#chapitre1️⃣
Aux environs de quinze heures, j'ai dû laisser ma mère seule pour aller me préparer, afin de ne pas être en retard pour l'ouverture du bar dans lequel je travaille.
Je ne suis pas toujours ravieà l'idée de travailler là- bas à cause de tous les regards de ces hommes qui ne veulent qu'une chose de moi.
C'est vrai que j'en profite mais c'est toujours gênant de se retrouver en face de quelqu'un qui veut faire de toi un objet sexuel et qui ne cache pas ses intentions.
Cette situation m'écœure mais je suis obligée de le supporter parce qu'avec ce travail et les pourboires on arrive quand même à joindre les deux bouts.
Et puis d'ailleurs il en faut plus pour me déstabiliser, quand un client va trop loin je sais montrer les limites, je ne suis pas comme toutes ces filles naives qu'on embobine avec quelques billets, j'ai une dignité que je tiens à préserver.
Après avoir pris une douche rapidement, je m'habille, j'opte pour une longue robe un peu moulante et qui dessine bien mes courbes, moi- même je suis choquée de ma beauté lorsque je me regarde dans le miroir.
Je lâche mes cheveux et je fais un petit maquillage simple mais efficace.
Dans une sacoche, je mets de l'argent pour mon transport et les clés du maquis que je garde toujourS avec mnoi.
En arrivant sur mon lieu de travail, je commence d'abord par nettoyer l'endroit puis j'installe les tables et les chaises à leur place.
Quelques minutes après, la fille de la patronne m'apporte plusieurs marmites de nourriture que nous vendons dans le bars.
C'est une bonne idée car la boisson creuse l'estomac.
Tout alcoolique qui se respecte sait qu’il doit avoir le ventre plus ou moins plein avant de s'empiffrer. Une fois sa mission accomplie la fille de la patronne s'en va et me laisse seule.
Le premier client arrive quelques minutes après et demande qu'on lui serve à manger et à boire. Chose que je fais rapidement comme d'habitude et avec un léger sourire.
Il n’a même pas finit que d'autres viennent déjà s'installer et c’est là que le travail commence pour de vrai.
Ils arrivent de partout vu qu'en ce moment c'est la CAN, les hommes se réunissent entre amis autour d'une table pour regarder des matchs de foot.
Client : gérante apportes nous une autre tournée.
Sans me faire prier j'exécute, je n'ai même pas le temps de souffler et d'aller m'asseoir qu'un autre passe commande, ce dernier me propose même de prendre un truc à boire et de venir m'installer discuter avec lui.
Vu qu'il a l'air gentil et inoffensif j'accepte sa proposition. Au début la conversation avec lui était plutôt intéressante même si on était sans cesse interrompu parceque je devais faire mon travail.
En revenant m'installer à cốté de lui, le monsieur est devenu très tactile, il a posé sa main sur ma cuisse et a commencé à caresser celle-ci.
-Tu es très belle, dit-il en me regardant droit dans les yeux.
-Merci je sais, répondis-je en retirant sa main sur ma cuisse.
-Combien il faudrait pour passer la nuit avec une déesse comme toi.
-Désolée mais vous vous trompez d'endroit, ici C'est un bar pas une maison close, je suis une gérante pas une prostituée.
Je voulais me lever mais il me retient par le bras.
-Si je te donne un million ça peut te faire changer d'avis ?
CONSCIENCE : Djiiiizoooooos c’est 1 millions hein
Tais-toi !!! Sans prendre la peine de lui répondre, je me dégage de son emprise et je vais retrouver ma place derrière le comptoir. Malgré mon refus, le monsieur nes'est pas découragé, il est resté jusqu'à la fermeture du bar.
-Monsieur je suis en train de fermer vous devez partir.
-Et ma proposition ?
-Je vous ai déjà dit que c'est non . Allez-y vous trouvez une autre personne qui puisse assouvir vos désirs.
-C'est toi que je veux. Si la somme que je t'ai proposé ne te suffit pas je peux augmenter.
-Si j'avais besoin de votre argent j'aurais accepté depuis longtemps , je ne suis pas intéressée par votre offre c'est tout.
-Tu viens de rater une belle opportunité. Tu n'imagines pas tout ce que tu peuX avoir avec ce corps et ce visage que tu as. Je te laisse ma carte au cas où tu changes d'avis.
Il se lève et finit par partir, je jette sa carte dans la poubelle. S'il pense que je vais me faire avoir il se fout le doigt dans l'eil.
Je regarde mon téléphone, il est déjà six heures du matin et je suis extrêmement fatiguée. Je ferme le bar après m'être assurée d'avoir tout rangé et débranché tout les appareils.
