chapitre 10
Adélaïde
Quand je suis sorti, il y avait au moins 80 chevaux avec un soldat sur chacun. Tous les chevaux étaient blancs sauf celui du roi, mon nouveau mari était sur. C’était le même noir foncé que ses cheveux, ça avait l’air magique. Il avait l’air d’être prêt pour la bataille avec son épée et ses armes sur lui. Et son regard intense droit devant. Je n’arrive pas à croire qu’on parte tout de suite, je n’ai même rien mangé, mais je suppose que je les comprends, je ne serais pas surpris que mon père les empoisonne tous, moi y compris.
J’ai regardé autour de moi, à la recherche d’une calèche mais il n’y en avait pas. Tout le monde était sur leurs chevaux, partent-ils sans moi? Parce que ça y ressemble vraiment. Je me tenais juste là, ressemblant à un chiot perdu. “qu’attendez-vous au diable, femme? Monte sur ce foutu cheval!”Dominic m’a crié dessus tout à coup, il fait signe au cheval blanc devant moi sans personne dessus.
S’attendait-il à ce que je monte à cheval? Je n’ai jamais monté de cheval auparavant! Et avec toutes les contusions et coupures sur mon corps, je ne pense même pas pouvoir m’asseoir dessus correctement. Le cheval est gigantesque comment s’attend-il à ce que je monte seul dessus? Cela peut-il empirer?
Je lève les yeux vers lui, “votre majesté, je n’ai jamais monté à cheval auparavant” lui dis-je. Je peux voir sa mâchoire tic-tac, et ses yeux regardent dans les miens avec une telle intensité que j’ai dû baisser les yeux. “oh j’oubliais, tu es une salope gâtée qui ne fait pas de la merde elle-même! Tu t’attendais à ce que tes esclaves te portent ou quoi?!”J’avais l’air abasourdi, non pas parce qu’il me criait dessus ou me traitait de salope, non j’étais habitué à ça, mais qu’il pensait vraiment que j’étais quelqu’un qui utilisait les gens, nous n’avions pas d’esclaves mais ma famille traitait les domestiques travaillant dans le château-comme des esclaves.
Il saute du cheval et en quelques secondes il est devant moi tenant un couteau vers moi, RIIIIIP! Il coupe ma robe de mariée entre mes jambes et me soulève par la taille et me met sur le cheval qui la chevauche. Je grimace. C’est pour ça qu’il a coupé ma robe par le milieu.
J’ai regardé entre mes jambes pour voir si quelque chose se montrait mais il n’y en avait pas. La robe couvrait mes cuisses coupées et tout. Je pouvais sentir les coupures sur mon dos par la taille s’étaient ouvertes. Ça pique, tout comme ceux sur mes cuisses de m’asseoir comme je le fais.
J’ai tenu les rênes et j’ai tout essayé pour ne pas tomber de cheval. “N’utilisez pas les rênes si vous ne pouvez pas contrôler le cheval, tenez la poignée là et restez assis et ne faites rien, puisque c’est tout ce que vous pouvez faire” J’ai retiré mes mains de la pluie et j’ai tenu la poignée sur la selle, regardant mes mains de mon mieux pour ne pas pleurer. Pourquoi est-ce que je pleure toujours bon sang‼ Je respire profondément puis tous les chevaux se mettent à bouger. Tout mon corps me fait mal! Je regarde une dernière fois chez moi. Personne n’est dehors pour me dire au revoir, pas même Elenor. Je me retourne et regarde mes mains, je vois du sang sur le cheval où se trouvent mes cuisses. Ça va être un long voyage.
