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Chapitre : Tu es le problème !
La dame qui a tamponné Maxime avec sa Putain de moto : comme vous étiez en numéro d’urgence, je vous appelle pour ….
J’ai raccroché ! Je n’avais plus envie d’entendre le timbres de sa voix. Mes mains se sont mises à trembler toutes seule, Puis j’ai eu une sensation de vertige, J’ai fermé les yeux espérant qu’elle s’en aille quand je les ai ouverts, je voyais flou, tout flou. Ma vison se brouillait avec l’humidité de mes larmes. Puis j’ai eu une énorme crampe au ventre.
Stéphanie: qu’est-ce qu’il y a Jasmine ? T’es toute bleu
Moi: j’ai…. J’ai mal au ventre
Elle s’est levée pour venir me prendre la main
Stéphanie: qu’est-ce qui se passe, tu pleures, c’était qui au téléphone ? ((elle me prends le poult)
Moi(le regard vide mais toujours avec cette vision brouillée): je sais pas !
Je sentais qu’elle s’agitait autour de moi mais je ne savais pas précisément ce qu’elle faisait. Un moment elle m’a soulevée le bras et passé le brassard du tensiomètre.
Stef: parle-moi Jasmine, qu’es-ce qui t’arrive ?
Moi:
elle(claquant ses doigts devant moi): hé o ?
Moi(essuyant mes yeux): il faut que j’y aille
Elle: je vais pas te laisser partir dans cet état, tu dois penser au bébé aussi
Le bébé …. Ma crampe ! J’ai posé mes deux mains sur mon ventre, l’ai regardé puis de nouveau j’ai croisé le regard de Stef
Moi: j’ai eu de violentes crampe tout à l’heure, c’est grave ? Je suis déjà entrain d’avorter ?
Mes questions l’hérissent la lèvre
Elle(amusée): non Jasmine, mais tu ressens encore cette douleur ?
Moi: non elle était soudaine et brève !
Elle: Je veux quand même t’ausculter une deuxième fois
Moi(me grattant le visage): ça va Stéphanie, je t’assure !
Stéphanie(en regardant le tensiomètre): ok, ta tension à l’air bonne, mais dis moi ma grande, c’était qui au téléphone ?
Moi: je suis à combien de semaine de grossesse ?
Elle: 7 !
Moi: un mois et demi ? Ça correspond bien à la fois avec lui ! Ok (je me lève du siège de patient où j’étais assise) il faut que j’y aille Stéphanie, merci pour tout ! Mais stp réserve moi ta prochaine date disponible pour l’avortement
Elle: ok.. de tête ça peut se faire la semaine prochaine…. Fin de semaine prochaine
Moi: super super ! Calle moi cette date alors et je te dis à la semaine pro …. Bise
Elle: je m’inquiète quand même, fais moi un mail dans ma boite personnelle si ta crampe reviens
Moi: ok docteur
Puis je sors du cabinet en furie. Je rappelle la dame mais cette dernière ne décroche pas. Je rappelle encore, encore, encore et encore mais je n’ai jamais eu de réponse de sa part. Quand j’appelle sur celui de maxime, je tombe directement sur le répondeur. Je suis restée devant le cabinet près de 45 minutes pour essayer de joindre quelqu’un mais sans succès.
Plus d’une heure maintenant qu’il avait eu cet accident et je ne savais pas s’il avait succombé ou pas, dans quel hôpital il avait été évacué non plus. Je n’avais, depuis une heure, aucune information qui me permettait de connaitre son état de santé. Puis je me suis mise à pleurer, là, à l’arrêt de bus qui se trouvait à côté du cabinet, où je mettais assise pour téléphoner.
Cette journée et cette situation me faisaient chier : l’annonce de cette grossesse, tomber enceinte d’un blanc qui plus est. Et pour couronner le tout, ce dernier se tapait le luxe d’avoir un accident de circulation le même jour de l’annonce. Et pour finir : pleurer deux fois dans la même journée à cause et pour la même personne.
