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Les regrets et confidences d'un ancien Doorkat(Truand)

6ème Partie : Retour à la case départ

Après ce coup de Bella, j’avais commencé à avoir de sérieux problème. J’ai été trop con de donner tout pouvoir à cette Bella. Je n’ai pas eu le temps de murir mon plan que j’ai vu EMEKA le lendemain à la maison avec ses acolytes. Il était venu pour le partage du butin. Apparemment, Fifi a vendu la mèche. J’savais qu’elle était jalouse de Bella mais pas à ce point. J’ai vu un EMEKA sévère. Il n’a même pas ri comme il le faisait à chacune de nos rencontres.

EMEKA : Bonjour my brother, comment tu vas ? Je t’ai écouté toute la semaine mais je ne t’ai pas entendu. Nous devrions faire le partage, y’a une semaine. J’espère que tu es prêt pour qu’on le fasse.

Dembis : Salut bro, j’vais bien Dieu merci. Je ne sais pas comment te le dire mais j’ai été berné par Bella, la fille avec qui j’étais. Elle m’a fait un mauvais coût. J’ai été trop naïf d’avoir fait confiance à une fille. Elle a vidé tout le compte. Elle ne m’a laissé qu’un million et je ne sais pas si réellement elle l’a fait.

EMEKA : What ? Dis-nous que tu blagues. Est-ce que tu sais tous les risques que nous avons pris pour avoir toutes ses sommes ? Tu feras tout ton possible pour la retrouver ou bien tu nous paies notre argent. Y’a pas d’autres solutions. Le business, c’est le business. Tu as 4 jours pour nous rembourser notre argent.

Ils se lèvent et sortent de la maison. J’suis assez mature pour savoir ceux qui blaguent et ceux qui ne le font pas. Il a été sévère dans ses propos. Je ne devais plus m’assoir. J’en ai ouvert à mon chauffeur et ce dernier m’a conseillé d’aller voir les parents de Bella pour leur expliquer ce qu’elle m’a fait. J’ai suivi ses conseils, parce que j’étais perdu et je ne savais plus quoi faire. Nous sommes partis directement au marché pour rencontrer son papa parce que son magasin se trouvait là-bas. A notre arrivée, il nous a bien accueillis avant de nous installer à l’intérieur du magasin.

Son père : Bonjour Demba, ça fait un bail que tu n’as pas foulé les portes de notre maison. Tu envoies notre fille en voyage et dès lors, tu fuis la maison. N’oublie pas tu es mon ainé.

Dembis : Père boulma fonto. Ne te fous pas de ma gueule. Ta fille m’a trahi et escroqué une importante somme d’argent. Actuellement, j’ai de sérieux problèmes avec mes partenaires. Bella a vidé tout mon compte. Cet argent n’était pas entièrement pour moi. J’risque de passer de mauvais jours. Bella est partie avec son copain. Je ne l’ai pas envoyé en voyage.

Son père : Je ne suis pas ton égal pour que tu me parles de la sorte. Bella m’a parlé des bêtises qu’elle a commises par ta faute. Tu croyais que tu pouvais venir et réussir facilement tes coups. Tu es un grand truand et tu as intérêt à ne plus revenir ici sinon, je te signalerai à la police. A cause de toi, ma fille risquait de pourrir en prison. J’croyais que tu étais un homme honnête, sincère et franc, alors que tu es le pire des hommes. Comment tu peux venir pour bousiller la vie d’une innocente qui se battait pour nous sortir de la situation difficile. Si elle n’était pas intelligente, elle risquait de se faire choper. Heureusement, elle a été plus rapide que toi. Je ne suis pas fier, ni content de la tournure des situations mais si c’était la solution pour elle, je m’en réjouis. Tu as gâché la vie d’une fille brave. Je ne sais pas ce qu’elle deviendra mais j’prie pour qu’elle retrouve le droit chemin. Quant à toi, va en enfer. Que ce soit la première et la dernière fois que tu remets les pieds ici. Dégage !

Il me chasse de son magasin et je ne pouvais rien faire ou dire. Je ne savais plus comment ni quoi faire. Mon chauffeur était toujours là pour moi. J’suis retourné chez mes premiers formateurs. Les Meuzy, j’ai tout fait pour leur rencontrer. Je ne savais pas s’ils ont changé de numéro ou pas. J’ai pris le risque de composer ‘ancien numéro. J’ai beau hésité parce que ça faisait des mois que je ne répondais plus aux appels et messages de Meuzy. Il me disait tout le temps, qu’il a besoin de moi et c’est très urgent. Arrogant et ingrat que j’étais, je n’ai jamais donné un signe de vie. Pour moi, il voulait m’emprunter de l’argent. J’étais vraiment con et nul, même s’il avait besoin de l’argent, j’devrais me débrouiller pour lui en donner. Bref, j’ai appelé plus de de 10 fois avant qu’il ne répond à mon appel.

