La luxure
— **Alyan** (avec le cœur battant) : Moi aussi. (Elle retira rapidement sa main.)
— **Steven** (en souriant) : Passez une agréable journée.
Il entra dans sa chambre et verrouilla la porte. De son côté, Alyan se sentit rougir.
— **Alyan** : Oh mon Dieu ! (Elle toucha sa poitrine.) Qu'est-ce qui vient de se passer avec cet homme ? Il est si... si... non, je ne peux pas le dire à haute voix.
Elle se déshabilla et se dirigea vers la salle de bain pour se laver. Pendant ce temps, Steven alluma son écran et commença à observer ce qui se passait dans la chambre d'Alyan.
Cette suite était en réalité interdite d'accès, équipée de caméras intégrées pour un usage personnel. Steven l'avait offerte à Alyan car elle était la jeune femme dont il avait honteusement rêvé pendant dix ans. La voir si près de lui le poussait à commettre des imprudences.
*Steven, ce n'est pas approprié. Tu es en train de violer son intimité*, se dit-il. Mais lorsqu'il vit Alyan se déshabiller, il murmura :
— **Steven** : Oh seigneur, quel corps ! J'aimerais qu'elle soit dans mes bras en ce moment.
De manière inattendue, son désir grandit. Subjugué par ce qu'il voyait, il se dit :
— **Steven** : Tu seras à moi un jour, Alyan. Mon Alyan.
Il éteignit la télévision et se leva, pénétrant dans une pièce secrète au fond de sa chambre. Sur les murs, il avait accroché des photographies d'Alyan, ajoutant d'autres clichés qu'il avait capturés d'elle.
— **Steven** : Alyan, Alyan, Alyan, ma Alyan, tu seras bientôt à moi. C'est juste une question de temps. Je t'ai tellement attendue, et aujourd'hui, tu es à quelques pas de moi. J'en perds la tête.
Il se mit à rêver de l'entrer dans sa suite, de la posséder comme il se doit. Mais il savait qu'il devait être patient, qu'il gagnerait son cœur.
— **Steven** : Je vais parler à ton cœur jusqu'à ce qu'il m'accepte et se laisse bercer par mes mots. Un jour, tu seras à moi et rien qu'à moi. Tout de toi sera à moi, et moi à toi, mon Alyan.
Dans la chambre d'Alyan, elle venait de finir de prendre son bain et enfila une nuisette rouge sexy. Elle était de ces femmes qui n'aiment pas être trop habillées pour dormir.
Juste après, on toqua à sa porte.
— **Steven** : Puis-je entrer ?
— **Alyan** : Attendez un instant... Mais il était déjà entré.
— **Steven** : Oh, pardon ! Quel spectacle !
— **Alyan** (se couvrant) : Mais vous ne pouvez pas être patient ?
— **Steven** : Je suis désolé, Alyan, je ne sais pas ce qui m'a pris.
— **Alyan** : Sortez maintenant !
— **Steven** : Oui, vous avez raison.
— **Alyan** : Qu'est-ce que vous vouliez me dire ?
— **Steven** (de dos) : J'allais vous inviter à dîner.
— **Alyan** : Quoi ? Oh non, merci, sans façon.
— **Steven** : Pourquoi pas ?
— **Alyan** : Que faites-vous à vous retourner, bon sang ?
— **Steven** : Désolé. Mais pourquoi refusez-vous mon invitation, Alyan ?
— **Alyan** : Je suis exténuée, là, tout de suite.
— **Steven** : Du genre demain ?
— **Alyan** : J'ai un dîner d'affaires.
— **Steven** : Avec qui ?
— **Alyan** : Pardon ? Ça vous concerne en quoi ?
— **Steven** : Désolé pour mon imprudence. Et le surlendemain ?
— **Alyan** : Je verrai et je vous tiendrai au courant.
— **Steven** : Merci. (Il sortit.)
— **Alyan** : Mais cet homme...
À SUIVRE