J’ai pris les transports et je suis rentrée chez moi. Je n’avais ni l’envie ni la force de me trimbaler dans les hôpitaux, lesquels d’ailleurs ? Je ne savais rien de l’endroit où c’était passé l’accident. J’ai donc préféré rentrer chez moi, me poser. Quand j’arrive à mon palier, c’est tout naturel que mes yeux vont vers la porte parallèle à la mienne. J’ai été soudainement prise de nostalgie et les larmes me sont encore montées.
Moi(parlant seule): bon alors là, ça suffit, sniiiifffff !
Je balance la tête en arrière pour faire remonter les larmes.
Moi: commence pas à me faire les bails de foetus là. Tu te calme…. Monsieur ou madame dans mon ventre ! je te dis déjà
Puis je vais devant ma porte et des flash de la conception du bébé me revienne. Mais pas que….. d’autres flash plus sordide me reviennent. Notamment ceux concernant la conception de ma première grossesse. Je pose une main sur la porte et l’autre sur mon ventre. J’essaie d’avoir une bonne respiration comme la psychologue me l’avait dit pendant 6 ans : inspiration et expiration. Je souffle, encore et encore, tout en m’efforçant de ne pas pleurer mais c’est peine perdu quand je vis une larme s’échouer à terre.
Je détestais cette sensation : ne pas contrôler mes émotions, mon corps. Voilà que j’étais émus et que des larmes se mettaient à couler toutes seules. Il fallait que je dorme. Je suis rentrée au plus vite chez moi. Je pris une douche en express après avoir avalé deux comprimés de somnifère. J’ai dormis.
Il était 11h du lendemain quand j’ai ouvert les yeux.
>>>> Deux jours plus tard
Quand j’ouvre les yeux, je constate que mon pied est suspendu, mon bras dans un plâtre et ….. (ne croyant pas mes yeux) et Jasmine est de dos et au téléphone regardant par la fenêtre. J’inspecte toute pièce et au même moment les souvenirs de l’accident reviennent. J’ai été fauché par une moto alors que je traversais la route et vu mes pansements j’ai du avoir la jambe et le bras cassé, par contre je n’ai plus la notion du temps. Combien de temps j’ai été inconscient ?
Jasmine(qui se retourne): ha, il vient de se réveiller
…..
Elle: oui oui, on se regarde dans le blanc des yeux actuellement.
…..
Elle: oui attendez je vous le passe
Elle me tend le combiné sans m’adresser le moindre mot, je le prends en lui caressant la main qu’elle retire aussitôt
Moi(voix cassée): allô ?
Maman: Amour…… sniiiifff
Moi: ça va maman ….
Elle: bébé…. Ça fait deux jours que tu as perdu connaissance….. sniiifff je ….
>> une heure plus tard
Une infirmière était entrain de changer mes pansements. Pendant la durée du coup de fil de ma mère, Jasmine était sortie de la chambre, ça faisait maintenant 30 minutes.
Moi: excusez-moi ?
L’infirmière lève la tête et me souris à outrance
Moi: vous savez où est passée la jeune fille qui était là avec moi ?
Elle: votre amie ?
Moi: oui
Elle: elle m’a dit de vous dire « j’arrive »
Moi: c’est tout ?
Elle: oui
Je soupire simplement en me passant la main sur la tête. Le changement de pansement a durée une heure également et ce que j’ai vus en dessous n’était pas très jolie. Ni sur le bras, ni la jambe. Ça présageait de grosse cicatrice mais Ce qui m’agaçait le plus c’est que Jasmine n’était toujours pas revenu alors j’ai entrepris de l’appel et au moment où ça sonne à l’autre bout de fil, la porte s’ouvre sur elle qui regarde son téléphone.
Moi(décrochant le tel de l’oreille): ahh t’es là
Elle rentre dans la chambre et ne me réponds pas
Moi: je te cherchais depuis des heures, je savais pas trop où t’étais.
