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chapitre 3

J'arrive sur le parking et courre comme une folle déjà de un..Je déteste faire ça, de deux..si je me fais cramer par l'un de mes employés je vais passer pour une ridicule !

* ça t'arrive parfois d'avoir pitié de moi imbécile !

Je monte dans la bagnole avant de fermer avec brutalité la portière, j'étais essoufflée et énervée.

* j'adore te faire chier !

Et le voilà qui se marre à nouveau comme Joker dans suicide squad et j'ai envie de l'étranger sur place.

* vas y démarre et cesse tes conneries, j'ai un vol dans deux heures !

*et tu te rend où cette fois ci ?

* à Seattle !

* un contrat ?

* non..une rencontre exceptionnelle !

* Je vois !

Nous roulons dans une bonne ambiance et discutons sur tous les sujets possible afin de tuer le temps.

* alors, ça avance ?

*quoi ?

*la chasse au mâle ! Le fameux Médoune prince charmant

* s'il te plait ne me le rappel pas ! Déjà j'ai pas beaucoup de temps devant moi et je ne sais pas par où commencer !

* Je peux t'aider si tu veux !

Dès que j'entends ça une boule de soulagement remplace aussitôt mon angoisse.

*C'est vrai ?

* ouais ! Tu es fortuné et tu peux te payer ce qui te chante, même un mec !

* tu as raison !

* elle fait encore sa fière pfff..bref, on te trouve des acteurs on en choisit un qui pourra correspondre à tes goûts et besoins. Qui vas se montrer digne d'être le faux fiancé de la riche et célèbre architecte Linguère Sylla

* pas mal comme idée ! Il faut que tu t'en charge, je veux que tu organise tout ça et me les présente une fois le retour de mon voyage ! Ainsi je ferai une sorte de casting pour choisir le meilleur, on fixe le plafond à combien ?

* disons...j'en ai aucune idée ! Ça dépend de l'acteur et ce qu'il désire comme récompense si je peux l'appeler comme ça !

* toute façon il faut commencer par le commencement ! Je te fais confiance, j'ignore comment tu vas t'y prendre mais je te fais confiance Castors !

* weh puisque je suis ta boniche, vos désires sont des ordres !

* tu sais que je t'aime mon mignon !

* ouais c'est ça ! Boufonne

* répète !

* bouf...

Je lui assène des coups, il rigole tout en faisant attention à la route. Il accélère chose que j'ai horreur donc je le supplie d'arrêter et réclame son pardon.

