Chapitre 1
***Ava***
...Je me réveille en sursaut, tirée de mon sommeil par la sonnerie infernale de mon smartphone je réponds sans regarder le nom qui s'affiche sur l'écran. Mes yeux s'ouvrent totalement lorsque j'entends la voix de ma mère.
Moi : Salut, maman.
Julie : J'imagine que c'est moi qui te réveil. Toujours aussi flemmarde à ce que je vois. J'appelle pour m'assurer que tu vas bien, tu me manques beaucoup ma chérie. Ça fait du bien de t'entendre.
Moi : Je suis heureuse de t'entendre aussi.
Julie : J'ai reçu un appel de ton professeur hier soir.
Moi : Qu'es ce qu'il t'a encore raconté ?
Julie : Rien de bien méchant, il m'a parlé de tes résultats rien de plus. À ce qu'il paraît tu es la meilleure étudiante de ton université. Je suis fière de toi ma chérie.
Moi : Merci maman.
Julie : À propos de la proposition de ton professeur...
Moi : Maman je te l'ai dit mille fois c'est non , je ne changerai pas d'avis. Je veux qu'il respecte ma décision.
Julie : Très bien chérie je respecte ta décision. Tu es une grande fille maintenant tu es responsable. Mais n'oublie pas de bien réfléchir avant d'agir d'accord ?
Moi : C'est compris.
Julie : Génial. Je vais te laisser aller en cours. À plus tard mon petit cœur maman t'aime fort.
Moi : Je t'aime aussi, bisou.
Je quitte difficilement mon lit épuisée. Si seulement je pouvais sécher ces maudits cours, Heureusement que c'est le dernier jour. Je me prépare à une vitesse éclair, essayant tant bien que mal de cacher mes cernes avec du maquillage. Je cours hors de mon appartement lorsque je m'aperçois que je suis en retard. Je cour littéralement en quittant mon immeuble, malheureusement je rate mon bus. La grosse galère c'est que je dois à présent marcher jusqu'à l'université. La marche est épuisante, malgré la température agréable je transpire de partout. Un sourire étire mes lèvres lorsque j'aperçois les murs de l'université. Enfin soupirais je. Encore absorbée par mes pensées je reçois subitement une énorme éclaboussure en plein visage. Moi qui évitait les flaques d'eau en marchant, me voici toute trempée. Le pire c'est que le conducteur n'a pas daigné s'arrêter pour s'excuser. Je regarde la voiture de luxe s'éloigner rongée par la colère. Si jamais je croise le chauffeur je lui mets une bonne raclée.
J'entre à l'université par le parking, c'est le seul endroit où il n'y a pas grand monde. Je pourrais rejoindre les toilettes sans que personne ne remarque ma présence. Alors que je marche au milieu des voitures, l'une d'elles attire mon attention c'est la même que celle qui m'a éclaboussée tout à l'heure. En m'approchant un peu plus je remarque que le conducteur en descendait. L'homme en costume me toise avec dédain lorsque je m'arrête à quelques centimètres de lui.
Moi : Vous êtes le propriétaire de cette voiture j'imagine.
L'homme : Et donc ?
Moi : Et donc figurez-vous que vous m'avez éclaboussée tout à l'heure.
L'homme : Que voulez vous que je fasse ? Écoutez mademoiselle je n'ai pas le temps d'écouter vos histoires.
Il fouilles ses poches et pose une liasse de billets au creux de ma main. Je reste immobile sous le choc.
L'homme : Je vous dédommage, avec ça vous pouvez acheter un nouveau teeshirt et tout ce que vous voulez.
Moi ( remettant l'argent dans sa main) : Je n'ai pas besoin de votre argent, vous pouvez le garder. Ainsi que votre mauvais caractère. Je n'ai pas besoin d'un nouveau tee-shirt c'est vous qui avez besoin d'humilité.
Je quitte le parking encore plus irritée qu'avant. Cet homme est le model parfait de l'égoïsme.
Je suis heureuse que le dernier cours de l'année soit enfin terminé. Avec la présence de ma meilleure amie j'ai presque oublié incident de ce matin. Enfin... Jusqu'à ce qu'elle me le rappelle.
Lindsay : Vas-y assieds-toi et raconte moi tout. C'était qui cet homme.
Moi : Je ne l'avait jamais vu auparavant. Et je ne compte plus jamais le revoir. Tu t'imagines qu'après m'avoir éclaboussée il ne s'est même pas excusé ? Il m'a froidement remis de l'argent pour acheter mon calme ?
Lindsay : Et toi ? Qu'es-ce que tu as fait ?
Moi : Que voulais tu que je fasse ? Je lui ai retourné son argent.
Lindsay : Quoi ? Tu aurais quand même pu le garder cet argent. Je veux dire en guise de dédommagement regarde dans quel état se trouve tes vêtements.
Moi : Des excuses aurait suffit tu ne crois pas ?
Lindsay : C'est vrai.
En réalité Lindsay a raison, je suis dans un sale état. Mes vêtements ont séchés et laissés place à de grosses tâches. Mes cheveux quant à eux sont sales et complètement entremêlés. Mais pour moi rien ne remplace le respect. L'argent ne m'impressionne pas. Je quitte Lindsay le soir venu, j'ai passé une bonne journée en sa compagnie. Je pensais terminer la journée dans la bonne humeur mais en rentrant chez moi je rencontre Rosy. Mon pire cauchemar c'est elle, cette fille n'a jamais cessé de me harceler depuis la maternelle. Aujourd'hui nous sommes de grandes filles mais elle me traumatise toujours. Je l'évite au départ mais elle me cour après. Je parviens à la semer essoufflée. Discuter avec elle est la dernière chose dont j'ai besoin aujourd'hui.
Je passe quelques jours, loin de l'université et de ses tracas. Mais comme le bonheur ne dure jamais, arrive le jour du début de mon stage. Bien que j'ai commencé la journée avec du retard je parviens à me rattraper plus tard. Je fais la rencontre d'Alicia c'est elle qui me montre quoi faire car je suis perdue dans ce nouvel environnement. Je suis Alicia comme un petit toutou essayant de copier les bons gestes. Alicia est sympathique, c'est une femme adorable.
Alicia : Tu apprends très vite. Je crois que tu n'as plus besoin de moi à présent.
Moi : Je ne suis pas sûre de pouvoir faire tout ça toute seule.
Alicia: Ne t'en fais pas. Tu vas t'en sortir, tu n'auras qu'à suivre les ordres du chef et tout ira bien.
Moi : J'ai le traque.
Alicia : Regarde moi ! Respire. C'est vrai que le patron est parfois sévère mais tant que tu fais bien ton travail tout va bien.
