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Les femmes de ménage s'inclinent face à son ora, et moi je me rapproche à petits pas de lui et j'essaie de lui faire un smack mais il me stoppe net. Et me repousse violemment.

Sans dire un mot je me recule et je m'aligne tout près des autres femmes.

Moi ( avec un sourire ): euh Chéri…. Où étais-tu passé ?

__ Savannah tu dois savoir que mes affaires ne te concernent en rien. Savoir où j'étais ou pas ne t'aidera pas à grand chose. Comment as-tu pu lui accorder deux semaines de congés sans m'en parler ? Je prends cela pour du mépris envers ma personne. Et à cause de ça tu seras punis Savannah car je ne tolère pas de bêtises chez-moi.

S'exclame t-il avec rigueur. Kysse et Jenny se mettent à trembler après ses mots.

Moi : Calme-toi Mr mon époux. Si je lui ai accordé ces deux semaines c'est pour une bonne raison voyons tu n'as pas besoin de te mettre dans cet état.

Lui dis-je tout calmement afin d'apaiser l'atmosphère.

__ Peu importe, sans m'en informer je le considère comme une sorte de trahison, un manque total de respect envers moi. Dit-il fermant son poignet.

Moi : Mais…

__ Il n'y a pas de mais qui tienne. Lorsque je parle on se tait, tu es peut-être mon épouse mais ça ne te donne pas le droit d'aller à l'encontre de mes décisions. Est-ce clair ?

Je lève les yeux vers lui, impuissante je me résigne à lui obéir.

Moi : Oui très clair. Dis-je silencieusement.

Je regarde kysse notre femme de ménage qui a l'air si triste et tente d'intervenir malgré l'interdiction de mon mystérieux époux. Jenny essaie de l'en empêcher mais échoue dans sa tentative.

Jenny : Arrête Kysse tu vas te faire virer…. dit-elle à basse voix.

J'avais tellement peur pour Kysse. Mon mari est un homme beaucoup trop rigoureux. Et si kysse intervient sans son accord je crains le pire pour elle.

Kysse : Mais!! Patron j'ai vraiment besoin de ces deux semaines de congés. Ma mère est souffrante et j'aurais besoin de ces deux semaines de congés pour prendre soin d'elle le temps qu'elle se rétablisse. Ma petite sœur doit retourner à l'école poursuivre ses études et ne pourra par conséquent plus être présente au chevet de maman. Svp veuillez m'accorder cette faveur.

Essayait t-elle d'expliquer les larmes aux yeux à l'homme mystérieux à qui je me suis unis pour la vie. Sans étonnement de ma part Kysse reçoit une bonne et bruyante claque qui la projete au sol violemment.

Jenny (inquiète) : Kysse….Ça va ? je suis désolée ma chérie.

Kysse se met à pleurer.

__ assez !!(s'exclame t-il bruyamment et avec autorité). Qui t'a donné la parole ? Écoute moi très bien sale dévergondée que ce soit très clair, je me moque pas mal de la situation actuelle de ta mère, elle ne me sert pas à grand chose. La seule chose que je sais est que si tu franchis ce portail tu ne remets plus les pieds dans ma demeure.

Dit-il en cassant un verre au passage.

Kysse ( toute tremblante) : Désolé Mr! je….je…

Jenny essaie de la réconforter.

__ La ferme!!! la prochaine fois que cela se répète je n'hésiterai pas à te foutre à la porte.

Kysse : Non pas ça patron. Svp j'ai vraiment besoin de ce job. Plusieurs personnes comptent sur moi. Svp. Répliqua t-elle au bord des larmes.

__ La ferme j'ai dit !!! Pfff répond t-il sans aucune compassion ni clémence.

Moi (plaidant): Mais chéri calme-toi, elle ne faisait que expliquer sa situati…

j'encaisse très rapidement une assez vive claque. Depuis le sol où vertiges et douleurs étaient mes compagnons, Je soutiens ma joue avec ma main gauche en le fixant.

Quelques gouttes de sang s'échappent de mes narines.

__ Que ce soit clair une fois et pour toute. Lorsque je parle, personne n'a le droit d'ouvrir sa bouche est-ce clair Savannah? Oh merde!!!

Je hoche la tête… Et je ne dis plus un mot. Il s'approche de moi me tiens violemment le cou et me crache sur le visage.

__ Tu ne mérites que ça en*foiré!

Dit-il avant de prendre le large pour je ne sais où.

J'étais au sol, j'étais sur le point de craquer. Kysse se rapproche de moi.

Kysse ( essuyant ses larmes ): Je suis navrée madame c'est à cause de moi que tout ceci vous arrive. Je n'aurais pas dû vous parler de mon problème. Veuillez m'excuser madame Savannah.

Elle prends un mouchoir et m'enlève cette saleté sur le visage.

Moi : Merci Kysse. Dis-je en essuyant mes larmes

Jenny elle aussi se rapproche , et toutes les deux me tendent la main et m'aident à me relever.

Moi : Je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous faites pour moi.

Jenny : Madame Savannah nous vous sommes dévouées. Sans oublier que c'est grâce à vous si nous sommes ici.

