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01

Tout petit, Kaltus savait déjà ce qu'il allait devenir. Les fables éblouissantes que lui racontaient sa grand-mère lui avaient donné le goût de l'aventure. Il voulait explorer tous les lieux dont elle parlait dans ses histoires.

Du haut de ses trente ans d'âge, son rêve d'il y a vingt ans n'avait pas changé. Bien au contraire il le réalisait depuis dix ans déjà. Il avait déjà exploré les lieux mythiques les plus ancestraux. Il en avait même découvert d'autres.

Kaltus avait un lieu ancré au fond de son esprit. Il voulait à tout prix le visiter pour faire taire les langues superstitieuses.

''La forêt est maudite'', disait les vieux sages. ''Tous ceux qui y entrent n'en ressortent jamais'', ajoutaient-il. Ces avertissements n'étaient que des murmures pour Kaltus. Il voulait voir ce qui se cachait au fin fond de cet endroit perdu.

Marquant des pas claquant sur le sol, kaltus avançait frénétiquement vers son bureau. Il tenait en main une pile de documents qu'il devait signer. Une main dans la poche, il sifflotait en faisant des pirouettes sur lui-même. Cet homme avait la joie de vivre. Il incarnait le bonheur inouï.

Son rire était contagieux. Il avait toujours le mot pour motiver toute son équipe. En passant devant sa secrétaire, il s'arrêta pour la contempler. C'était une femme aux rondeurs délicates. Kaltus aimait ces femmes assez potelées. Il se couda sur son bureau et lui fit un clin d'œil. Linda éclata de rire.

Linda : boss, tu aimes trop faire comme un fou.

Kaltus : bébé je suis fou de toi. Aujourd'hui alors tu as mis le pantalon. C'est pour me tuer ? Je meurs ? Je n'arrive même plus à bien respirer.

Linda : Boss, tu dois signer tous ces documents avant l'arrivée de nos partenaires. Laisse mes fesses en paix et va travailler. Nous devons tous être prêt quand ils vont arriver.

Kaltus : tu me chasses ? Je pars ?

Linda : pars ! Je suis là femme de quelqu'un hein. Il ne faut pas oublier ça.

Kaltus : est-ce que je touche ? Je regarde seulement et je parle. J'ai touché ? Nooo !

Au même moment, une de ses collègues passa en lançant une salutation. Kaltus se dépêcha de la rejoindre de passer le bras autour de ses hanches. Sarah était une jeune historienne avec un intérêt particulier pour les mythes et les légendes. Elle courait vers son bureau se refaire une beauté avant l'arrivée de leur partenaire pour la réunion.

Sarah : kaltus, cesse de faire ton guignol et va dans ton bureau. Je dois me rendre un peu belle.

Kaltus : chérie est-ce que quelque chose manque sur toi ? Tu es déjà net à mon goût. Donc nor, ma pointure même même.

Sarah : Linda est également ta pointure nor.

Kaltus : au marché quand tu veux acheter la chaussure, si c'est trop grand on ajoute les languettes. Si c'est trop petit on oint l'huile sur tes pieds. Tu vois que je peux chausser toutes les pointures nor bébé.

Sarah éclata de rire à en tomber. Kaltus rit avec elle.

Sarah : je te jure kaltus, tu es une source de bonheur. Et dire que je venais de passer un mauvais quart d'heure avec l'équipe journalistique qui n'a pas bien mentionné tout ce que nous avons dit dans le reportage sur la dernière aventure.

Kaltus : je suis d'abord papa bonheur. Si tu es sage commence dès maintenant à tomber amoureuse de moi. Un mari comme moi c'est le bonheur assuré pour toute la vie. En plus de cela je suis d'abord très beau.

Sarah : ne parle pas comme ça jusqu'à ta copine entend. Elle va venir ici chanter mon nom partout partout. Je n'ai pas les côtes pour la supporter.

Ils se séparèrent à l'entrée de leurs bureaux étaient face à face.

Kaltus entra en vrac dans son bureau et se mit à signer les documents avec hâte. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'il apposait sa signature sur chaque feuille, ses pensées tourbillonnant à toute vitesse. Il devait absolument terminer ces formalités avant la réunion avec ses partenaires.

Il releva les yeux un instant pour observer l'horloge murale. Il ne restait que dix minutes avant le début de la réunion. Un frisson d'anxiété parcourut son échine, mais il reprit rapidement ses esprits. Il ne pouvait pas se permettre d'être distrait maintenant.

Alors qu'il n'avait signé que la moitié des documents, quelqu'un ouvrit la porte. Il leva les yeux. C'était Aristide, sa petite amie. Il poussa un soupir de mécontentement.

Kaltus : Je suis très occupé, Aristide. Tu fais même d'abord quoi ici ? Je n'ai plus le droit de respirer ? Hier on était ensemble. Avant-hier, avant avant hier... C'est quoi ? J'ai besoin de souffler un peu.

Aristide entra en ricanant, verrouillant la porte derrière elle.

Kaltus : Yessou ! Elle a fermé la porte. Aristide, j'ai mal fait de me mettre en couple avec toi ?

Aristide : Je n'en peux plus que tu ne t'occupes pas assez de moi. J'ai besoin de te ressentir mon lapin.

Kaltus : Aristide, je t'en prie, pas maintenant. J'ai une réunion cruciale dans quelques minutes. Et ne m'appelle pas lapin. Je ne mange pas les herbes.

Aristide s'approcha de lui avec un sourire malicieux.

Aristide : c'est seulement pour le romantisme nor bébé.

Kaltus : tu me traites d'animal et tu parles de romantisme ? Je ne veux pas.

