Chapitre 15 : Le jour du mariage.

Je me suis levée du lit ce matin avec un sentiment bizarre. Je ne vais pas bien, j'ai la peur au ventre pourtant, c'est mon mariage, je dois faire un massage afin de me détendre. Je prends vite ma douche et je porte une robe ovale sans manches. Je descends pour appeler Rubi et Marissa. J'ai trouvé Marissa en train d'aider Maman, Nã et les décorateurs à mettre les tables, je balaie le jardin du regard et je ne trouve ma sœur nulle part. Mon père dirige un groupe de serveurs pour mettre les boissons aux frais. Je m'approche de maman et les autres en leur donnant chacune une bise.

-Ma petite, tu as bien dormi ?

-Oui, Nã, merci. Maman, je vais te voler Marissa, on va faire un massage. As-tu vu Rubi ?

-Non, ma puce. A mon réveil, je n'ai vu que Marissa. Soit-elle est allée à l'hôpital, soit c'est pour une course de dernier moment. Vous allez y quand elle reviendra, je lui dirais et elle vous rejoindra.

Donc je suis partie avec Marissa faire le massage.

PDV de Bélinda(mère des jumelles)

C'est vrai que depuis ce matin, je n'ai pas vu Rubi. Cela ne présage rien de bon. Je m'approche de son père pour savoir si lui au moins à vu sa fille.

-Michel, as-tu vu Rubi ce matin ?

-Non, non, chérie un soucis ?

-Sa sœur qui demandait après elle. Je vais essayer de la joindre sur son téléphone.

-Non, laisse-la. Elle sera présente avant le mariage.

-On verra que le mariage est dans cinq heures. Et il déjà neuf heures dépassées.

-Elle viendra c'est le mariage de sa sœur.

-Je l'espère, Michel.

PDV de Emmeraude

Je suis dans la chambre de maman, la maquilleuse me rend belle. Bon je veux dire me rend plus belle. Puisque la nature m'a doté d'une grande beauté. Je stresse à mort. Maman et Marissa sont prêtes et elles viennent m'aider à enfiler ma robe. Je ne vois toujours pas Rubi. Mais je me concentre sur mon habillement. Tout est parfait. Victor sera très fier de moi.

-Mon bébé, on dirait une princesse. Tu es divinement magnifique.

-Merci, Maman, j'ai un peu peur, maman.

-C'est normal, Emmeraude. Mais c'est ton jour, donc relaxe.

-Marissa a raison. Je vais voir si Georges est allé chercher le maire. Ton père et Nã s'occupent du reste.

-Merci, Maman, je t'aime.

Je suis enfin prête. Marissa m'a dit que Victor m'attend déjà devant le maire. Et les journalistes sont aussi présents. J'inspire à fond pour faire sortir le bouffé de chaleur des poumons. Papa vient me chercher pour aller devant le maire. J'ai la peur au ventre. Papa me met face à Vitor et me donne un bas sur le front. Victor s'approche et dit.

-Tu es splendide.

-Tu n'es pas mal, non plus.

Le maire prend la parole. S'il est présent, c'est grâce à maman. C'est un ami de la famille.

-Mesdames, Monsieur, si nous sommes présents en ce jour, c'est pour célébrer l'union de deux jeunes personnes qui s'aiment, se font confiance et qui comptent se jurer fidélité devant vous assemblée réunie. Alors Mr Victor Viglo, acceptez-vous de prendre comme épouse légitime Emmeraude Worou ici présente ?

-Oui, j'accepte.

-Emmeraude Worou, acceptez-vous de prendre comme légitime époux Victor Viglo ici présent ?

-Oui, je le veux.

Alors mettez les alliances en récitant vos vœux

-Moi, Victor, je te promets fidélité, amour et respect. Je serais à tes côtés dans la maladie comme dans la souffrance jusqu'à ce que la mort nous sépare.

-Victor, je ne pensais pas que ce jour allait arriver ou arriverait si tôt. Je t'aime et je t'aimerais toujours, donc je te prends comme légitime époux, te chérir, te respecter, être à tes côtés dans l'adversité jusqu'à la fin de mes jours, je t'aime.

-Je t'aime aussi.

Je vois que le maire sourit avant de dire je ne sais quoi quand je vois ma sœur entrer dans le jardin marchant vers nous. Elle n'a même pas mis sa robe. Que fait elle ? Elle avance toujours et s'arrête à notre niveau. Je me demande ce qui ne va pas. Je vois que Victor est stressé. Il y a du bruit un peu partout. Tout le monde est curieux. Je vois les journalistes prendre des photos.

-Que se passe-t-il ma sœur ?

Je vois maman marcher vers nous. Elle tire Rubi vers elle pour l'empêcher de parler. Mais Rubi se débat entre les mains de maman. Je demande à maman de la lâcher.

-Maman, stp, arrête, tu l'as fait surement mal.Rubi dis moi un problème ?

-Emmeraude, continue ton mariage.

-Assez, maman, toujours Emmeraude. Tu ne penses jamais à moi. Je suis enceinte, maman.

-Et en quoi cela a avoir avec Victor. Attends le retour de Joël, non ?

-Maman, l'enfant est de Victor. Je suis enceinte d'une semaine, maman.

Maman lui donna deux gifles puis elle tomba à terre. Papa court pour la relever.

-Bélinda, stp, calme-toi. On va discuter.

-De quoi, Michel. Regarde la zizanie que ta fille est en train de semer. Elle est douée à ce jeu-là. Bravo, Rubi. Une fois encore tu as réussi. Félicitations, ma fille.

-Bélinda, stp, peut-être que c'est une blague. On a aucune preuve. Emmeraude, ma fille, dis quelque chose.

Je suis ainsi à regarder tout ce qui se passe comme si j'étais au cinéma.