Elle prends place et ne me parle toujours pas
Moi(sur un ton ironique): tu sais, c’est pas bien de faire la gueule à quelqu’un qui est sur le lit d’hôpital ….
L’expression de son visage n’avait toujours pas bougé, elle continuait à me fixait simplement
Moi: stp Jasmine parle moi
Elle(plissant ses sourcils): je…Je
Jasmine bégayait ? Improbable !!!! J’arrivais pas à en croire mes yeux. Il se passait quoi là ?
Moi(soucieux): ça va Jasmine ?
Elle: tes parents arrivent dans deux jours…. Et je…. Pourrais….. pourrais
Je me suis redressé du lit, sa voix était différente, elle n’avait plus l’assurance, l’aisance qui se dégageaient durant nos échanges.
Moi: il se passe quoi Jasmine ? Je suis certes celui qui est dans un lit d’hôpital mais je sens bien qu’il se passe un truc au travers de ta voix ! C’est quoi le problème ?
Elle(commençant à pleurer): c’est toi le problème…. sniffff, toi !
Moi:
Elle: c’est toi qui me replonge dans le passé, c’est toi qui me fait revivre ce que je m’efforçait d’oublier jusqu’ici ! C’est toi qui me mets dans un état pareille….. sniiiifff
Elle plonge son visage dans ses deux mains jointes et pleure énormément ! Je ne l’avais jamais vu si abattue, si fragile et désemparée. Je ne l’avais jamais vu si désespérer au point de pleurer ainsi. J’avais juste une envie, celle d’avoir la possibilité de quitter mon lit et d’aller la consoler.
Moi(doucement): hey Jasmine… regarde-moi ….
Elle: sniiiifff
Moi: Jasmine……
Elle: sniiiiifff (hoquetant) sniiiiiffff
Moi(tendrement): Jasse ?
Elle( hoquetant encore et encore )
Moi: Jasse Regarde-moi stp !
Elle décolle enfin le visage de ses mains, autant ses yeux étaient, tous deux, remplis de larmes autant son regard était vide
Moi: quelque soit ce que j’ai fait ….
Elle:
Moi: quoi que j’ai eu à dire et ou à faire (posant la main sur ma poitrine) je suis désolé.
elle:
Moi: Je te présente mes excuses Jasse.
Elle:
Moi: Et si ce sont les sentiments que je ressens pour toi, qui te mettent dans un état pareille. Jasse (je me passe la langue sur les lèvres, les mords brièvement et rajoute) pardonne-moi.
Elle:
Moi: Je suis sincèrement désolé de t’aimer et de te blesser aussi. Je reconnais l’insistance dont j’ai fais preuve pour que toi et moi…. Entamions une relation amoureuse parce que je t’aime vraiment mais si c’est ce qui te met dans cet état, si c’est par ma faute que tu es autant mal
Elle:
Moi: j’en suis désolée !
Elle:
Moi: ok ?
Elle:
Moi: alors essuie tes larmes parce que te voir dans un état pareille m’inquiète et me brise plus que de voir deux de mes membres dans des plâtres.
Elle: sniiiifff ça tombe bien que tu parles de brisement car je… sniiiifff, je…. n’ai tellement pas envie d’être là. (essuyant son visage) Je n’ai pas envie de me soucier de toi et de ce qui peut bien t’arriver mais je suis là. Encore une fois tu me pousses encore à faire quelque chose que je n’ai pas envie et c’est ce qui m’agace le plus.
Moi:
Elle: je n’arrive à rien contrôler quand t’es là, pourtant j’essaie mais pour la première fois avec quelqu’un, toutes les émotions que je m’interdis de ressentir, sont là. Tu as eu ce putain d’accident, la première journée je n’ai pas pu savoir dans quel hôpital t’était et j’étais morte d’inquiétude! Tu es réveillée aujourd’hui et j’ai eu l’impression que c’était le plus beau jour de ma vie ! Obliger de sortir de ta chambre pour aller pleurer de joie dehors pendant plus d’une heure, mais me revoilà devant toi entrain de pleurer ! Encore
Moi:
Elle oui, je souffre et je n’aime pas souffrir ! Il y a longtemps je m’étais faite cette petite promesse ne plus souffrir à cause d’une tierce personne. Je me suis toujours battus pour ne jamais laisser transparaitre des émotions qui me fragilisent et je continuerai à me battre pour cela…. Et ce que je peux ressentir pour toi n’y changera rien
Moi: pourquoi Jasmine ? pourquoi te torturer autant ?
