Chapitre 1.2
C'était de plus en plus dur. J'ai relevé un peu ma jupe, montrant ma petite chatte lisse, qui était déjà bien visible sous le tissu transparent du déshabillé. J'ai entendu une expiration rauque en réponse, et dans la pénombre, j'ai vu l'étranger tressaillir et écarter immédiatement les jambes.
- Ça suffit, poupée. Maintenant, montre-moi tes seins. Qu'est-ce que tu caches là ? А ? Sous ta jolie chemise en dentelle ? Baisse les bretelles, Habibi.
Soudain, la voix de l'étranger s'est remplie d'une étrange tendresse. Et le fait qu'il m'ait appelée Habibi (bébé, préférée) m'a agréablement étourdie. Il me complimentait. Il a complimenté mon corps. Il semblait aimer ma nudité. Je me suis soudain sentie plus confiante. La peur s'est progressivement dissipée et mon bas-ventre a vibré agréablement. Personne ne m'avait jamais fait de compliments. Personne ne m'avait jamais fait sentir que j'étais une femme. Pour les hommes, j'avais toujours été une souris grise et malmenée. Et maintenant... maintenant je suis devenue un bébé. Habibi. Il m'appelait ainsi affectueusement. Ça m'a remonté le moral. Ça m'a même rendu un peu excité.
J'avais un goût sucré de baies dans la bouche. Mes cuisses étaient obscènement humides et chaudes. Et dans ma poitrine, je sentais qu'on pouvait faire confiance à cet homme, que cet inconnu ne me ferait pas trop de mal. Je voulais sincèrement croire à un conte de fées, qu'il m'aimait vraiment. Que notre rencontre n'était pas une vulgaire pièce de théâtre, et que ses actions et ses émotions venaient du cœur.
- D'habitude, je commande des sharmut (putes) plus expérimentées et plus libérées. Et puis, soudain, j'ai été attirée par les films. J'avais envie d'un changement, en quelque sorte. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait l'amour avec des vierges », dit M. X en tirant sur son briquet. Il l'allume en continuant à me regarder avec avidité. Je ne voyais toujours pas son visage, mais je sentais la faim bestiale avec laquelle il me fixait. Le client se cachait dans l'obscurité. Et avec ma vue, il était impossible de voir l'homme riche.
La pièce se remplit de fumée. L'arôme des cigares coûteux me faisait encore plus tourner la tête. Je me tenais là, les bretelles baissées et la jupe relevée, non plus pâle mais rouge comme une tomate, attendant le prochain verdict. Aucun homme ne m'avait jamais vue complètement nue. Sauf mon père, sauf peut-être. Au début de mon adolescence. C'était tellement inhabituel. C'est une bonne chose que j'aie surmonté ma peur. Et je le fais en ce moment même. La peur d'être seule avec un homme. La phobie la plus forte que j'aie jamais eue. Et je l'ai vaincue, bien sûr, sous la menace d'une peur encore plus grande, celle d'être battue ou tuée, ou au mieux condamnée à une amende pour insubordination par les propriétaires de cet établissement.
- Caressez-vous », dit un tourbillon de vapeur épicée dans l'obscurité alors que l'homme expirait, et avec l'expiration il me donna un nouvel ordre : »Allez-y.
Ugh ! ça empire d'heure en heure.....
Je commence à caresser mes seins. Je passe lentement mes doigts le long de son cou, de ses clavicules, jusqu'en bas. Je mets mes deux mains autour de deux bourrelets bien nets et je serre. Ma tête bascule involontairement en arrière. J'ai envie d'expirer. Siffler ! Je ne me rends même pas compte que j'entre dans le personnage. La douce tension dans mon entrejambe ne fait qu'augmenter.
J'aimerais que l'inconnu ne soit pas trop moche. Et pas gros. De préférence sans barbe. Mais il a une si belle voix... Mon imagination dessinait déjà l'apparence de mon acteur préféré de la série Sultan.
- Excellent, - gronde le client en imitant un fauve, et il commence à se tortiller sur sa chaise, comme s'il s'était accidentellement assis sur une alène. Apparemment, son pantalon est déjà serré. - Des pommes minuscules et sucrées. Je vais les croquer lentement et goulûment. Une à la fois. Puis je caresserai ta pêche juteuse. Montre-la-moi, ma fille. Oh, oui !
D'un mouvement doux et circulaire, je descends jusqu'à tes hanches. Je remonte l'ourlet de ta robe. Délibérément lent, je pose ma paume sur son entrejambe et commence à tracer des cercles en spirale. Timidement. Lentement. Sexy. Je sens ma paume se mouiller de mes propres sucs. C'est chaud, chaud, humide. Comment un petit, mais très dur, très sensuel monticule est déjà en train de palpiter, de se gonfler dans l'attente de chaudes caresses. Prêt à exploser à tout moment en spasmes puissants et électriques.
Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est bizarre. Je suis excitée ?
- Kossomack !
J'ai frémi. Pendant une seconde, j'ai cru que là, dans l'obscurité profonde, le visage de mon client apparaissait. Et il... Il m'a rappelé le visage d'Amir. Probablement parce que l'étranger venait de jurer avec sa voix. Après tout, mon patron aime aussi cracher sa phrase fétiche : « Kossomack, Fair ! ».
Je n'aime pas ça. Oh, je n'aime pas ça !
- Arrrrrr ! - il tape du poing sur l'accoudoir de son fauteuil. - Ça suffit ! Ça suffit ! Viens là !
Je suis à bout de souffle. Mes jambes se transforment en pâte à modeler.
Je fais timidement un pas vers lui, mais le frisson me saisit à nouveau tout le corps.
- Plus près.
Je force mes jambes étouffées à faire quelques pas de plus vers l'homme.
- A genoux.
Je tombe brutalement, avec une sacrée douleur dans les articulations, comme si je venais de recevoir un coup de couteau brutal de la part d'un inconnu.
- Je ne lève pas les yeux.
Je n'allais pas le faire. J'ai l'impression que mes cils sont collés à des plaques de métal.
- Ouvre ton pantalon.
