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chapitre 7

Chapitre 7

Les jours suivants se passèrent en silence, tous deux refusant de parler ou même de reconnaître la présence de l’autre dans la maison. Maddy est toujours allée à l’université mais n’a presque parlé à personne, sauf à Tara, et s’est concentrée uniquement sur ses études. Elle n’avait tout simplement pas l’énergie de justifier sa valeur auprès de qui que ce soit à I’université. Elle est allée à l’université principalement pour montrer à Charles qu’elle nétait pas une pleurnicheuse et qu’elle pouvait de toute façon affronter l’université. La seule distraction qu’elle trouvait était ses livres. C’était un dimanche matin et Charles avait son jour de congé car il dormait plus que d’habitude. En se réveillant, la première chose qu’il a demandé aux servantes était de savoir si Maddy s’était réveillée.Il devait lemmener faire du shopping, un client venait diner avec sa famille, Charles Voulait désespérément conclure cet accord commercial. Les servantes lui ont informé qu’elle dormait encore. Il soupira en se levant, il atteignit sa chambre et la trouva profondément endormie. « Réveille-toi. » Il la secoua. « Laisse-moi dormir ! » s’exclama-t-elle en retirant sa main. Charles se gratta la tếte en la regardant. « Lève-toi ! » dit-il en la tirant par le bras. « Mais pourquoi ? » murmura-t-elle, se rasseyant enfin, mais pas d’humeurà se réveiller.« Certains invités viendront dîner >, a-t-il dit. « Quels invités ? » demanda-t-elle tandis qu’il s’asseyait sur le lit. Elle l’a remarqué, il venait de se réveiller, ses cheveux bruns étaient complètement en désordre, il portait une chemise et un pyjama. « Tu me mates ?» |l se tourna soudain vers elle. « NON ! » dit-elle en descendant du lit. « Quoi quil en soit, vous rencontrerez M. Stephens et sa famille pour diner. Je sais que tu n’as pas de tenue sophistiquée et je ne veux pas que tu les accueilles avec ton t-shirt et ton jean, alors je t’emmène faire du shopping », a-t-il dit. < Je déteste faire les magasins », grommela- t-elle en se dirigeant vers la salle de bain, en sortant sa brosseà dents et en commençant à se brosser les dents.« Écoute, il s’agit de mon travail, et je ne te laisserai pas faire de compromis », dit-il en se penchant vers la porte de la salle de bain pendant qu’elle se brossait les dents avec vigueur. Il attendit qu’elle ait fini et lui fit face. « Je ne veux aller nulle part ! » dit-elle. « Tu n’as pas le choix. » lui grogna-t-il. Elle secoua la tête en essayant de le pousser hors de sa chambre. Mais ensuite il lui prit les mains et la força à le regarder dans les yeux. « Il s’agit de mon travail, tu n'as pas le choix », dit-il. Ses épaules s’affaissèrent en signe de défaite alors qu’elle le regardait. « Préparez-vous, je vous attends en bas », dit-il en lui lâchant les mains et en guittant la pièce.«Préparez-vous, je vous attends en bas », dit-il en lui lâchant les mains et en quittant la pièce. « Quel connard ! » gémit-elle. Maddy descendit et trouva Charles prêt, vêtu d’une chemise blanche, d’un jean et d’une veste noire. Il avait enfin l’air de son âge. Elle portait sa tenue habituelle, une chemise à carreaux, un jean noir et des baskets vert foncé, les cheveux attachés en arrière. « Tu te rends compte que tu es un peu garçon manqué ? » demanda-t-il en sortant. « Je ne suis qu’une rebelle qui est maintenant obligée de faire des choses qư’elle n’aurait jamais imaginées faire », dit- elle en le fusillant du regard.

