Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Chapitre 11 : On se marie dans deux semaines.

Après les salutations, maman est allée vérifier si tout était prêt dans la cuisine. Elle nous a exhorté à la suivre dans l'immense salle à manger. On s'assoit tous autour de la table en forme rectangulaire dont la surface est couverte de marbre. On pouvait se mirer dessus. Mon père fait la bénédiction à laquelle nous répondons tous Amen. Nous avons dégusté un excellent repas de Nã. C'était parfait. La salle était remplie de rires et de joie. J'aime ce moment en famille. Le repas fini, on s'installe tous dehors pour discuter autour d'un bon rafraîchissement. Tout est parfait.

-Maman, papa, mon oncle, ma tante, on a quelque chose d'impotante à vous dire.

Mon père m'a permis de parler.

-Nous allons nous marier dans deux semaines. Un mariage civil bien sûr.

Sa belle-mère et son père se lèvent pour nous féliciter. Ma mère et mon père étaient tellement émus. Maman pleurait, ce qui fait que les larmes commençaient à couler sur mon visage. Marissa se lève pour éviter le drame.

-Ma tante, pourquoi vous pleurez ? Bon sang, vous gâchez l'ambiance. On se met tous à rire. Ma mère a toujours été une personne sentimentale et sensible...Je vois que ma sœur était toujours assise ne disant rien. Mais bon, c'est Rubi après tout. Je n'ai pas vraiment fait attention à cela. On a fait sauté le champagne. La soirée était parfaite jusqu'au départ de mes futurs beaux parents. Marissa est retournée à la cuisine pour grignoter un truc. Papa a profité de ce moment pour discuter avec nous.

-Mes puces, j'ai toujours été un Papa comblé, vous savez. Et un mari chanceux. Que demander de plus ? Voilà vous savez que je ne vais pas bien. Et la maladie peut m'emporter à tout moment. Svp, prenez soin de votre mère. Je ne dis pas que je partais tôt mais on ne sait jamais.

-Ne dis pas de bêtise, papa.

-Emmeraude, tu es une fille incroyable et joviale, ne change pas. Tu as le cœur sur la main, reste ainsi, mon bébé.

Et toi, ma Rubi. Toujours une battante prête à tout pour avoir ce qu'elle désire. J'adore cela chez toi. Toi, tu as un incroyable talent. Alors, stp, bats-toi, ok.

Vous avez été mes meilleurs cadeaux. Emmeraude, je sais que je t'ai mis la pression avec l'entreprise et tu as fait ton devoir de fille. Merci.

Bélinda, un jour, tu seras seule avec les jumelles, prends en soins. Ne les abandonne jamais. Vous savez que tout mon héritage est à vous trois.

-Papa, ne parlons pas de l'héritage pour le moment. Tu es le plus important, crois-moi.

-Oui, Emmeraude a raison, mon chéri.

-Laissez-moi parler. Je veux juste être en forme jusqu'au mariage d'Emmeraude. Le docteur m'a dit que mon cœur peut me lâcher à tout moment.

-Mais papa, j'ai un ami cardiologue. Je peux lui demander de te suivre. Il est le meilleur.

-Oh merci, Rubi. Mais il est trop tard. Je suis quand même content. J'ai passé les meilleurs moments de ma vie avec vous.

-Papa, stp, fais l'effort.

-Venez dans mes bras, mes chéries.

Après une discussion riche en émotions avec papa, je suis restée seule au bord de la piscine. Je ne veux pas perdre mon père. Du moins pas maintenant. Papa est retourné dans sa chambre avec maman. Marissa est venue me rejoindre. Je lui ai annoncé la nouvelle.

PDV de Rubi

Pendant le diner, j'enviais ma sœur. L'attention que tout le monde lui portait. Papa qui l’embrasse tout le temps. Victor la couvrait de baisers. Et cette stupide Marissa. qui disait tout les dix minutes qu'elle était splendide. Personne n'a daigné me regarder du moins comme ma sœur. Et quand elle a annoncé son mariage. Waoo dans deux semaines. Elle est ma sœur. Mais ne se confie même pas à moi. Et moi dans tout ça. Même dans les pires moments, papa fait encore ses éloges. J'étais sur le balcon et je voyais Emmeraude et Marissa. Elles discutaient paisiblement. Quelqu'un frappe à la porte. Et je vois ma mère entrer.

-Entre, maman.

-Tu as quoi, Rubi ? Je vois que tu es en colère.

-Non, maman, ça va ? C'est la maladie de papa qui me stresse. Rien de plus.

Elle s'approche de moi, et voit les autres au bord de la piscine. Elle se tourne vers moi.

-Pourquoi tu ne les rejoins pas ?

-Non, maman. Marissa et moi, ça ne va pas toujours.

-Rubi. Essaie de mieux la connaître. C'est une bonne fille.

-Oui, qui a la langue bien pendue. Non, merci.

-Donc je te tiens compagnie.

-Merci mais je veux être seule.

-Comme tu voudras. Au fait, où est Joël ?

-En voyage.

-Ok, bonne nuit, je vais rejoindre ton père.

Je la vois sortir, je ferme la porte en me demandant ce que je dois faire. Voir ma sœur heureuse me rend malheureuse. En y réfléchissant,une idée m'est venue. Je sais que c'est cruel et dévastateur.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.