Chapitre 6
Le lendemain matin…
Gloria se réveilla au son de son alarme, se sentant rafraîchie après une nuit de rêves doux où Samson occupait une place de choix. Elle éteignit l'alarme, s'étira langoureusement, et prit quelques instants pour vérifier ses messages sur son téléphone. Après avoir répondu à quelques notifications, elle se leva et se dirigea vers la salle de bain.
La salle de bain était baignée de lumière naturelle, la fenêtre laissant entrer les premiers rayons du soleil. Gloria se déshabilla et entra sous la douche. L'eau chaude coulant sur sa peau la réveillait doucement, chaque goutte d'eau semblait emporter avec elle les résidus de la nuit passée. Elle utilisa son gel douche préféré, un mélange de lavande et de vanille, qui laissait une douce fragrance apaisante dans l'air. Ses gestes étaient lents et méthodiques, chaque mouvement reflétant un rituel bien ancré pour bien démarrer sa journée.
Après s'être rincée et séchée, Gloria se tint devant le miroir et appliqua une lotion hydratante, puis prit le temps de soigner ses cheveux, les coiffant en de douces boucles naturelles. Elle choisit une robe magnifique pour le travail, une création en soie bleu nuit qui mettait en valeur sa silhouette élancée et sa peau éclatante. Elle ajouta une paire de boucles d'oreilles discrètes mais élégantes, un léger maquillage pour accentuer ses traits fins, et enfin, une touche de parfum floral.
Pendant ce temps, dans la cuisine….
Charlotte, la sœur de Gloria, avait déjà préparé le petit déjeuner. Elle avait fait des croissants frais ce matin-là et l'odeur alléchante de la pâte dorée embaumait toute la maison. Alors qu'elle s'apprêtait à aller prendre une douche, elle entendit la sonnerie de la porte. Jetant un coup d'œil par la fenêtre, elle vit Jacob. Elle se précipita pour lui ouvrir, un sourire chaleureux sur les lèvres.
— Bonjour Jacob, tu es en avance aujourd'hui ! s'exclama Charlotte en ouvrant la porte.
— Bonjour Charlotte, oui, je voulais m'assurer que Gloria ne soit pas en retard pour le travail.
— Entre, entre. Gloria est presque prête, tu peux l'attendre dans le salon.
Jacob entra et se dirigea vers le salon tandis que Charlotte refermait la porte. Elle remarqua que Jacob avait l'air un peu fatigué.
— As-tu déjà pris le petit déjeuner, Jacob ? demanda Charlotte.
— Non, je n'ai pas eu le temps. Entre les embouteillages et le fait de venir chercher Gloria, je n'ai pas pu, répondit-il avec un sourire fatigué.
Sans dire un mot de plus, Charlotte se rendit à la salle à manger et revint avec un plateau contenant une tasse de café fumante et des croissants dorés.
— Oh Charlotte, fallait pas te déranger, dit Jacob, touché par l'attention.
Charlotte sourit et répondit avec une douceur rassurante :
— Tu sais très bien que ce n'est jamais un dérangement pour moi. Après tout, tu es chez toi ici. Dépêche-toi de prendre cette tasse de café et dis-moi ce que tu penses de mes croissants, parce que c'est moi-même qui les ai faits.
Jacob huma l'air avec satisfaction.
— Ils sentent déjà bon, et je sais que tu es un cordon bleu, alors tu connais déjà mon avis sur ces merveilleux croissants, dit-il en riant.
Jacob commença à se régaler, savourant chaque bouchée du croissant croustillant et chaque gorgée du café riche et aromatique. Charlotte, contente de voir Jacob se détendre, profita de ce moment pour aller voir sa sœur dans sa chambre.
Dans la chambre de Gloria…
Charlotte frappa doucement à la porte de la chambre de Gloria avant d'entrer.
— Gloria, Jacob est là. Il t'attend dans le salon, dit-elle avec un sourire complice.
Gloria ajustait les derniers détails de sa tenue devant le miroir. Elle se tourna vers sa sœur, un sourire interrogatif sur le visage.
— Merci, Charlotte. Je suis presque prête. Comment me trouves-tu ?
Charlotte rit doucement, admirant sa sœur.
— Belle comme toujours ! Ne fais pas trop attendre Jacob, il a l'air un peu nerveux ce matin. Et n'oublie pas que tu vas encore prendre ton petit déjeuner avant de partir.
Gloria haussa un sourcil, perplexe.
— Nerveux ? Pour quelle raison ? C’est lui-même qui a jugé bon de venir me chercher, alors pourquoi serait-il nerveux alors qu'il n'est même pas en retard ?
Charlotte observa sa sœur un instant avant de répondre.
— Tu as une drôle de manière de réagir à propos de Jacob. C'était juste une blague. Tu sais bien que Jacob est toujours souriant. Je me demande même s'il s'énerve parfois.
Gloria soupira, enroulant une mèche de cheveux autour de son doigt.
— Écoute, je n'ai vraiment pas le temps ce matin. Prépare-moi quelques-uns de tes croissants à emporter. J'ai beaucoup à faire au travail, et avec l'heure qu'il est, je ne pense pas pouvoir prendre le petit déjeuner avant de partir.
— D'accord, répondit Charlotte en sortant de la chambre pour emballer les croissants.
Dans le salon…
Jacob avait terminé son petit déjeuner lorsque Charlotte revint dans le salon.
— Gloria est presque prête, elle viendra te rejoindre bientôt, dit-elle en souriant.
— Merci, Charlotte. Et merci pour le petit déjeuner. J’ai vraiment adoré les croissants.
— Contente que ça t'ait plu, répondit Charlotte, visiblement flattée.
Jacob la regarda avec intérêt.
— Mais dis-moi, pourquoi n'as-tu pas ouvert une pâtisserie ? Tes croissants sont vraiment excellents.
Charlotte haussa les épaules, un sourire rêveur sur les lèvres.
— J'aimerais bien, mais c'est un projet qui nécessite du temps et de l'argent.
— Je comprends. Mais qui sait, peut-être un jour, répondit Jacob avec un clin d'œil.
Charlotte acquiesça et se rendit dans la cuisine pour emballer les croissants destinés à Gloria.
Gloria arriva enfin dans le salon, prête pour la journée. Elle sourit en voyant Jacob.
— Bonjour Jacob, merci de venir me chercher, dit-elle en s'approchant de lui.
Jacob se leva, un sourire illuminant son visage fatigué.
— Bonjour Gloria, tu es magnifique comme toujours. Prête à partir ?
— Oui, allons-y, répondit-elle en prenant son sac.
Charlotte revint avec le sac contenant les croissants et le remit à Gloria.
— Merci, Charlotte. À plus tard, dit Gloria en se dirigeant vers la porte avec Jacob.
Ils sortirent et montèrent dans la voiture. Pendant le trajet, la conversation entre eux était légère et agréable.
— Jacob, vraiment, merci encore de venir me chercher tous les matins. C’est vraiment gentil de ta part, dit Gloria en tournant la tête vers lui.
— C'est un plaisir pour moi, Gloria. J'aime passer du temps avec toi avant que la journée ne commence, répondit Jacob avec sincérité.