Dembis : Bonjour frère. Je ne sais pas par où commencer. J’ai besoin de toi et c’est urgent.

Meuzy : C’est réellement Dembis qui m’appelle ? J’suis surpris de ton appel. Tu avais mon numéro, pour moi, tu l’as perdu. J’espère que tu es en paix. Tu as besoin de moi, y’a aucun problème passe chez nous. Maintenant, nous habitons à la cité Keur Gorgui.

Il me donne son adresse. Je n’ai pas perdu de temps. J’ai filé directement chez lui. Arrivé chez lui, j’ai trouvé les autres, en les voyant, j’peux deviner facilement qu’ils étaient fâchés, ils ne voulaient pas m’adresser la parole. Meuzy est resté toujours la même personne. Je me suis agenouillé devant lui sans gêne. Oui j’ai bien dit à genou parce que j’étais désespéré. Sur les dernières informations que j’ai d’EMEKA, c’est qu’il ne badine pas en matière de business. Durant mon règne, je n’ai jamais pensé à être entouré de gorilles, alors qu’avec EMEKA c’est le contraire, il avait une armée si j’peux l’appeler ainsi. Meuzy m’a aidé à me relever.

Meuzy : Qu’est-ce qui se passe frère ? Pourquoi te mettre à genou devant un homme comme toi ? Tu as des soucis.

Dembis : Frère, j’ai fauté, j’ai de gros ennuis (je l’explique toute l’histoire). Je n’ai que vous, si vous ne m’aidez pas, j’risque la prison ou même la mort. Je vous en supplie. (Les deux autres se sont levés et se sont retirés du salon sans même un mot. Il ne restait que Meuzy).

Meuzy : Je ne sais pas pourquoi mais je t’estime beaucoup. Tu es comme un frère pour moi mais ce que tu nous as fait n’est pas digne d’un gentleman. Tu nous as quittés comme si nous t’avions fait quelque chose. Tu as fait trop d’erreur dans ta carrière de truand. Lorsque nous avions entendu ton nom dans les soirées, des boites, nous nous sommes dis que ta vie ne tienne qu’à un fil. J’ai voulu te conseiller mais tu ne répondais pas à mes appels, ni à mes messages. Tu as été trop ingrat. Tu étais aveuglé par la reconnaissance, le luxe. Ça se comprend mais tu n’avais pas à t’afficher de la sorte. Dans ce milieu les filles ne sont pas dignes de confiance. Il ne faut jamais faire confiance à une fille, tu peux l’offrir tout ce qu’elle veut mais de là à donner ton numéro de compte bancaire, c’est la plus grosse erreur. Nous sommes tes ainés dans ce milieu et jusqu’à présent nous menons notre vie tranquillement. Nos business marchent à merveille. J’sais que les autres ne feront rien pour toi. Tu dois donner combien à cet EMEKA.

Dembis : Normalement, je lui dois 15 millions. Parce que chaque 15 jours, j’devais lui verser 5 millions et ça fait 1 mois 15 jours que je n’ai rien versé.

Meuzy : Ce n’est rien. Tu sais les deal au Sénégal n’ont pas d’argent. Tu ne devrais même pas faire une base ici au bled. Tu te mets sur le feu des projecteurs pour zéro. 15 millions comme si tu as mangé des milliards. Si tu étais resté avec nous, actuellement, tu serais millionnaire mon cher.

Il se lève et prend son sac avant de sortir son chéquier. Il me donne 3 chèques de 5 millions avant de me dire (dis à cet EMEKA de retirer en trois tranches pour des risques de sécurité). J’ne voulais que revenir travailler avec eux Meuzy, j’veux travailler pour toi, stp laisse-moi revenir. Il a été honnête avec moi « Tu es un frère et je t’apprécie bien tu le sais. Mais les gars n’accepteront jamais ça. J’peux t’aider de temps en temps. Si y’a des deals au Sénégal, je ne te les passe mais de là à revenir, je ne pense pas que ce sera possible. Je ne te laisserai pour rien au monde, parce que j’ai déjà une estime pour toi. Va régler tes dettes et arrête ce business avec ce gars ». J’promets d’arrêter de fréquenter ce gars avant de demander une autre aide : le paiement de ma location. Je n’avais qu’un million et j’payais 3 millions. J’en ai ouvert à lui et il a ri avant de me promettre de me dire « normalement tu as ta caution là-bas. Dis à l’agence que tu sortiras à la fin du mois. Je te donne un appartement que j’ai loué pour mes business toi-même tu sais ». J’étais un triste parce que j’vais quitter une grande maison pour habiter dans un appartement. Je n’ai pas le choix, de toute façon, les appartements que louent Meuzy sont grands. Je l’ai aussi expliqué le cas de mon chauffeur et il était prêt à nous héberger tous les deux. J’suis sorti soulager de cette visite. Même si j’avais honte de revenir mais mes soucis sont réglés.

