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4

Partie 4

J’ai commencé à pleurer, tout doucement, je ne voulais qu’une chose mourir. L’homme c’est approché de mon lit et a engagé la conversation, il voulait savoir si j’avais besoin de quelque chose ou si je me sentais mal. Je n’eus que la force de lui dire : Je veux juste mourir, qu’on me laisse mourir en paix, dites-leur de me laisser mourir… Il essayait de me consoler et je continuais : vous ne comprenez pas, vous ne savez pas et vous ne pouvez même pas imaginer ! Ma vie ne vaut pas la peine d’être vécu… Mourir, je veux juste mourir… L’homme c’est assis auprès de moi, et m’a pris la main avec une infinie douceur… et à commencer à me parler…

Lui : D’accord je ne sais pas, je en sais rien et donc je ne peux pas comprendre mais je sais une chose, vous souffrez tellement ici que vous voulez mourir, mais si vous ne faites pas la paix avec votre créateur, vous allez passer l’éternité à souffrir. Et une souffrance pire que celle que vous voulez fuir…

Moi : ça ne s’arrêtera donc jamais ?

Lui : tout peut s’arrêter, mais tout dépend de vous ? Le voulez-vous ?

Moi : Que Dois-je faire ?

Lui : Accepter Jésus Christ comme votre Seigneur et Sauveur ?

J’ai juste remué la tête faiblement, et dit oui je le veux.

Lui : répétez après moi : « Dieu, je sais que tu es bon et plein d'amour. Tu as créé ce monde merveilleux dans la perfection. A cause du péché, il a été corrompu et attend ton renouveau. Merci d'avoir envoyé Jésus mourir à ma place sur la croix pour le pardon de mes péchés. J'ai dirigé jusqu'à présent ma propre vie et j'ai péché contre toi en ne te reconnaissant pas comme le Dieu de ma vie, mais maintenant je m'en repends et veux la vivre pour toi, veuille m'aider à me consacrer à toi et à vivre pour te plaire. Monte sur le trône de ma vie. Fais de moi la personne que tu désires que le sois. Merci de m'avoir donné la vie nouvelle, sur la terre comme au ciel. Au nom de Jésus-Christ. Amen."

J’ai murmuré cette prière comme on s’accroche à une bouée de sauvetage puis ce fut le trou noir… j’entendais un bip d’alarme s’éloignant jusqu’à plus rien.

J’ai rouvert les yeux, j’avais mal partout et soif, j’ai ouvert les yeux et cet homme était assis près de mon lit. Je voulais parler mais j’avais la bouche sèche, il se leva et me fit boire de l’eau. Il me dit j’appelle les infirmières. Dans la minute la chambre était pleine de monde. On m’examinait, prenait mes constante et j’entendais dire, elle revient de loin… Une paix m’habitait. Quand la chambre se vida je pu enfin parler avec l’homme.

Il me fit savoir qu’il était 23h et ça faisait 4 jours que j’étais dans le coma. Les médecins ne donnaient pas cher de ma peau. Il se présenta, le Pasteur Raphael, il était au chevet de sa mère qui était en phase terminale d’un cancer. Elle était décédée, en début de soirée… Non il n’était pas triste parce qu’elle était entrée dans la lumière de son sauveur. Mais il s’inquiétait pour moi. Oui un homme était venu tous les jours, il n’était pas resté longtemps, mais à chaque fois il s’était entretenu longuement avec le corps médical. Non l’homme ne l’avait pas vu à mon chevet…

Cette information m’apaisa car je redoutais les conséquences qu’aurait pu avoir cette rencontre dans ma situation. Je lui fis comprendre que j’étais fatiguée mais qu’il ne fallait pas que l’homme le voit près de moi. Ce la pouvais me créer des problèmes. Il me fit comprendre que tout irai bien.

Je passais encore 10 jours en hospitalisation. Le Pasteur Raphaël revint me voir tous les soirs après l’heure des visites, je n’ai jamais su comment il a pu faire ça. Il me lisait la Parole de Dieu et m’exhortais à faire confiance à un Dieu d’amour. Au bout du 5ième jour je voulu confesser mes péchés, il m’écouta, sans me juger. Il pria pour que Dieu panse mes blessures et qu’il me donne la force de sortir de là. Il partit ce soir-là, je pensais ne plus le revoir, mais il revint. Il m’exhorta à lutter pour recouvrer la santé. Il me rappela mes enfants, qui étaient à la merci d’Eric et de Hilda. L’avant dernier jour, il me demanda juste de tenir encore un peu, et que certainement il se passerait quelque chose. Il me fit apprendre son numéro par cœur. Et il me dit qu’il ne m’oublierait pas. Et que Jésus ne le permettrais pas…

Dès que j’ai repris connaissance, Eric à commencer à venir me voir en coup de vent à la pause de midi. Il voulait juste s’assurer que je n’avais pas parlé des conditions de l’agression, que je ne les avais pas impliqué. Il s’entretenait longuement avec les médecins, il voulait me ramener chez lui, les médecins ne cédaient pas. Une assistante sociale vint me voir pour me poser des questions. Je ne voulais pas en parler car je craignais pour ma vie et celle de mes enfants, mais il leur semblait clair que qu’il y avait un problème.

Fortifiée par les paroles du pasteur, et désormais déterminée à lutter pour extraire mes enfants de cette vie-là ce fut moi qui parlai de rentrer à la maison à Eric. Je lui fis comprendre qu’on me posait trop de question et que cela devenait difficile de tenir, mais que je craignais qu’Hilda ne recommence avec ses mauvais traitements alors que je n’étais pas bien remise. J’appris à cette occasion qu’Hilda partais en voyage dans un autre pays pour 1 mois. Et qu’il me promettait d’être tranquille pendant ma convalescence. Il fut donc convenu qu’il viendrait me chercher dès après l’avoir déposée à l’aéroport.

Je du donc retourner dans ma cave… mais j’étais mieux traitée par Eric, qui avait pris une nounou en mon absence pour les enfants. Il m’avait fait mettre un lit d’appoint dans la nurserie et je pouvais dormir avec eux. JE repris des forces. Eric avait presque l’air humain, mais parfois je sentais dans son regard qu’il n’attendait que la première occasion pour retourner à nos anciennes pratiques. Et cela m’effrayait…

Je vais m’arrêter là pour ce soir… car il est l’heure du dîner… Je continuerais à la séance de demain soir. Que Dieu nous garde.

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