« Celle-ci est courte », dit Charles tandis que Maddy sortait, vêtue d’une autre robe. Cela s’arrêtait un peu au-dessus de ses genoux, laissant apparaître un peu de ses cuisses. Maddy leva les yeux au ciel. « Pour l’amour du ciel, choisis-en une !» grogna Maddy en lui tendant d’autres robes. < Maintenant, va essayer ça », dit-il en la poussant dans le vestiaire. Maddy enfila une autre robe, elle était rouge foncé et lui arrivait jusqu’aux genoUx. C’était une robe à épaules dénudées et elle se sentait un peu gênée, elle ne pouvait même pas fermer la robe car sa fermeture éclair était dans le dos. < Laisse ça, va m’en chercher un autre. » Elle soupira en se rasseyant et en fixant son reflet.« Montre-moi d’abord celui que tu portes », dit-il. « J’ai l’air pitoyable. Maintenant, s’il vous plaît, apportez-moi une autre robe. » dit-elle. « Laisse-moi voir », dit-il. « Je n’arrive même pas à fermer ma fermeture éclair », s’est-elle plaint. « Je vais le fermer, laissez-moi y jeter un eil une fois », dit-il, un peu agacé. « Tu vas détester ça. » Elle soupira en ouvrant la porte et il entra pour voir. Elle haussa les épaules en voyant son visage devenir vide pendant un instant. « Maintenant, ferme-la », grogna-t-elle en lui tournant le dos. « Tu es. Hideuse. » dit-il en tenant la robe et en la tirant contre lui pour pouvoir fermer la fermeture éclair. Elle le fusilla du regard. « Peu importe. » dit-il en la regardant. La robe lui allait parfaitement. « Ce serait parfait pour le diner », dit-il. « Mais tu as dit que j’étais hideuse dans cette tenue. » dit-elle.« Tu es hideuse, peu importe ce que tu portes. Ça ira de toute façon. » dit-il avant de Sortir. « Choisissez d’autres robes si vous voulez. » annonça-t-il une fois sorti de la pièce et jeta une robe rose à l’intérieur. « Je déteste le rose ! » hurla-t-elle de colère.Maddy se laissa tomber sur le lit avec les sacs de courses, elle fronça les sourcils, sa vie était un tel désastre. Elle ne sétait jamais imaginée porter des vêtements aussi féminins. La façon dont son regard avait parcouru son corps, jugeant chaque parcelle d’elle, la rendait si gênée et furieuse qu’elle ne comprenait même pas ce qu’il pensait. Elle jeta les sacs en se glissant sous ses couvertures et en retirant ses baskets. Après l’étrange incident dans les vestiaires, elle Voulait qu’il reste à au moins 100 mètres d’elle.

« Tu ne peux pas juste fermer ta fermeture éclair tout de suite, espèce de pervers !» siffla Maddy en appliquant une nuance de rouge Sur ses lèvres. « Reste immobile une seconde ! C’est coincé », dit Charles en se concentrant sur la fermeture éclair de sa robe. Finalement, il remonta la fermeture éclair et laissa ses cheveux s’ouvrir pour tomber gracieusement dans son dos. « Parfait » dit-il en regardant son reflet dans le miroir tout en ajustant sa cravate. « Quoi ?» Elle lui fit un signe de tếte. « J’ai l’air parfait », dit-il en lui lançant un regard noir, vêtu de son manteau. Elle plissa les yeux vers lui mais se mit bientôt à porter ses talons. « Beurk !!Mais pourquoi je fais tout ça ?» murmura-t-elle assez fort pour qu’il l’entende.« Parce que tu ne veux pas te retrouver sans abri », dit-il en la regardant. Elle leva les yeux au ciel avec agacement, si seulement elle pouvait le tuer. « Je t’ai dit de ne jamais lever les yeux au ciel !» grogna-t-il. « Je m’en fiche ! Tu es juste tellement énervant !» s’exclama-t-elle. « Je ne t’aime pas non plus, Madelyn », dit-il. « C’est Maddy ! » gémit-elle. « Je t’appellerai par ton nom officiel, fais ce que tu veux. » Il ricana tandis qu’elle quittait la pièce, un peu en difficulté avec ses talons. M. et Mme Stephens sont arrivés avec leurs deux enfants et le couple les a chaleureusement accueillis alors qu’ils s’asseyaient tous pour diner.Maddy a choisi de se comporter de son mieux, sans même montrer à quel point elle trouvait tout le diner ennuyeux. « On a beaucoup entendu parler de vous, après tout, vous avez réussi à caser ce beau célibataire. » Mme Stephen Iui sourit. Maddy rigola nerveusement et jeta un coup d’eil à Charles qui souriait simplement tout en essayant de se concentrer sur la nourriture. Si seulement Mme Stephens savait que l’empire Evans avait permis à ce beau célibataire de s’installer. «ll doit être tellement absorbé par son travail. C’est incroyable comment vous passez votre temps tous les deux. » dit-elle. Maddy s’est rendu compte que Mme Stephens avait envie de mettre son nez dans la vie privée des autres.< Il me donne du temps, et je termine mes études, donc je ne reste pas à la maison jusqu’au soir non plus. C’est un mari formidable, il me soutient et m’aime tellement. » Maddy mentait autant qu’elle le pouvait tout en le regardant de temps en temps juste pour être sûre que ses éloges n’étaient pas excessifs. Le reste du diner s’est déroulé sans problème. Dès qu’ils sont partis, Maddy a jeté les talons. « C’est tellement dégoûtant. » Elle lança un regard noir à Charles, qui secoua simplement la tête. « Merci », l’entendit-elle dire. < Pour quoi faire ? » demanda-t-elle. Mais il l’ignora et partit dans sa chambre.

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