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Chapitre 06

J'étais chez moi en train de faire mes programmes pour me rendre au village comme prévu. J'avais bloqué mon compte bancaire après avoir soutiré quelques sous pour pouvoir me gérer là-bas. J'étais parti dans l'entreprise de mon père pour confier certains travaux à Rani, mon assistante. Mon cœur battait toujours et j'étais bouillonné de colère. Mais je tenais le coup pour ne pas qu'on le remarque.

Rose !!!!! C'est elle la cause de tout cela. Mon père ne comprenait rien de ce que je faisais et il aimerait savoir là où je voulais aller mais j'avais décidé de ne rien dire à personne. J'avais déjà mis tout en place et là j'étais parti à la maison. À ma grande surprise mes sœurs m'attendaient au portail, toutes rouges de colère. Elles n'avaient même pas fait entrer la voiture dans la maison. À la vue de leurs positions au portail, je me précipite pour garer tant bien que mal la mienne et courait vers elles. Elles me fixaient et je pouvais lire une intense colère dans leurs yeux.

– «Encore un reproche en faveur de Rose» disais-je intérieurement. Carina s'approcha de moi, les larmes aux yeux. J'étais bouleversé et mes pensées étaient directement tournées vers notre mère.

– «Que s'est-il passé ?» Elle m'embrassa toujours en pleurant et ses larmes coulaient sur mon épaule.

– Carina, pourquoi pleures-tu ?

– Grand frère nous sommes désolées pardonne-nous, s'il te plaît.

– De quoi parles-tu ? Vous m'avez rien fait voyons !

Félicité aussi quitta la voiture et vint vers moi

– Grand frère, je sais que tu es fâché contre nous. Pourquoi n'es-tu pas venu nous voir dans notre chambre aujourd'hui comme d'habitude avant de sortir de la maison ? Tu es fâché contre nous et tu as raison. Nous sommes vraiment désolées, en particulier moi. Je suis désolée de t'avoir adressé la parole ainsi hier. Pardonne-moi Richy chéri !

– Mes princesses, je ne me suis pas fâché contre vous et si je ne suis pas venu dans votre chambre pour vous voir comme d'habitude c'était parce-que je voulais pas vous déranger. N'est-ce-pas à cause de moi que vous avez refusé de manger hier soir ?

– Comment nous déranger grand frère ? Nous n'avons jamais eu cette idée en tête. S’il te plaît, pardonne-nous ! On ne savait pas que Rose était une mauvaise fille. Nous avions déjà mangé avant que tu viennes à la maison. C'était la raison pour laquelle nous n'étions pas descendus pour dîner.

Je suis surprise d'entendre que Rose est une mauvaise fille venant de mes sœurs. Elles avaient l'habitude de prendre sa défense. Je compris immédiatement qu'elles en ont la preuve.

– Calmez-vous mes amours ! Faites entrer votre véhicule et allons discuter calmement à l'intérieur.

Nous sommes enfin dans le salon et Félicité me narra toute l'histoire. Après l'avoir écouté je me levai tranquillement et montai les escaliers sans mot dire. Je rangeais mes affaires et une fois que tout fut mis en place, je pris un bain et me rendis à la cuisine. J'étais en train de prendre du riz que mes sœurs avaient préparé lorsque mon portable s'était mis à sonner.

Carine me l'avait amené et je lui avais demandé de regarder pour moi le nom de l'appelant et elle me fit comprendre que c'était un numéro inconnu. J'avais pris le portable, décroché l'appel et le mis sur haut-parleur. Tout d'un coup, j'entendis la voix de Rose, ce qui fit arrêter ma sœur.

– Allô !!! À qui ai-je l'honneur ?

– C'est Rose

– Tu as décidé de masquer ton numéro avant de m'appeler désormais ?

– Oui parce que je sais très bien que tu ne décrocherais pas si je t'avais appelé directement.

– Vraiment ?

– Oui.