Elle: Parce que ça en vaut la peine !
Moi: tu me dis que te battre contre toi même, contre ce que tu dis éprouver pour moi au point d’en souffrir en vaut la peine or il te suffirait de lâcher prise pour te sentir mieux ? Pourquoi faire un tel choix ?
Elle(tête baissée): parce que tu blanc et que moi je suis moi
Moi: ce que tu dis ressentir pour moi et ce que je ressens pour toi n’a pas la notion du noir ou de blanc que nous sommes. D’ailleurs, je ne t’aime pas à cause de la couleur de ta peau mais p….
Elle(me coupant): stp… je veux pas entendre ça…. De ta bouche
Moi: pourquoi, pourquoi, qu’est-ce qui te fais détester autant mes origines ?
Elle:
Moi: est-ce que le fait que je sois blanc et descendent d’un colon m’a une fois poussé à te faire du mal, si tant est que tu tiennes aussi à moi, réponds moi stp ?
Elle(relevant la tête): Maxime, je suis entrain de te dire que cette situation me pourris la vie, est-ce que tu comprends au moins ça ?
Moi: oui et ce que je souhaite par dessus tout c’est de t’aider alors Livre toi à moi
Elle: lol, je l’ai déjà assez fais ce soir
Moi: oui c’est vrai, je ne t’avais jamais vus autant vulnérable Jasse.
Elle:
Moi: Te connaissant pour en arriver à ce point c’est que tu en avais gros sur la patate ! Mais je sens qu’il y a autre chose !
Elle:
Moi: Depuis qu’on se fréquente, Tu as toujours été sur la défensive concernant ta vie, tu n’as jamais rien voulu me dire sur toi ! En un an de relation je n’ai jamais mis les pieds dans ton appartement alors que nous sommes voisins de palier et qu’on baisait accessoirement une fois par semaine.
Elle:
Moi: Mon but n’est pas de t’acculer mais je veux comprendre ta douleur et pourvoir y remédier ! Alors parle-moi
Elle: je ne suis pas moi en ce moment, c’est tout ce que tu dois savoir !
Moi: oh, j’ai bien remarqué que tu n’étais pas toi. Mais tu m’as exposé tes émotions et tes sentiments alors je veux mieux comprendre pourquoi tu ne veux pas les accepter ! Je veux comprendre pourquoi ça te dérange autant que je sois blanc.
Elle: euh…. la COLONISATION, ça te dit quelque chose ? Sans compter le RACISME des hypocrites Gaulois que vous êtes or vous vous engraisser sur le dos de l’Afrique (sur un ton lasse) et puis Maxime, j’en ai déjà assez dit. Je constate que tu vas bien (elle se lève du canapé) je vais rentrer maintenant
Maxime: Jasmine…. Quand est-ce que tu vas cesser de fuir ?
Elle: Maxime, ne pousse pas le bouchon trop loin parce que tu m’as vus faire couler deux, trois larmes. Si tu savais et comprenais ce qui m’arrive tu….
Maxime(la coupant): Baaaahhhh, devient quoi ? Figure toi que je ne désire que ça : Te comprendre à la fin !!!!
Elle(sur la défensive): Mais ma vie ne concerne que moi coco et si je n’ai pas envie de partager quelque détails que se soit avec toi, je ne le ferai pas.
Moi(sur un ton calme): je te reconnais bien là, ça y est, tu as remis ton armure de #DéfenderesseUltimeDesBlackDeLaVoieLactée et tu te mure derrière cette attitude désinvolte. Ça y est ?
Elle: moi ? désinvolte ?
