chapitre 3

Huit mois plus tard.

Je me réveille petit à petit. Je me redresse , et tourne immédiatement la tête sur la petite merveille que j'ai mis au monde il y'a quelques heures.

Dans la pièce se trouve mes parents, mon frère , michelle et Christ . Nicolas est resté avec la femme de mon frère.

ma mère : T'es réveillé mon amour, regarde comment ma petite fille est trop belle

Elle prend ma fille et me l'a donne directement.

Je croise enfin le regard de ma fille et oui je pouvais enfin utiliser ce groupe de mot 《MA FILLE 》

Elle est tellement mignonne avec des yeux verts comme ceux... de Norman son père.  Bien sûr son père biologique c'est tout . Au moins elle a hérité de mon nez c'est déjà ça.

Après avoir nourri la petite Sophie de mon sein , je la dépose dans son berceau.

Mes parents sont partis. Comme j'ai accouché à 6 heures du matin et que nous sommes déjà 21 heures ils sont rentrés à cause des horaires de visites. Seul le père a le droit de rester.

Avec Christ les choses sont pareils , il est distant , il n'a jamais rien voulu savoir sur l'évolution du bébé en fait pour lui j'avais comme l'impression que il s'en foutait que je sois enceinte , c'est un peu normal non ?

Cette nuit quand même quand j'ai commencé à avoir des contractions il était là il m'a soutenu et m'a emmené à l'hôpital, j'ai voulu qu'il soit là pendant l'accouchement mais il a catégoriquement dis NON .

Je me suis excusé plusieurs fois. Franchement c'est pas une raison pour qu'il m'ignore à ce point. J'espère que les choses changeront avec le bébé dans nos vies .

Christ : Je dois rentrer passe une bonne nuit

Anne : T'as vu la petite au moins ?

Depuis que je me suis réveillé il est rester à l'axe sur son téléphone il n'a même pas jeté un seul coup d'œil au berceau du bébé.

Il s'arrête devant la porte et regarde de loin le berceau et pose son regard sur moi .

Christ : L'enfant de ton infidélité ?

Anne : Tu crois pas que je souffre déjà ? Tu m'as ignoré pendant 9 mois. Cet enfant oui c'est l'enfant de mon infidélité comme tu l'as dis mais c'est une occasion pour tous les deux d'être parents. Je t'aime Christ mais pour le bonheur de ma fille si je te dégoûte c'est mieux que l'on divorce.

Il baisse les yeux , plis les poings et s'assoit sur le fauteuil.

Bon je suis allé un peu trop loin en parlant de divorce mais j'avais pas d'autres choix. J'aimais Christ mais je ne peux pas non plus laisser ma fille grandir dans une famille où elle sera méprisé par l'homme de la maison sous prétexte qu'elle est une enfant conçu lors d'une relation extra conjugale.

Christ : Tu as prévenu son père biologique ?

Anne : Je ne sais pas qui il est , on s'est vu qu'une fois, j'ai pas son contact non plus .Christ écoute je suis désolé encore une fois. Formons cette famille que nous avons toujours voulu avoir

Christ : Et si il revient ? Si il réclame son droit de paternité ?

Anne : Il ne sait même pas que j'étais enceinte

Il ne dit rien. J'aurai tout essayé.

Il se lève après cinq bonnes minutes et s'avance vers moi, il m'atrappe la main en me regardant droit dans les yeux. Mon cœur bat tellement vite j'ai peur de ce qu'il va me dire ensuite, j'ai peur qu'il me demande le divorce . Mais ce que tu lui as demandé nan? Oui mais c'était plus pour le faire réagir pas pour que ça se réalise vraiment.

Anne : Tu veux divorcer ?

Christ : Non , ça ne m'ai jamais traversé l'esprit de me séparer de toi. Je ne saurai comment expliquer ce que je ressentais quand je t'ai vu entrer à la maison ce jour là, j'ai bien remarqué que tu étais avec un autre homme mais j'attendais de toi que tu me dise la vérité .

