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Les facettes de Amanda

Amanda : Mais maman quoi ? Tu veux nier ce que vous venez de dire, c’est bien ça ?

Emma : Maman, vous savez très bien que ma sœur et moi ne pouvons jamais vous traiter de sorcière. Mais c’est quoi encore cette affaire ?

Amanda : Ah bon ? Ce que ta sœur vient de dire juste avant que je ne sorte de la cuisine signifie quoi ?

Emma : Mais qu’est-ce qu’elle a dit ? Elle a juste dit « Le feu du saint esprit » où se trouve le problème-là ? Après tout, elle n’a aucun problème avec vous. Pourquoi aimez-vous dramatiser les choses comme ça maman ? Nous étions en train de discuter avant que vous ne fussiez entrée dans la cuisine, je ne sais pas ce qui vous fait croire qu’elle a dit ça à cause de vous ?

Amanda : Ne t’inquiète pas, je sais maintenant pourquoi tu as demandé à ta sœur de venir passer ce week-end avec toi, alors que tu sais très bien que je venais. Tu l’as fait venir ici pour qu’elle fasse ce que toi, tu n’as pas l’audace de faire. Oui, elle est ici pour m’insulter.

Emma : Mais maman…

Pascal, qui connaissait très bien sa mère, ne dit rien du tout et ne faisait que la regarder. Il réalisa que sa mère ne pouvait jamais changer de vision concernant sa femme et que c’était malgré elle, qu’elle faisait tous ces efforts pour montrer qu’elle avait changée. Qu’elle était toujours sur sa décision, sinon elle n’avait même pas fait une journée et déjà les problèmes par-ci par-là.

Clarisse, la sœur d'Emma, ne dit absolument rien, elle brûlait de colère et n’avait plus d’autre envie de se jeter sur Amanda. Mais elle ne pouvait pas tout simplement parce que l’éducation qu’elle avait reçue ne lui permettait pas de faire une telle chose. Après tout, Amanda a l’âge de sa mère et elle n’avait plus d’autres choix que d’encaisser tout ce qui sortait de la bouche de cette dernière.

“ Clarisse est la petite sœur d'Emma et elle n’est pas classée parmi ces femmes qui ont tout le temps le sang-froid. Elle s’énerve très vite et n’aime pas qu’on la piétine. Contrairement à sa grande sœur Emma qui prend toujours tout à légère, froide comme de la glace et qui a du mal à se fâcher trop vite. ”

Amanda, qui vit que son fils ne dit absolument rien, se tourna vers ce dernier et commença à lui parler.

Amanda : Mon fils, je t’ai appelé pour que tu viennes écouter le nom que ta femme et sa sœur m’ont donné et tu as donné ta langue au chat après avoir entendu tout ce qu’elle celle qui est ta femme me dit là ?

Pascal ne disait toujours rien et sa mère voulait le toucher pour voir si ce dernier était réellement présent avec elles quand Pascal sortit de la cuisine sans prononcer un seul mot. Emma qui s’était dite que son homme était peut-être fâché, suivit Pascal en courant. Clarisse aussi sortit de la cuisine en laissant Amanda seule là. Sans plus tarder, elle prit la direction de la chambre dans laquelle était son enfant.

Amanda avait perdu le lexique, elle était restée seule dans la cuisine et était tout simplement embrouillée.

Amanda : « Qu’est-ce qui vient de se passer ? Pascal vient de faire quoi ? Il trouve ce que ces filles ont dit bien ou bien quoi ? Non, je ne pense pas. J’irai vérifier, mon propre enfant, ne prend pas ma défense, il ne dit rien du tout après tout ce qui est sorti de la bouche de cette fille. Oh, mon Dieu, je vois maintenant que cette femme a ensorcelé mon seul garçon. Je ne vais jamais me permettre une telle chose de mon vivant. »

Sur ce, sachant qu’elle ne pouvait pas avoir des réponses à ses questions, elle avait décidé d’aller voir ce qui se passait de l’autre côté avant de semer le désarroi. Oui, selon elle, Pascal était fâché contre sa femme et ils étaient sûrement dans leur chambre en train de se disputer. Alors elle monta pour aller écouter ce qu’ils se disaient dans leur chambre comme elle ne les avait pas vu au salon.

Pascal s'assit au bord du lit et ne disait toujours rien. Il était tout simplement animé par la colère, Emma lui adressait la parole et pourtant, il ne disait rien. Alors elle voulait se mettre à genoux quand Pascal prit aussitôt la parole.

