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[...] Mes parents étaient de gros irresponsables ! je ne cesse de le dire. Les cassettes pornographiques ne cessaient de s’accumuler dans leur chambre. J’avais même découvert plus tard qu’ils avaient évolué. Des cassettes aux clés USB directement branché à la télé. Deux clés remplies de vidéos. Je me nourrissais de cela et j’accomplissais mes fantasme sur ma cousine qui avait presque l’âge de ma mère.

Mon niveau scolaire commença à chuter. Même si cela passait inaperçu, je savais que quelque chose n’allait plus comme avant. Je vivais comme un homme accomplis dans la maison de mes parents. Mangeant ce qu’on a préparé pour moi et faisant des rapports comme un marié tout fait.

Cette année-là, j’avais réussi à mon examen. J’étais admis à passer en classe de seconde. J’avais alors 14 ans d’âge. Seulement d’âge. J’étais plus mature que ça. Comme si la pratique sexuelle était venue avec la maturité. Je n’étais attiré par aucune fille de ma classe. Je les voyais comme petite pour moi. Je me sentais très à l'aise avec Tantine Miranda. Je continuais toujours de l’appeler tantine. Elle me l’avait interdit lorsqu’on était en intimité. Mais je ne l’avais jamais fait. J’étais heureux d’être avec cette femme âgée là, qui me berçait de toutes les manières et de tous les côtés.

J’étais tombé amoureux. Je l’aimais. Je l’aimais tellement. Comme j’avais aimé Tantine Olivia. Au fil du temps, mon être semblait fusionner avec le sien pour former une seule personne. Il suffisait qu’elle sorte pour toute une journée et déjà j’étais mal dans mon être. Je voulais toujours la voir. Je voulais toujours qu’elle soit proche de moi. Je voulais toujours qu’elle soit dans les environs. Je l’aimais, peut-être plus que moi-même.

De quoi je me souviens encore ? j’étais rentré un de ces jours-là avec un mambo.

--- Oh tu m’as gardé un mambo papou ? C’est très gentil. Mais tu as eu de l’argent où pour ça ?

--- j’ai économisé mon argent de ration.

--- Olala tu l’as fait pour moi ? Merci beaucoup c’est très gentil.

Elle l’avait pris. Mais je crois qu’elle ne savait pas que c’était une sorte de déclaration d’amour. Elle l’avait simplement pris sus l’angle du cousin gentil. Mais je l’aimais. J’aimais la voir sourire. J’aimais la voir heureuse.

Je me souviens encore de ce 14 février. J’avais acheté une rose, un paquet de mambo et une déclaration d’amour pour elle. Je savais que c’était risqué. Mais il fallait qu’elle sache. Il fallait qu’elle sache que mon cœur n’est pas stable. Qu’il brûle pour elle.

--- Oh ! Mais… Papou ? c’est pour moi ça ? Mais les mambos

--- j’ai cotisé mon argent depuis des semaines pour t’acheter ça

--- Or ce gars. Merci beaucoup mais tu n’as pas à te priver de nutrition à cause de moi papou, pourquoi tu as fait ça ? je travaille, j’ai un peu d’argent et je peux acheter ça. Tu as même acheté une…

--- Oui c’est le 14 février. Le jour des amoureux et… c’est juste pour te dire que je t’aime.

--- Waouh ! quelle belle déclaration Papou. Merci beaucoup. Je t’aime aussi mon bébé.

Elle m’avait embrassé. Mais je n’espérais pas cette réaction. Je voulais qu’elle éprouve de la surprise. Qu’elle me pose la question à savoir si je suis sérieux. J’attendais qu’elle m’interroge sur la durée de cet amour. Qu’elle me pose des questions. Elle ne l’avait pas fait.

J’avais douté de la sincérité de son « je t’aime aussi ». Comme si elle remplissait juste les formalités. Tantine Miranda semblait ne pas m’aimer du fond du cœur comme je l’aimais. Elle semblait ne pas être bouleverser par l’amour pour moi.

J’avais été trop en avance par rapport à mon temps. Je traversais la pleine période de puberté. Cette période où les gens de mon âge sautent et jubilent à l’apparition de leurs premiers poils au pubis. Cette période où les gens de mon âge commencent à apprendre la propreté et à ne plus trop jouer parce qu’ils découvrent une belle fille dans la salle. J’avais dépassé depuis longtemps ces comportements à 14 ans seulement.

L’amour que j’avais pour ma tantine était un amour dangereux. Peut-être j’‘ignorais encore moi-même. Mais comme Tantine Olivia m’avait abandonné, je croyais que celle-ci resterait toujours près de moi jusqu’à notre mort. Je n’avais pas imaginé ma vie sans elle un jour. Pourtant ça devait arriver tôt ou tard.

Elle avait 30 ans et moi 15 ans. J’avais su son âge lorsqu’elle décida célébrer son anniversaire. Ce n’était pas très éloigné de l’âge que je lui donnais de ma tête. Aussitôt franchi ses 30 ans elle avait pris la décision qui venait détruire tous mes projets : elle quittait la maison pour s’installer avec un homme qui voulait l’épouser.

--- attends Tantine tu dis quoi ?

--- Papou je dois partir. Il y a un homme qui veux m’épouser et je dois vivre désormais avec lui. Le père de mon enfant. Tu sais quand même que j’ai un enfant non ?

--- Oui… Mais… Tu pars ? et moi alors ?

--- Toi quoi Papou ? Tu fréquentes non ? tu es jeune, tu vas grandir et tu vas te marier. Je ne pouvais pas quand même rester avec toi indéfiniment. Papou je suis une adulte. Et les adultes…

--- Toujours vos histoires d’adulte ! vous dites tous la même chose. Tantine Olivia avait dit la même chose

--- Pardon qui ? Qui est tantine Olivia ? Papou parle !