On arrive au Lycée Seydina Limamou Laye de Guediaway ! Ouais, vous direz sûrement ce que Linguère Sylla pouvait bien foutre dans ce genre d'établissement alors qu'elle a grandi avec une famille fortunée, influente bourrée de fric et qu'elle pouvait bien fréquenter les plus grands Lycée occidentaux. Et bah à l'âge de seize ans j'ai été déviergé par un mec de mon collège à l'époque chez mes parents en plus. Papa nous avait surpris alors que je pensais qu'avec maman ils étaient partis en voyage d'affaire. Je ne l'avais jamais vu aussi en colère déçu et blessé de ma vie, jusqu'à présent je regrette amèrement ce jour de mon existence et depuis je déteste le sexe opposé. Le fameux garçon avait hurlé sur tous les toits m'avoir sautée, enfaite c'était un défit entre garçon et j'étais la proie inaccessible. Il a joué toutes les cartes de séduction pour m'avoir dans son piège et j'ai succombé. Ma réputation fut gâcher, j'avais même pensé à me suicider et voilà que j'ai supplié papa de me changer d'école car je ne pouvait faire le lycée avec mes anciens camarades de collège qui me traitaient de pute. Papa déçu et en colère m'a fait carrément changé de monde, je n'avais plus droit à certains privilèges. C'était l'enfer pour moi au début, j'ai dû parfois prendre le car rapide ou Ndiagua Ndiaye pour me rendre au Lycée surtout le genre où se trouvait en quelque sorte des élèves différents de moi et qui menaient une vie à l'opposé de la mienne. Je me faisais appeler la bourge ou toubab bou nioul parfois la miss rakadjou. Je me faisais tabasser dès fois, on m'a un jour volé des paires de chaussures ultra coûteux en plus, du coup j'ai du rentrer ce jour là pieds nu à la maison. J'avais supplié papa de me faire sortir de cet enfer et que j'avais compris la leçon, mais il était décidé à m'y laisser. Plus je restais dans mon coin et plus mes camarades me détestaient cherchant à me nuir, seul les garçons essayaient d'être mes amis mais comme je ne pouvais pas les supporter et bah je ne les calculais pas. Plus je les repoussais et plus ils me trouvaient irrésistible, parce_que seul le physique ne compte pas pour moi car si j'avais été vilaine et repoussante ils ne se seraient pas fatiguer pour que je leur adresse ne serait-ce qu'un seul mots. De ce fait je me disais que le caractère et la personnalité pouvaient attirer aussi pas uniquement la beauté. En seconde scientifique se fut l'enfer l'horreur l'agonie toyal, ennemis des jeunes filles car leurs copains n'avaient d'yeux que pour moi. Concurrente car j'étais tout le temps première de ma classe. Attirante et chic car j'étais la seul dans ma classe à être stylé avec de beaux fringues tendances bien que dans le lycée aussi il y'en avait des stylés mais très peu. Première scientifique j'ai eu de l'expérience, j'étais devenu un membre des filles populaires du lycée. Je commençais à comprendre leurs mentalités. Je ne me considérais plus supérieure à eux, genre à moitié car dans mes début je faisais la fille bourgeoise qui portait des gangs pour ne pas avoir à toucher le poignet des portes, qui ne saluait pas, qui prenait les gens de haut, qui n'aimait rien partager et j'en passe. Puis en terminal j'étais la populaire du Lycée, toutes les classes me connaissaient tous les profs, même le directeur m'autorisait à fréquenter son bureau comme ça me chantait. Les garçons se tuaient pour avoir un rendez vous avec moi, mais mon expérience au collège était toujours resté gravé dans ma mémoire donc je les ignorais. Un en paryiculier m'avait rendu la vie impossible. Il me harcelait même à vrai dire. Il ne pouvait rester une seconde sans être à proximité de moi, je dirai...qu'il me faisait peur ! Il me surveillait en permanence les rumeurs disaient qu'il était un grand délinquant donc menaçait tout garçon qui osait s'approcher de moi. Son nom Faye son prénom BACHIR. Même s'il me faisait peur, j'arrivais à trouver le courage de le remettre à sa place.

Flash back

Nous nous étions rendu à la plage en famille, je devais fêter mes dix neuf ans. Tout se passait bien jusqu'à ce que j'aille en mer me baigner. Et comme j'étais célébre au Lycée j'avais invité pas mal de meufs à ma teuf du siècle après que mes parents soient parti. Donc je plonge dans l'eau avec mes soeurs jumelles et quelques unes de mes amies puis éclaboussons le liquide en nous chamaillant elle s'éloignent plus loin. Ayant la phobie de l'eau, j'ai préféré rester à ma place.

Soudain je sens quelqu'un tirer sur ma jambe, la panique me gagne aussitôt. Je reprends le contrôle de mon esprit et vois qu'il s'agissait de lui.

*Mais qu'es ce que tu fais, t'es malade ?

Je le gronde avec un visage serieux et sévèrement même, mais le mec se marre puis me prend en mode sac de riz et avance dans les profondeurs.

*fais moi descendre idiot ! Je ne rigole pas mec oh !

* d'abord tu réponds à ma question

* Salop tu m'entends ou pas arrêeeeeeetee au secouuuuurs !!!

* tu coopère ou je te laisse noyer !