A mon arrivée de chez moi, la première chose que j’ai faite, j’ai appelé directement EMEKA pour régler ma dette. Il a commencé à sourire mais j’ai gardé mon visage fermé. Je l’ai annoncé que je ne voulais plus faire avec lui. Il n’en avait rien à cirer. J’ai suivi le conseil de Meuzy. J’ai annoncé à l’agence qui gérait la maison de mon désir de quitter. Il fallait reculer pour mieux sauter. Les jours qui me restaient dans la maison, j’en ai profité pour vendre certains de mes meubles et quelques trucs de valeurs. Bref, la vente de mes biens m’a apportée une 10zaine de million. A la fin du mois, j’ai rejoins l’appartement de Meuzy comme il me l’avait demandé. Je ne me suis pas trompé, c’était une grande pièce (3 chambres salons). L’appartement était très bien équipé. Il m’a vraiment aidé ce Meuzy. J’ai pris du recul pour les soirées, ses fêtes etc… On ne me voyait plus. J’étais un peu rangé. Mon absence était remarquée très remarquée. Tout ce qui me manquait, c’était les belles filles. J’continuais à boire et à coucher avec certaines filles mais j’avoue que j’ai reculé d’un pas. Avant j’couchais avec des filles dont Dieu avait pris 2 semaines pour les créer mais maintenant, j’couche avec celles qui ne sont crées qu’en une semaine.

Nandité : Mdrrr boulma rey waye. MAname des filles match nul quoi, pas de victoire ni de défaite, rafétouniou, niawouniou. J’sais de quoi tu parles frère. Démal ma degg.

Je ne savais plus sur quoi me lancer pour tromper les gens. J’attendais que Meuzy me donne une solution. Tous les plans de Meuzy sont des deals à l’extérieur du pays alors que je n’avais pas les moyens de me lancer sur ça. Il m’a logé et nourri pendant des semaines. Il cédait à tous mes caprices. Un vendredi matin, il me demande de faire un tour avec lui dans sa voiture. Nous faisions des tours dans les différents points où les handicapés se retrouvent pour demander de l’aumône. A chaque point, il me demande de descendre pour donner chacun des billets de 10.000f. Il me filmait sur chacun de mes gestes. Avant la prière, nous sommes rentrés. Il m’a demandé de prier, ce que j’faisais sans broncher. L’après midi, il a pris sa grosse voiture et nous avons fait des tours dans les daaras. Dans la voiture, il avait mis des sacs de riz, du sucre bref du ravitaillement. J’distribuais des vives à ses talibés, il filmait tout sans que je ne sache le but. Le soir, il est reparti chez lui avant de nous laisser avec mon chauffeur devenu un frère, un complice. Le samedi soir, il est revenu avec une clé usb avant de la brancher sur la télé. J’pouvais voir mes actions de ce vendredi mais j’ai remarqué des montages. Parce que je n’avais pas donné toutes ses personnes des billets de 10.000f mais sur la vidéo on dirait que c’était une grande foule. Tout était bizarre. Je regardais Meuzy qui riait. Il a fini par m’édifier sur les questions qui me traversaient l’esprit « Noon, y’a rien d’extra. J’dois repartir en Arabie Saoudite demain dimanche et j’veux te trouver des donneurs. Y’a des arabes qui veulent sortir de l’aumône et ils ne savent pas comment faire. Lorsqu’ils verront cette vidéo, je leur dirai que toutes ses personnes ont de quoi manger grâce à toi. Tu entretiens tous ses enfants talibés grâce à ton petit commerce. Bref, j’saurai quoi dire. C’est dans ça que tu devais te lancer mais pas sur des faux billets ou des faux marabouts. A mon retour de voyage, tu seras content et je te promets dans 2 mois, tu auras plus ce que tu n’avais pas en 1an. Bonne nuit, j’dois me lever tôt demain ». J’étais étonné et séduit de ce que venait de me dire Meuzy. Ils sont dix mille fois plus intelligents que moi. Avant de quitter l’appartement, il me donne 2 millions « c’est un prêt, tu me les rendras lorsque tu te retrouveras et je te promets que ce sera pour très bientôt ». Je ne pouvais que le serrer dans mes bras. Je ne me rappelle pas le temps que j’suis resté sans tenir ce genre de somme. J’pouvais faire la fête avec mon chauffeur. Tout était basé sur l’alcool. J’étais devenu trop dépendant de l’alcool. J’avais honte de sortir. Je ne voulais pas que mes anciennes connaissances me voient dans cet état. Mon chauffeur faisait tous les déplacements. Le dimanche comme prévu, Meuzy est reparti en Arabie Saoudite. Je l’ai accompagné à l’aéroport avec mon bras droit.