– Tu sais quoi ? Je n'ai rien contre toi et je sais que c'est une erreur que j'ai faite en demandant ta main à tes parents. Sais-tu la raison pour laquelle je me sens heureux ? Eh bien parce que je n'ai pas eu de rapport sexuel avec toi. Ce serait un grand péché pour moi car coucher avec toi est une malédiction sans limite. Maintenant avant que je n'écoute ce que tu as à me dire, tu raccroches et tu m'appelles normalement sans masquer ton numéro.

– OK !

Rose avait effectivement raccroché puis rappelé sans masquer son numéro. Avant que je reprenne l’appel, ma sœur avait pris le portable et mit en marche l'enregistreur.

– Oui Rose tu disais ...

– Richy, As-tu fini avec tes conneries ? Ce que tu ne sais pas est que tu es et tu resteras mon homme.

Carine était vraiment en colère et voulait lui répondre, ce que j'avais refusé en lui faisant signe de main. Elle sort et appelle Félicité. Elles sont toutes enfin avec moi en ce moment et je pensais à ce que j'allais répondre à cette Rose car je perdais le lexique. Elle me menace cette fille...

–OK Rose j'ai compris. Y a-t-il autre chose?

– Oui, je n'ai pas encore fini. Si tu oses demander la main d'une autre femme, ou épouser une autre femme saches que tu ne vivras pas sur cette terre avec elle

– Tu ne me fais pas peur. Bonne nuit !

– À qui souhaites-tu bonne nuit ? Je n'ai pas besoin de ton souhait.

– Oh je la reprends. Tu ne le méritais même pas.

J'avais laissé le portable à mes sœurs et quitté la cuisine.

Je transpire de colère...

Mes parents sont revenus et mes sœurs leur avaient narré tout ce qu'elles avaient vu chez Rose et ce que cette dernière avait dit. Elles avaient même joué l'enregistrement de la discussion que j'avais eu avec Rose au téléphone.

Mon père était venu me voir dans ma chambre et m'avait donné certains conseils de père ainsi que ma mère mais ils n'aimeraient pas que je m'éloigne.

– Père, Mère, rassurez-vous ! Je pars changer d'air puisque cette situation me tape vraiment sur les nerfs. Ne vous inquiétez pas !

Ils me prennent dans leurs bras et chacun regagne son lit.

Le lendemain.

Très tôt le matin je me suis mis en route et je ne faisais que penser à ma vie tout ce qui m'était arrivé. J'ai vraiment Rose de tout mon cœur et voilà ce qu'elle m'avait fait. Je ne savais même plus si un jour j'allais tomber amoureux, car aimer c'est vraiment bon mais des fois, on voyait l'amour comme la construction d'une maison au milieu de l'océan. Cette dernière peut s'effondrer à tout moment.

J'étais en train de conduire mais je ne sentais pas que j'avais le volant. Je ne me sentais plus. Les images de ce que j'avais vu chez Rose me revenaient encore. C'était comme si j'étais encore en train de vivre les scènes. Rose avait tout enlevé en moi, je n'avais plus l'amour du prochain là où j'étais. Je voyais la femme comme le poison. Ma tante m'avait toujours dit que toutes les femmes ne sont pas les mêmes. J'aime vraiment ma mère, ma tante et aussi mes sœurs. Elles représentent une femme pieuse. Mon père me disait toujours qu'après Dieu, c’est la femme et certaines musiques amoureuses valorisent la femme. Pourquoi certaines d'entre elles font souffrir ? J'étais toujours dans mes pensées au point où j'avais dépassé la maison sans le savoir.

Je descendis et en voulant faire entrer ma voiture à l'intérieur, je vis une fille. Cette dernière courait dans tous les sens. Je la regardais à travers mon rétroviseur et je la voyais s'arrêter auprès d'un monsieur comme si elle connaissait ce dernier. Mais il ne lui avait pas taillé d'importance. Je ne la connais pas et je pense qu'elle a besoin d'aide.

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD’S INSPIRATION

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