Aristide : Ça ne prendra que quelques secondes mon lapin. Je veux juste t'aider à te détendre un peu. Une petite musique au micro et hop, je m'en vais.

Kaltus regarda l'horloge murale, hésitant.

Kaltus : j'ai ma réunion dans cinq minutes. Tu sais que cette réunion est très importante. C'est là qu'on va décider si on part enfin visiter la forêt ou pas. Ne me perturbe pas, s'il te plaît.

Aristide arborait un par-dessus bleu. Elle s'approcha de kaltus. Il se leva pour la raccompagner à la porte mais elle enleva son pardessus, le laissant tomber par terre. D'un doigt, elle poussa kaltus.

Il se laissa tomber sur sa chaise, les yeux rivés sur elle. Il ne lui restait qu'un string et un soutien-gorge. Kaltus transpirait de grosses gouttes.

Kaltus : mamamia... Qu'est-ce que je fais Yessou ? Je vais rater ma réunion. Mais qui a créé la femme ?

Aristide écarta les pieds et s'assit sur lui.

Aristide : Tu travailles trop, mon amour. Tu dois prendre soin de toi aussi, tu sais. Laisse-moi te faire rêver.

Kaltus ferma les yeux un instant. Elle glissa la main dans son pantalon. Il sentit son engin se réveiller.

Kaltus : Je sais, mais cette réunion est vraiment importante. Je dois m'assurer que tout est en ordre. Tu sais que... Ochhh... Profite un peu tu gratte le testicule gauche. Ça me démange depuis là.

Aristide : quoi ?

Il lui attrapa les fesses, oubliant ses documents que la table. Elle lui donna des baisers par milliers sur tout le visage en gesticulant sensuellement sur lui. Il se laissèrent emporter au rythme de leur fantasme.

Il inclina son string d'un doigt et passa le doigt en dessous. Elle souleva légèrement son fessier pour l'aider à plonger.

Kaltus : ce n'est pas mieux tu me dis, on coupe les cordes de bananiers au champ, on les rassemble en trois pour faire tes caleçons ? Parce que c'est un peu ce que tu as aux fesses hein.

Aristide : reste concentré bébé. Fais ce que tu as à faire.

Kaltus : hahaha... Je dis parce que, imagine un peu tu as un accident en route. Le premier geste de secours c'est tellement déshabiller pour que l'air passe. On enlève l'habit on voit les cordes dans tes fesses... Hahahahaha... Les cordes qui cachent tes tétons... Hahaha... C'est toujours pour me séduire comme ça ? Je suis l'homme hein !

Aristide : mais kaltus... Il y a des moments où les blagues n'ont pas leur place. Continuons ce que nous avons commencé. Allé bébé... Fais-moi l'amour.

Sarah : kaltus, on attend plus que toi pour commencer la réunion. Les partenaires s'impatientent déjà. Qu'est-ce que tu fais ? Même si tu n'as pas fini de signer les documents, laisse. Ce n'est pas grave. Viens avec ça comme ça.

Kaltus : je... Je... J'arrive.

Sarah : sors maintenant. J'y retourne. Tu as deux minutes pour nous rejoindre. Tu veux comme ça mettre la honte sur l'entreprise.

Kaltus était pris entre deux feux. L'un était entre ses jambes et l'autre, dans la salle de réunion.

Kaltus : je te promets que dès que la réunion va finir, on va continuer. Mais je dois...

Aristide : non ! Tu ne peux pas me mettre en chaleur et me laisser.

Kaltus : hahaha tu es le chien ? Que ne chaleur.

Aristide : si tu te concentres bien, en cinq minutes tu peux jouir et on reprend après la réunion. Kaltus fait un effort... Mais... Je ne te ressens plus. C'est comment ? C'est déjà tombé ?

Kaltus : mon inspiration est finie. Lève-toi, je dois aller à ma réunion. Je t'ai déjà dit qu'on ne peut pas faire partout. Tu veux briser ma carrière à cause des fesses ? Debout Madame.

Aristide refusa de se lever.

Kaltus hurla avec colère.

Kaltus : Aristide, Lève-toi rapidement.

Aristide ressentit comme une flamme brûler des cuisses. Elle se leva avec hâte.

Aristide : seigneur ! Qu'est-ce qui m'a brûler ?

Kaltus en profita pour ramasser des documents et sortir en course. Sur le chemin, il arrangea son pantalon comme il le pouvait. Il entra dans la salle de réunion en vrac.

Kaltus : je suis là ! Vraiment excusez mon retard. Je...

Tout le monde ne cessait de le fixer. Il ne se rendait pas compte de ce qui se passait.

Kaltus : bon, voici tous les accords du gouvernement pour qu'on puisse aller visiter la forêt dite ''maudite'' dès la semaine prochaine.

Il distribua les documents sur la table. Sarah vint lui murmurer à l'oreille.

Sarah : ton visage est complètement rouge kaltus. Qui t'a oint avec le rouge à lèvres ? Et ta ceinture n'est pas bien mise. La fermeture de ton pantalon a sauté. Kaltus...

Kaltus : Yessou ! Dis-moi que mon Minou n'est pas exposé et qu'il est bien cage s'il te plaît. Parce que depuis je sens l'air passer là-bas un genre un genre.

Sarah : au moins il est caché mais on voit ton caleçon blanc avec les cœurs rouges dessus. C'est quoi ce caleçon ?

Kaltus : c'est à la mode hein. Tu ne sais même pas. J'ai eu cette merveille l'année sur passée. Jusqu'à ce jour, zéro trou sur ça. En plus c'est toujours mieux que vos cordes là. Hahaha ! Imagine un peu si c'était la corde. C'est que pendant que je parle on voit seulement deux testicules fendus au milieu avec la corde... Hahaha !

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