Chapitre 14 Il n’est pas disponible parce qu’il prend une douche
Camille dit :
— Ce n’est pas impossible, il faut être prudent.
— D’accord, je vais vérifier.
Preston était un peu réticent.
Mais Camille n’en a pas fait grand cas et pensant qu’il était fatigué, elle l’a laissé se reposer plus tôt et a mis fin à la conversation.
Elle ferma l’ordinateur et prit son téléphone pour voir l’heure, il était déjà dix heures, Ayan ne reviendrait probablement pas ce soir.
L’esprit de Camille se souvint soudain de son rappel : il avait dit qu’il voulait qu’elle garde ses distances avec le sexe opposé jusqu’à ce que le divorce soit prononcé, mais qu’en était-il de lui ?
Ne devraient-ils pas être traités sur un pied d’égalité ?
Elle pinça les lèvres et composa directement le numéro de son portable.
La réponse fut rapide, mais la voix était celle d’une femme douce :
— Camille ? C’est Eileen, qu’est-ce que tu veux à Ayan ?
Le visage de Camille est raide, il aime vraiment Eileen, même les objets privés tels que les téléphones portables sont également libres pour elle de voir.
Elle murmure les dents serrées :
— Tu peux lui passer le téléphone ?
— Désolé, il n’est pas disponible pour l’instant, pourquoi ne pas rappeler plus tard ?
— C’est bon, je peux attendre.
— Camille, je ne l’empêche pas de décrocher, c’est juste que .......
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
Elle poursuit sa question sans se laisser décourager.
Eileen regarda en silence la porte du service qui venait de se refermer et Ayan alla parler au médecin de sa sortie et elle ne dit pas la vérité :
— C’est juste qu’Ayan est sous la douche en ce moment et je ne sais pas combien de temps il va prendre, alors ......
Le visage de Camille est rigide et ses yeux sont remplis d’incrédulité.
Ils en sont donc arrivés là ?
Elle rit intérieurement,
— Camille, tu vois maintenant ? Il te demande seulement de garder tes distances avec le sexe opposé, mais lui n’a aucun contrôle sur Eileen.
Elle a serré fort son téléphone, la voix indifférente :
— D’accord, je sais, alors je ne te dérangerai pas.
Après cela, sans attendre la réponse d’Eileen, elle a rapidement cliqué sur "raccrocher", elle avait peur qu’une seconde plus tard, ces émotions envieuses jaillissent.
Elle voyait bien que la soi-disant différence entre les hommes et les femmes n’était qu’un rappel pour elle de ne pas faire quelque chose qui le discréditerait, et quant à son visage, il n’avait aucune importance, et il ne s’était jamais demandé si elle serait ridiculisée.
Camille sourit froidement, si elle était Eileen, Ayan ne devait pas être disposé à faire cela, n’est-ce pas ?
Mais il n’y a pas de si dans ce monde.
Dans la salle, Eileen tint le téléphone d’Ayan un moment, puis effaça l’appel et le reposa.
La porte de la salle s’ouvrit également dans l’instant suivant, la longue silhouette de l’homme entra lentement, il remarqua le visage d’Eileen un peu paniqué, il demanda :
— Qu’est-ce qui ne va pas ? Quelque chose ne va pas ?
Eileen secoue la tête et sourit, ses yeux brillent comme des étoiles,
— Ayan, qu’a dit le docteur ?
— L’essentiel pour toi est de bien récupérer, tu pourras sortir dans les deux prochains jours, et je t’arrangerai un endroit où tu pourras vivre.
— D’accord, je ferai tout ce que vous voulez.
— Hmm.
Ses yeux profonds balayèrent le téléphone portable posé sur le comptoir latéral, puis il tendit la main pour le prendre et le regarder, il n’y avait pas de message, ses yeux s’approfondirent, sa voix se baissa et il dit :
— Il est tard, tu devrais te reposer, je vais d’abord rentrer et je reviendrai te voir demain.
Eileen tendit précipitamment la main et s’agrippa au coin du manteau de l’homme, elle pinça les lèvres avec une certaine réticence :
— Ayan, j’ai peur d’être seule, je peux rester ce soir ?
Le visage d’Ayan était inexpressif et ses yeux sombres étaient indifférents, il a dit :
— Eileen, ce n’est pas pratique pour moi de rester ici, je suis encore marié, ce n’est pas bon pour vous si les mots se répandent, j’ai prévenu le chaperon de venir, elle sera là plus tard, hein ?
Eileen était silencieuse, et son visage débordait d’agressivité, ses yeux étaient remplis de larmes mais elle ne pouvait les retenir :
— Ayan, peux-tu vraiment divorcer de Camille ? Je ne veux pas te forcer, mais je ne sais pas ce qui ne va pas, je ne me sens pas en sécurité, j’ai peur que tu aies des sentiments envers la belle et vive Camille, alors .....
Ayan fronce les sourcils :
— Elle et moi allons définitivement divorcer, j’ai juste besoin d’un peu plus de temps du côté de grand-père, Eileen, repose-toi bien. Pour le reste, je m’en occupe.
— Alors tu resteras avec moi ce soir ?