Moi: oui bien sûr, tu ne te soucis que de toi et t’en fous du reste !
Elle: sérieusement ?
Moi: oui !!!!!!!
Elle: après avoir été à ton chevet pendant des heures le lendemain de ton accident ? Or la dernière fois que ça m’est arrivé c’était pour mes parents qui …..
Elle s’arrête et rajoute
Jasmine: bref…. Zappe
Moi: tu vois…. Tu vois…. C’est ce dont je parle ! Bordel Jasmine, je ne suis pas qu’un pénis enfin ! Ce discours que tu tiens : ma vie c’est ma vie et je ne veux rien partager avec toi. Tu peux le changer, il te suffit d’ouvrir ta bouche.
Elle: bonne soirée Maxime, mais je te le dis, tu as de la chance, je te jure parce que cette moto t’a vraiment loupé comparé à ce que j’allais te faire avec ce que tu viens de me dire.
Moi:
Elle: et surtout ce que tu m’as donnée.
Moi: QUOI ? Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Qu’est-ce que je t’ai donnée ?
Elle: bye ….
Puis elle est partie. En claquant la porte derrière bien sûr.
Mais parents devaient arriver en fin de semaine sur Paris et jusqu’à ce qu’ils débarquent je n’ai pas revu Jasmine. J’ai tenté de l’appeler mais en vain, je tombais sans cesse sur son répondeur. La semaine suivante son numéro n’était plus attribué, elle avait bloqué le mien.
>>>>>>>>
Stéphanie : ça y est
Elle me tends l’échographie que nous venions de faire
Stéphanie: ton avortement a été un succès
Moi: mon ventre en vide ?
Elle: oui
Moi: vraiment vide ?
Elle: oui !
Moi: ok super
Elle: rassurée ?
Moi: très
Oui j’avais demandé une échographie après mon curetage pour m’assurer que ce foetus n’y échappe pas. On sait jamais
Moi: quand même on ne m’y reprendra pas une troisième fois docteur quand je vais reprendre les affaires, tu peux me donner un autre contraceptif stp… celui où je n’ai carrément plus de règle là,
Elle: l’implant ?
Moi: oui celui là
Elle: ok, comme tu veux.
Moi: Stéphanie….
Elle: hum ?
Moi: la première fois que je suis tombée enceinte on ne m’a rien demandé…. j’ai…
Je me suis arrêté un moment pour pas pleurer. J’ai respiré profondément puis repris
Moi: je suis tombée enceinte, n’eut été ce que ta mère a fait pour moi….
Elle: je sais
Moi: la deuxième fois, même scénas : un homme, un blanc qui dit m’aimer, je me bats mais enfin de compte c’est lui qui gagne car je tombe enceinte.
Elle :
Moi: je ne vais pas donner la vie à un enfant que je ne désire pas car le père est un ….
Elle: je sais Jasmine, je sais !
Moi: alors stp, ne me regarde pas avec ses yeux accusateurs. Je fais ce qui est mieux pour moi avant tout. Car "JE » passe avant tout
Elle:
Moi: moi Jasmine, ma personne passe avant les envies et les désire des autres. C’est comme ça et c’est tout.
Elle: désolée Jasmine, je suis ton docteur pas un juge. Ce n’est pas à moi de déterminer ce qui est bien ou pas pour toi surtout après tout ce que tu as traversé, cependant je suis un peu triste parce que pendant un bref moment mais un bref petit instant, j’ai eu la très nette impression que tu le voulais, ce bébé
Moi:
Elle: Et c’est certainement ce qui m’attriste parce qu’un fin de compte l’auteur de ta grossesse, le bébé et aussi toi même êtes des victimes.
Moi:
Elle: du coup je peux te poser une petite question ?
Moi:
Elle: si tu me permets bien sûr, dans le cas contraire on zappe et ….
Moi: je t’écoute.
Elle: ok
Moi:
Elle: si maxime avait été noir ?
Moi:
Elle: aurais-tu gardé votre bébé ?
Likeeez