* vas-y pose la ta question à la con !

* veux tu être ma copine ?

* bien sûr que non ! Non mais tout va bien dans ta tête ?

* ok !

Il avance plus loin, l'eau était arrivé au niveau de son cou et moi je m'accrochais fort à ses épaules

* arrêeeeeeeeeteee

* tu veux être ma copine oui ou oui ?

* nooooooo

* j'ai dit oui ou oui ?

* Je ne sais pas nager alors pitié arrête je t'en prie

Je pleure de toutes mes forces mais il continue de me plonger dans l'eau, je glisse sur ses épaules et tombe. Je croyais que c'était ma fin puis crie au secours en plus il m'observait avaler ce liquide salé en rigolant.

*Ai...ai..de..moi !

Il me soulève puis je m'arroche fermement à lui, j'avais la rage la haine je voulais le tuer.

* tu veux être ma copine ?

* oui je..Je veux être ta copine !

* j'ai pas bien capté ?

* JE VEUX ÊTRE TA COPINE ! JE VEUX ÊTRE TA PUTAIN DE COPINE C'EST CLAIR ?

* wow du calme ! Ah les meufs qui me courent après et me veulent coûte que coûte dans leurs vies hahahah vous êtes incroyables vraiment. Bien que la liste soit longue je crois qu'il y'a de la place pour toi !

Je voulais lui faire payé cet acte, il le prenait à la rigolade mais j'étais déterminée à lui tendre la monnaie de sa pièce.

Fin Flash back

*ils sont là-bas !

Il pointe du doigt notre ancien groupe d'ami je veux nommer " la mafia 2.0". Ah la belle époque !!!  Surtout lorsque Hakim s'est fait renvoyer de notre établissement qui nous avait accueilli depuis le primaire pour rejoindre mon lycée afin de se reconnecter à moi. Nous avons grandi ensemble, nos familles sont d'anciens connaissances je suis son aîné de deux ans et comme j'ai été tardivement scolarisé vu qu'il fallait réglé des papiers d'adoption en plus à l'époque ça prenait du temps, on a partagé la même classe jusqu'en troisième. Puis il m'a rejoint en milieu scolaire en terminal. Tous les garçons étaient jaloux de lui car c'était le seul à avoir mon attention et qui était proche de moi. Bon, une exception je dirai...Bachir le forceur aussi ! J'étais sa petite amie malgré moi, mais je lui faisais vivre la misère. Il a transpiré avec moi, à chaque fois que j'avais l'occasion de le rendre jaloux et bah je le faisais. Il avait failli se faire expulsé de l'établissement à cause de ses nombreuses bagarres et menaces qu'il tenait aux près de la gente masculine élèves comme professeurs juste pour moi. Je faisais exprès de me disputer avec un prof rien que pour qu'il prenne ma défense et avoir des soucis. Il me bombardait de lettres avec son écriture bidon heureusement qu'il y avait pas de textos à l'époque. Je les lui rendais tous en oubliant pas de le remette à sa place, partout où il allait monsieur hurlait que j'étais sa copine son amoureuse sa propriété privée. J'avais même pitié de lui, en plus d'être mal habillé puant, pas classe du tout et ringard je dirai...qu'il était le prince des loosers ! Il me faisait du chantage à chaque fois pour que je puisse me conduire en une copine fidèle et amoureuse alors qu'au fond, je le haissais de toutes mes forces. Il m'avait présenté à sa famille, ces derniers étaient des gens tellement pauvre, leur maison en bois ne tenait qu'à un fil avant que ça ne s'écroule. Ils n'avaient pas d'électricité ni d'eau, j'avais eu pitié donc avec mes économies je les aidais. Bachir avait catégoriquement refusé mon aide disant qu'il n'avait besion de la pitié de personne ni même un centime venant moi. Mais sa mère m'avait prise à part un jour me suppliant de soulager leur dépenses sans que son fils ne soit au courant.

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