Episode 7. À la case du départ

_ Thérésa

Lana m'accompagna jusqu'à mon appartement. Nous entrions et nous prîmes place sur le grand canapé.

« Fais moi voir ce fric.» Dit Lana très excitée.

« Voici cet argent. Il a vraiment payé, je n'arrive pas croire.» Souriais- je.

J'étais heureuse d'avoir trouver une solution pour tous mes problèmes. Je n'arrêtais pas de remercier le ciel. Puis, pensant à Lana qui était celle qui m'avait offert cette opportunité je dis:

« Merci infiniment Lana!!! Car, sans tes idées, je sera encore assise quelques part à me morfondre sur mon destin.»

« C'est vrai, ton niveau d'études est plus élevée que le mien. Mais, j'ai des bonnes idées. Alors, tu vois, on est si différente.» Répondit elle en souriant.

Elle disait des choses du genre. Mais, je savais qu'elle n'avait pas eu beaucoup de choix avant de se retourner dans la vie qu'elle mène aujourd'hui. Ce sont les conditions de vie qui nous poussent tous à bout. Et ça, jusqu'à l'impensable.

Moi, je n'aurai crû devoir être intime avec un homme pour de l'argent et pourtant je venais de le faire. Je secouai la tête et regardant le chèque être mes doigts.

« Qu'allons nous faire ensuit ? » Demanda Lana.

Je savais d'où elle voulait en venir. Pour ne pas trop tourner autour du pot, je déclara:

« Rendre chez toi, laves toi puis reviens me rejoindre. Nous irons chercher cet argent à la banque.»

Lana était d'accord. Elle sortit de la maison. Je déposa le chèque sur le chevet de mon lit. J'allai l'accompagner à l'extérieur puis, je retournai pour mon bain.

Lorsque j'entrai dans la salle de bain, je pris un sceau pour aller payer le bidon d'eau de vingt litre qui coûtait 25 francs. Mais lorsque je mis mes jambes dans le salon, je vis deux individus dans mon appartement.

« Euh! Que fais vous ici?» Demandai-je.

L'un d'eux sortit un couteau et me menaça d'une voix assez imposante :

« Hé!! Où as-tu caché le chèque ?» Demanda t'il en me pointant dangereusement son couteau en pleins visage.

« Quoi, quel chèque ?» Demandai-je.

« Ne joue pas à la maline compris ! " Il continuait de me menacer

Pendant ce temps, son copain fouillait minutieusement mes affaires. Je voyais le chèque sur la table. L'autre gars ne l'avait pas vue.Réalisant ce qu'ils cherchaient, je commençai à crier.

Au campus universitaire, il y'a quelques choses de très réaliste dans ces genres d'endroits; chacun se mêle de sa vie.

Pendant que je criais, les autres étudiants se demandaient pourquoi je pouvais pleurer la baise aussi fort. Ils étaient à deux doigts de me tuer à cause de ce chèque. Le grand, le plus fort me tint par la gorge. Il me secouai violemment jusqu'à ce que son compagnon déclara :

«Je l'ai, on fiche le camps d'ici.»

«Non, ne faites pas ça pitié. »J'emplorai.

Je ne voulais pas perdre cet argent alors, je courus derrière eux en pleurant : « non, pitié pas ça. Ne le prenez pas. Je vous supplie, ayiez pitié.» Je pleurai les mains jointes comme si je suppliai le seigneur.

Celui qui me tenait précédemment se tourna et me gifla de me taire. « Taie toi» cria t'il furieusement.

« Tu n'as rien d'autre à prendre dans cette chambre, Mec » Demanda t'il à son copain. « parce que je ne vais pas me concentrer uniquement sur un chèque de trois cents mille ça sera peu pour moi seule. Imagine si nous partageons cet argent à trois.»

« Tu as raison. » avoua l'autre gars. « Je vais fouiller la chambre.»

« Attendez, il n'y a plus rien ici. Je n'ai même pas de quoi manger alors...»

« Alors moi, je veux te manger.» Dit le grand et le fort de l'équipe.

« Non!!» pleurai en désaccord avec cette idée folle.

L'homme marcha jusqu'à moi et me colla sur un mur. « vous avez les plus belles lèvres au monde, le sais-tu ?»

Il se mit à me caresser le corps. « Pitié !!» pleurai-je.

« Tu sais ce qu'on fait d'un corps aussi magnifique, n'est-ce pas?»

Demanda t'il en fouillant ses doigts dans mon soutien gorge.

« Non, je ne veux pas...»

« Ferme ta gueule ! » il me gifla.

« Pourquoi veux-tu refuser quelque chose d'aussi parfaite avec un gars cool comme moi.»

« Je...»

« Est-ce parce que je ne peux pas payer tes services, prostituée ?» il m' interrompit.

Je levai aussitôt mes yeux et regarda cette personne. C'était un seul jour donc j'avais été dans ce marché de prostitution, comment savait il autant de choses sur moi.

Il était un homme et moi et femme. Il me prit par force me retournais dos contre le mur. Puis, il avait failli circuler ses doigts dans mon vêtement. Heureusement, ma meilleure amie entra.

« Qui êtes vous et que faites vous ici?» Elle cria. « Sortez de cette chambre si non j'appelle la police immédiatement.»

Aussitôt, les deux hommes prirent la fuite. J'étais folle de peur. J'étais à deux doigts de me faire violer. Je courus dans les bras de Lana lorsque le garçon me quitta.

«Lana, merci beaucoup » Pleurai-je.

« Calme toi. C'est fini, ça va aller» Dit elle en me caressant le corps.

« Il ont pris le chèque avec eux. » pleurai- je désespérément.

« Mince ! Comment ça ? Où l'avais tu gardé?»

« Sur la table.» Pleurai-je.

« Non! Il fallait cacher ce chèque. » elle me repoussa. « Pourquoi es-tu aussi négligente ?»

« C'est n'est pas de la négligence. Je ne savais même pas qu'il se passera une telle chose aujourd'hui.» Pleurai-je.

« Mais c'est arrivé non? Voilà que tu as tout perdue.» Dit elle.

« Je...» soupirai de douleur « Que vais-je faire à présent Lana?» Demandai-je confuse.

« Je n'ai pas encore payé mon logement. Ma scolarité est encore en attente puis, il ya cette participation pour notre professeur. Lana, je suis finie »

« Non, ma chérie, calme toi.» Elle me prit dans ses bras. « Tout n'est pas encore terminé. Tu es vivante. »

«Lanan...» Je sanglotait.

« Il ont volé cet argent certes, mais ont-il coupé tes mains? » Demanda t-elle.

« Non.» Répondis-je.

« Tu vois ma chérie, tu es vivante et c'est ce qui compte. Si tu veux gagner de l'argent tu pourras travailler très dur et l'avoir c'est d'accord ?»

« J'ai besoin d'une solution....» Pleurai-je.

« Il n'existe aucun problème sur cette terre qui n'a point de solution. Nous trouverons une solution.» Dit elle d'une voix amicalement tendre et consolatrice.

« Merci d'être venue. Tu m'as sauvé d'un grand crime. Ça aurait été une honte pour moi de me faire violer» Je sanglotais dans ses bras en parlant.

« Je serais toujours là.» Elle le rassura.

C'était ainsi que je perdis ma virginité pour de l'argent puis, comme punition de l'avoir fait avec un homme inconnu, je perdis également de cet argent. Je me suis retrouvée à la case du départ.

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