Kysse : Madame, voir comment on vous traite de la sorte me fend énormément le cœur. Mais que pouvons-nous faire face à une personne si féroce qu'est votre homme ? désolé, de parler ainsi de votre homme.

Moi : Ne faites rien mes chéries vous risqueriez perdre vos emplois et en ressortir avec des séquelles et ça je ne voudrais pas voir l'une d'entre vous souffrir, je ne le supporterais pas. Si moi j'ai toujours eu du mal à le raisonner et ce depuis près de cinq années, je ne crois pas que vous y arriverez un jour. C'est peine perdue!

Jenny : Il arrivera bien un jour où nous allons nous révolter, peu importe si cela nous arrache nos emplois au moins on aura fait quelque chose.

Dit Jenny avec colère en soupirant.

J'ai pris la peine de discuter encore un peu avec mes deux copines si je peux le dire ainsi, avant de rejoindre la grande salle.

Je jette un coup d'œil vers la droite, et j'aperçois mon homme sur un divan entrain de lire un journal dans une atmosphère un peu plus relaxe. Je m'avance avec des tremblotes aux jambes. J'avais peur mais je l'ai quand même fait.

Moi : Sylver Mr mon mari…

Il lève son regard sur moi, et mon cœur bat la chamade.

_ Vas-tu rester là plantée comme un poteau, je n'ai pas que ça à faire.

Dit-il juste après avoir réajuster son journal.

J'avais du mal à m'exprimer, peut-être parce que j'avais peur de lui. Ou pour une toute autre raison. Bref…

Moi : Euh t'en rappelles-tu ? l'année dernière tu m'avais promis organiser une gigantesque fête d'anniversaire en mon honneur mais aussi que tu seras présent pour la fêter avec moi.

Sylver : De quel anniversaire parles-tu ? Ne me racontes pas d'histoire.

Moi : Le mien bien-sûr. J'ose croire que tu t'en rappelles.

Sylver : est-ce une raison valable pour m'interrompre en pleine lecture ?

Il se remet à lire…

Moi : Euh mon anniversaire c'est dans une semaine, j'aimerais savoir si tu le fêteras avec moi.

Il ne m'accorde plus d'attention comme autrefois il le faisait. Mon cœur se fissure au fil et à mesure que les secondes s'écroulent mais j'essaie de ne pas le montrer.

Sylver : Arrête de m'embêter avec de telles sottises. évidemment non qu'est-ce que tu crois ? je n'ai pas le temps à ça, le travail me prends déjà énormément de temps comme ça.

Moi : mais chéri, tu me l'avais promis. Une promesse est une dette.

Sylver : Qu'est-ce que tu peux être lourde des fois. Et arrête de m'appeler chéri, c'est très lourd et vulgaire à la fin.

Moi : D'accord. Mais Tu me l'avais promis.

Sylver : Je te l'avais promis l'année précédente, sauf que les choses ont changées, et aujourd'hui elles ne sont plus les mêmes.

Moi : Et que suis-je sensée comprendre ?

Sylver : Pffff!! tu me fais ch'ier à la fin. Dès demain je ferai un voyage d'affaire. Et ne serai par ricochet pas disponible. Ça te va ?

Mon cœur, il s'est fissuré un peu plus après que Sylver m'ait annoncé qu'il ferait encore un voyage d'affaire. Ça ne finira donc jamais cette solitude. Il ne se préoccupe vraiment pas ou dirais-je plus de moi. Les premières années étaient quand même agréables vu qu'il m'accordait malgré le boulot assez d'attention. Mais depuis tout à complètement changé. Je passe des journées en mode solitaire et ça depuis plusieurs années maintenant.

Moi : Mais il n'y a pas moins de trois jours que tu étais rentré d'un voyage d'affaire au Congo. Et aujourd'hui qu'est-ce que j'entends ? Que tu iras encore en voyage d'affaire ? et moi alors dans tout ça ? quel est mon rôle ?

J'arrache son journal et le jette au sol sous mes pulsions colériques. Sylver sans se gêner m'a affligé une correction dont je n'oublierai jamais.

Après cette vive dispute, où j'y ai laissé un peu de moi. Je me suis mise à pleurer. Sylver reprit son journal et sans gêne il se remet à lire m'ignorant complètement.

Sylver : dégage d'ici Savannah.

Moi ( impuissante ) : Qu'ai-je fait pour mériter tout ceci Sylver ? Réponds stp.

Moi : D'accord, je te déteste Sylver. Dis-je en essayant mes larmes. T'es jamais disponible pour moi. Je me sens tellement seule. Pourquoi m'avoir alors embarquée dans ce mariage sans but ? Je te déteste énormément. Redis je à nouveau les yeux imbibés de larmes chaudes.

Il ne dit rien et continuait à lire ce fichu bout de journal!!!

il me lance le journal et se dissipe vers la terrasse.

Je me retire de la scène et je file dans ma chambre où je me lâche Complétement, et pleure toutes mes larmes. Je me sens si triste, si seule, est-ce à ça que ressemblent tous les mariages ? me le demandais-je avant de tomber dans les bras de Morphée.