Pascal : Qu’est-ce que tu veux comme ça ? Tu veux vraiment te mettre à genoux ? Pourquoi ? Tu as fini de faire ce que tu faisais ?

Emma : Mon chéri, tu es fâché et je le sais très bien.

Pascal : Oui, je suis sous l’effet de la colère, mais cela ne veut pas dire que je suis en colère contre toi.

Emma : Pourquoi tu ne me disais rien alors ?

Pascal : Tout simplement parce que j’ai déjà la réponse à toutes les questions que je peux me poser concernant cette affaire. Ce n’est pas à tout qu’on donne de réponse aussi.

Emma : Mon amour, je te jure que ma sœur et moi n’avions pas traité maman de sorcière.

Pascal : Ça, je le sais, n’oublie pas qu’elle est ma mère. Je t’avais bien dit que je ne sens pas trop cette affaire de changement ou je ne sais quoi. Elle est ma mère, celle qui m’a donné la vie. Alors que vais-je faire à part lui donner une place dans ma vie. Après tout, elle fait déjà partie de ma vie tout comme toi. Mais pour qu’elle ne soit pas un obstacle pour nous, il faut que nous soyons sur nos gardes.

Emma : Mais mon amour.

Pascal : Oui ma reine, je ne sais vraiment pas ce que ma mère est venue faire ici ou ce qu’elle a derrière la tête. Je ne pense pas qu’elle a changé, elle est toujours la même, et même pire qu’avant. Ce n’est pas que je déteste ma mère ou je te demande de la détester, mais sois prudente jusqu’à ce qu’elle nous fausse compagnie. J’espère que tu m’as bien saisi ?

Emma : D’accord mon chéri, je suis vraiment désolé pour ce qui vient de se passer.

Pascal : C’est à ta sœur qu’on nous irons présenter nos excuses. Elle est où même ?

Sans plus tarder, Pascal se leva et en compagnie d'Emma, ils sortirent de la chambre. Une fois à l’extérieur, ils virent Amanda qui se dirigeait vers sa chambre. Cette dernière avait déjà pris son temps pour bien écouter tout ce qu’ils se disaient dans la chambre.

Clarisse s’était déjà apprêtée pour rentrer chez elle. Elle était assise dans le sofa avec son enfant en attendant sa sœur. Elle était là quand Pascal et Emma vinrent la rejoindre. Ils réalisèrent que cette dernière était fâchée et commencèrent à lui demander des excuses.

RÉSIDENCE DE STÉPHANE…

Gloria ne voulait pas se calmer malgré tout ce que Stéphane lui disait, elle bouillonnait de colère et ne voulait rien attendre.

Stéphane : Je suis désolé mon bébé, je ne savais même pas ce qu’elle était venue faire chez moi. S’il te plaît, pardonne-moi.

Gloria : Tu as l’audace de me dire que tu ne sais pas la raison pour laquelle elle est venue ici ? Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas. C’est impossible pour toi de garder ce que tu as entre les jambes, tranquille ? Je n’arrive pas à te satisfaire, c’est ça ? Ou bien as-tu une fois demandé le sexe et j’ai refusé de te le donner ?

Stéphane : Non mon bébé, s’il te plaît, je suis désolé. Cela ne va plus jamais se reproduire.

Gloria : Qu’est-ce que cette fille Rose a de plus que moi ? Qu’est-ce que te fait et je ne suis pas en mesure de te faire ? Dis-moi.

Stéphane : Mon amour, s’il te plaît, je te demande pardon.

Gloria : J’espère bien que tu te protèges au moins avant de faire ces bêtises ?

Stéphane : Oui toujours mon bébé, je me protège toujours.

Gloria : regarde-moi ça, tu sais quoi, tu vas changer tous les draps qui sont dans cette chambre sans oublier le matelas et pour finir, tu dois commencer les préparatifs de notre mariage sinon je quitte ta vie une fois pour de bons.

Stéphane : Oh, non bébé, tu ne peux pas me faire ça.

Gloria : Bien sûr que…

Gloria n’avait pas terminé sa phrase quand ils entendirent quelqu’un sonner au portail, sans plus tarder elle sortit en courant pour venir ouvrir le portail en pensant que c’était encore Rose ou une autre. Mais par sa grande surprise, elle se retrouva nez à nez avec la mère de Stéphane.

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