Je baisse la tête honteuse, il le savait depuis le début. Faut croire que je ne sais pas mentir .

Christ : J'ai pas d'enfant génétiquement mais je connais les symptômes de grossesse mais pour confirmer mes doutes je t'ai obligé pour qu'on aille à l'hôpital.

Anne : Tu l'as toujours su ?

Christ : Tu es ma femme, ça fait cinq ans que nous sommes mariés sans compter que nous étions de bons amis plus jeunes. Je t'ai pardonné depuis .

Anne : Merci mon amour

Je me suis jeté dans ses bras . Ça fait bien longtemps que nous ne nous sommes plus touché même pour une étreinte.

Anne : Et pour Sophie ?

Christ : Pour Sophie, elle sera ma fille si tu le permets je l'aimerai de la même façon que j'aime Nicolas mais...

Anne : Quoi mais ?

Il prend une profonde respiration avant de se lancer

Christ : Promets moi que si son père apprend son existence tu le laissera voir sa fille

Anne : Pourquoi ?

Christ : C'est son droit Anne

Anne : D'accord c'est promis.

On s'embrasse, ses douces lèvres m'ont tellement manqué.

Là je reconnais mon mari.

Au fur et à mesure que les années passaient, christ était toujours le même qu'avant un mari aimant et prévisible et un père adorable. Avec les enfants c'était un papa poule ça se voyait qu'il adorait Nicolas et Sophie.

Nous par contre nous avons vu quelques spécialistes pour son problème de stérilité. Il s'est fait opérer une fois mais c'était un échec qui lui a causé en plus d'être toujours stérile mais aussi des problèmes d'érection. Et depuis cette opération il a décidé de ne plus voir de médecin.

Nous faisons l'amour vraiment très rarement, en fait nous le faisons à son rythme. J'essaie de me donner à fond et de ne pas lui montrer que je ne suis pas satisfaite sexuellement et ça je le supporte déjà depuis quatre ans. Si c'est pas une preuve d'amour ça.

Sophie : Ahhhh maman papa

Christ se lève à toute vitesse pour aller dans la chambre de Sophie , je le suis évidemment.

La petite est en sueur et en larmes.

Christ : Ça va ma puce ? Pourquoi t'as crier ?

Sophie : J'ai fais un cauchemar

Je ne sais pas trop si faire des cauchemars à six ans était normal surtout pour une fille qui a une vie épanouie. Et c'était à chaque fois le même cauchemar de cet homme avec son poignard sur Christ. J'ai dû mal moi-même à trouver une explication.

Nous la prenons dans nos bras jusqu'à ce qu'elle s'en dorme.

Dans notre chambre le silence s'installe. Pour Christ , le cauchemar de Sophie serait son véritable père qui réclame son droit de paternité en voulant le tuer lui .

Christ : On doit lui dire la vérité peut-être que ses cauchemars disparaîtront

Anne : Arrête de dire n'importe quoi. Ça peut être aussi au travail tu devrais faire attention

Christ : Ah oui ? Et pourquoi c'est pas Nicolas qui fait ce cauchemar mais Sophie ?

Anne : T'es paranoïaque si c'était Nicolas tu aurais dis que ses parents biologique veulent aussi leur enfant. Je te rappelle que tu es le père de Sophie personne ne t'enlèveras ce droit et Nicolas nous sommes ses parents ne l'oublie pas. Cherchons un psychologue à la petite.

Christ : Un spy? À une gamine de 6 ans ?

Anne : Si tu as une meilleure solution dis moi

Christ : Je pense juste qu'on doit parler avec elle nous même en tant que parents

Anne : Si c'est ta solution. J'ai une réunion demain très tôt , tu déposeras les enfants à l'école.

Je l'embrasse et me couche.

En fermant les yeux je pense à ma petite Sophie j'espère que c'est juste un cauchemar.