements de Xavier
emplirent la chambre tandis qu’ils satisfaisaient leurs désirs sexuels
respectifs.