En prenant le chemin du retour, nous avions fait un crochet au casino pour nous ravitailler d’alcool, de la cigarette etc. Comme j’avais un peu de sou avec moi, j’ai pu draguer une autre fille qui faisait des achats avec un homme blanc. Je ne sais pas si c’est sa bonne ou sa femme mais j’ai fait tout mon possible pour avoir son numéro. J’en ai ouvert à mon bras droit qui a tout de suite compris et s’est mis en action. Il est parti distraire un peu l’homme blanc, le temps que j’salue la fille avec un bout de papier ou était écris mon numéro de téléphone. Je ne savais pas si elle allait m’appeler ou pas mais il ne me restait qu’à prier. Nous nous sommes croisés maintes fois dans la boutique, j’sais que je ne suis pas beau mais à force de côtoyer des beaux dragueurs, j’ai fini par choper le virus et retenir quelques techniques. A la fin de notre achat, nous avons payé en sortant, j’fais un signe d’appel à cette fille. Son sourire m’a fait comprendre qu’elle m’appellera. Nous sommes rentrés chez nous. A ma grande surprise, j’ai trouvé une belle et charmante fille dans l’appartement. Elle était assise au salon en mangeant de l’arachide avec une autre fille. Nous nous sommes regardés mon chauffeur et moi. Elle prend la parole.

La fille : Tu dois être Dembis. J’suis la copine de Meuzy. Il a essayé de te joindre pour te faire part de ma venue mais il tombait sur ta boite vocale. J’suis GP et quand j’viens au Sénégal, j’loge ici. J’espère que ma présence ne te dérangera pas. En tout cas, il m’a dit que tu n’avais aucun problème.

Dembis : Certes j’suis surpris mais je n’y vois aucun inconvénient. Toute chose qui a rapport avec Meuzy, je l’accepte sans broncher. D’ailleurs, c’est chez vous. Le nom ?

La fille : C’est vrai j’suis Fina et je te présente aussi ma copine Binou. Nous sommes venues ensemble et nous en avons que 15 jours. J’espère que notre présence n’entachera en rien à tes activités et à ta vie.

Dembis : Non t’inquiète. Soyez les bienvenues. Tout ce que j’peux te dire, est que je ne te dérangerai jamais.

Après ses présentations, j’suis entré dans ma chambre avec mon chauffeur pour boire notre boisson. Ses filles sont vachement belles. Mon chauffeur est un vrai dakarois, d’ailleurs, il est plus doué et plus gentleman que moi en matière de drague. Il a ciblé cette Binou avant de me dire « Huum cette Binou est trop belle. Est-ce que doumako dieul ???

Dembis : Rire tu es un mec. Tu es dans tes droits. Tu peux tenter ta chance mais stp, pas de bêtise si elle ne veut pas d’une relation.

Mon chauffeur : Ok. J’suis fair play en matière de drague. Si elle ne veut pas m’adresser la parole, je n’insisterai pas.

Nou n’avions pas fini de parler que Fina nous rejoint dans la chambre « Mais vous êtes galants hein. Comment vous pouvez laisser des filles seules au salon et vous rangez dans votre chambre en buvant calmement votre boisson. Donnez-moi un verre. Attendez, j’appelle Binou. Nous buvons aussi ». Nous nous jetons des regards mon chauffeur et moi. En moins d’une minute, nous nous sommes retrouvés tous les quatre dans ma chambre. Nous avions bu comme des ivrognes. L’alcool commençait vraiment à nous tourner la tête. Mon chauffeur était collé à Binou et cette dernière s’est laissée aller comme s’il était son copain. L’effet de l’alcool était si pesant que j’commençais aussi à me sentir homme. Mais je n’ose pas et je ne dois même pas songer à toucher à un seul cheveu de la copine de Meuzy. Avec l’alcool, on ne sait jamais. Vous verrez bientôt ce qui se passe. A plus…

Leçon : Ne jamais demandez aux lions de vous garder votre viande...

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