Chapitre 13 : Tu la ressemble que physiquement

PDV de Rubi

Depuis le week-end que nous avions passé ensemble, je n'ai pas pu discuter avec Emmeraude et mon plan n'a pas encore été mis en exécution. La fois passée, j'ai parlé à Victor mais il s'en fiche pas mal de moi. Cet après-midi, j'irai à son cabinet. Joël m'appelle souvent mais je ne veux pas discuter avec lui, surtout pas pour le moment.

Je vais profiter de ma journée puis je vais préparer un délicieux repas pour Victor. Après tout, pour conquérir un homme, il faut passer par son ventre. Ma sœur prend Victor pour acquis. Je vais lui montrer qu'elle peut tout perdre à tout moment.

Toute la matinée je me suis reposée. J'ai fait un délicieux repas pour Victor. Je me suis pomponnée avant de me rendre à son cabinet. La secrétaire en me voyant s'est levée. Je suis sûre qu'elle pense que je suis Emmeraude. Tant mieux.

-Mlle Emmeraude, soyez les bienvenue. Je vous annonce ?

-Non, je vais lui faire une surprise. Qu'on ne nous dérange pas, stp.

Alors sans frapper, je suis rentrée. En me voyant, il dépose son stylo puis vient me rejoindre. Je me colle à lui puis l'embrasse un moment, il s'est détaché de moi en me regardant avec incompréhension. Je me demande comment il a su que c'était pas Emmeraude.

-Rubi, n'est-ce pas ?

-De quoi parles-tu, chéri ? Je t'ai apporté un délicieux repas. Aller manger.

-Rubi, qu'est-ce que tu es en train de faire ?

-Bon, tu m'as démasqué. Je voulais savoir si tu allais reconnaître ta fiancée. Apparemment oui.

-Tu la ressembles que physiquement, Rubi. Alors que ta sœur, elle est douce et élégante. Regarde-toi.

-Hahaha douce et élégante ? Nous sommes jumelles, non ? Alors pourquoi est-elle différente de moi ?

-Rubi, stp, sors. Ne mets plus les pieds içi. Cette fois je ne dirais rien à ta sœur. Mais la prochaine fois, ne compte pas sur moi.

-Bientôt tu succomberas à mon charme, Victor. Ciao.

Je me suis énervée. Je dois faire mon possible pour arriver à mes fins. Mais je dois réfléchir. Il ne reste que cinq jours pour le mariage et demain est un jour propice pour moi.

PDV de Victor.

En voyant Rubi rentrer dans mon bureau, j'étais tout content. Je pensais que c'était Emmeraude. Mais quand je l'ai embrassée, le goût de sa bouche était différente, son haleine aussi. Le parfum tout. J'ai immédiatement su que c'était Rubi. Cette fille est dingue. Je suis un peu perdu. Que me veut-elle, bon sang ? Je dois faire attention à cette satanée fille.

Mais sans mentir, son baiser était sauvage et intéressant. Mon Dieu mais que m'arrive-t-il ? Je ne fais que penser à ce baiser. Mais je me marie dans quelques jours. Je prends une grande respiration avant de continuer mon travail. Non, je dois appeler Emmeraude pour chasser tout cela de ma tête. Je lance l'appel et au bout de deux sonneries, elle décroche.

-Mon amour, que fais-tu ?

-Je pensais à toi et je voulais te rejoindre au cabinet pour t'embrasser un peu partout.

-Alors, viens, je suis là.

Une heure après, elle entre j'étais tellement heureuse. Cette femme me rend fou. Elle ferme la porte à clef, dépose son sac et se jette sur moi comme un prédateur. Je la ramène dans ma salle de repos avant de lui faire l'amour encore et encore. Je vois qu'elle est épuisée. Je me lève pour une douche. Sous ma douche, je repensais à Rubi et à son baiser. Je secoue vivement la tête pour chasser ces mauvaises idées. Quand je suis sorti, Emmeraude s'est réveillée. Elle a pris une douche avant de rentrer chez elle. Moi aussi, je range mes affaires car je suis épuisé.

Arrivé chez moi, je dépose les clés sur la table basse, prends un verre, et verse un whisky. Que je bois d'un trait. Je monte dans ma chambre, j'enlève mes vêtements. Je suis resté dans mon boxer Je m'assois sur le lit en massant les temps quand je sens qu'on me caresse le dos. Je me retourne et fais face à Rubi. Je le sais car j'ai gardé son odeur. Je la renverse sur le lit et je suis au-dessus d'elle. Elle me sourit en caressant mon visage. Je me penche et l'embrasse. Elle ouvre un peu plus la bouche pour m'accueillir. Pour moi, c'était comme une invitation. On approfondit nos baisers et là nous sommes en tenus d'Adam. Je la contemple un moment avant de m'enfoncer en elle avec brutalité. Elle renverse la tête en arrière, puis gémit. Elle enfonce ses ongles dans ma peau. C'est un peu douloureux mais excitant. Je lui ai fait l'amour jusqu'au petit matin. Je l'ai renversée dans tous les sens. Cette fille est une vraie sauvageonne. J'ai adoré cette partie de jambe en l'air avec elle.

Le matin à mon réveil, j'étais seul dans le lit. Tant mieux. Qu'est-ce que j'ai faim, en plus c'est la jumelle de ma fiancée. J'ai trouvé un morceau de papier sur la commode. C'est Rubi qui l'a écrit.

-Victor, j'ai adoré. Tu m'as fait ressentir ce qu'aucun homme ne m'a fait auparavant. Tu as adoré, je le sens. Tu ne peux le nier. Si jamais tu as besoin de mes services, tu sais où me trouver, alors bis et pense à moi.

Oh Seigneur cette fille est folle. Elle ne pense même pas à sa sœur. Que vais-je dire à Emmeraude à quelques pas du mariage ? J'aime Emmeraude, ça, c'est sûr. J'espère que Rubi saura garder la bouche bien fermée. Elle n'est pas bête non plus.