9ème Partie : 3 étoiles

J’ai passé presque la matinée à parler au téléphone avec Rama. J’me projetais déjà sur le mariage. J’commence mes menaces etc. Comme tout couple qui prépare un mariage. L’après midi, j’reçois l’appel de papa qui demande l’adresse exacte de Rama. Mon cœur s’accélérait à nouveau. Papa est trop rapide aussi. J’ai donné l’adresse exacte et le numéro de téléphone de cette dernière. Après l’appel de papa, j’ai contacté automatiquement Rama pour l’avertir. Cette dernière était au travail aussi mais elle quitta pour devancer mes parents chez elle. Rama promet d’avertir son oncle et sa maman. Mon cœur battait trop fort. La vitesse des choses me fait peur. Je ne savais pas que ça pourrait aller si vite. Il ne me restait qu’à attendre le retour de mon père pour me calmer. Il faisait 17h, lorsque j’ai reçu l’appel de Rama qui me faisait part de l’arrivée de mon père et de 3 vieux. Je l’adresse mes remerciements avant d’attendre le résultat de cette discussion. J’suis rentré chez moi, essayant de m’occuper pour oublier un peu ce qui se passe de l’autre côté. Heureusement, Nafi s’en est bien occupée, en chauffant de l’eau pour me masser les pieds. J’ai profité de ce moment de pur bonheur pour me relaxer. Elle a terminé par un bon massage. Walay Nafi est vraiment astucieuse. Elle est vraiment capricieuse mais combien elle est jongué rire. Le massage s’est terminé par une flirte vraiment improvisée. En un moment, j’ai oublié qu’une délégation est en train de me trouver une 3ème étoile. Vers les 18h45mn, mon téléphone sonne à nouveau. Heureusement que j’avais enregistré (Agent parking) comme nom de Rama. J’ai prétexté qu’il y’avait surement urgence au travail. Rama en a profité pour se lever et débarrasser le seau d’eau et ses trucs. Je n’avais pas décroché, j’ai simulé passer un appel avant de parler dans le vide « Allô frère, qu’est-ce qui se passe ? Anh d’accord, le gars avait déjà loué donc essaie de négocier avec lui. Attend, j’sors et je te rappelle. » J’profite pour monter sur la terrasse pour rappeler cette fois-ci Rama. Au bout du fil, j’entends cette nouvelle voix qui fera partie désormais de mon quotidien. « Allô, sama drianké, comment tu vas ? J’veux juste entendre une bonne nouvelle ». Elle sourit

Rama : Tu sais très bien qu’il ne peut qu’avoir une bonne nouvelle. Tu vas prendre ton mal en patience. Tu as envoyé des personnes non ? Attends-les qu’elles reviennent pour le compte rendu. J’tenais juste à dire que tes parents ont quitté la maison y’a maintenant 5mn. On se capte tout à l’heure. Bisou.

Elle raccroche son téléphone. J’étais vraiment curieux de savoir ce qui s’est passé. Elle joue avec mes nerfs cette fille. J’aime bien son style, elle arrive avec une différence. J’ne cessais de faire des cent pas sur la terrasse. Heureusement que mes deux femmes ne se doutaient de rien. Mon père tardait à rentrer. J’redescends les escaliers pour regagner la chambre de Nafi. Une discussion au salon a attiré mon attention. C’était mes deux femmes qui discutaient tranquillement. C’est Nafi qui parlait et Adji se contentait de rire avant de lancer des mots de temps en temps. J’vous raconte un petit extrait

Nafi : Grande sœur, hier j’ai suivi tes conseils. J’ai préparé cette nuit comme mes premières nuits. Au début, il faisait le dur comme tout homme. Il ne s’est rien passé et nous avons fini par s’endormir. Mais je l’ai réveillé avec le mélange que tu m’avais offert. Il n’a vu que du feu et il s’est vraiment jeté sur moi comme un forcené. J’riais intérieurement avant de subir une bonne raclée. J’en ai vu que du feu j’avoue mais c’était trop bien. Il ne faisait que rire.

Adji : Tu vois je te l’avais dit. Nous l’avons entre nos mains. Les hommes sont justes comme des enfants. Il suffit de les consoler pour qu’ils se sentent en sécurité et te procurer un réel plaisir. Et ce n’est pas pour nous vanter mais tu sais que nous avons un vrai homme comme mari. Il est fort sur tous les plans. Certes, nous tenons mais les courbatures nous rattrapent. Personnellement, je joue à la fille courageuse mais j’souffre intérieurement. Après mes tours, j’me fais un bon massage.

Elles rient à nouveau avant de se taper les mains. J’étais content qu’elles puissent échanger ses genres de choses, ça prouve que la paix est revenue. Nafi reprend la parole « Mais sister ce qui m’a un peu surpris en pleine action, il dit (j’ai deux belles et formidables femmes pourquoi j’veux augmenter) » Adji sourit avant de répondre « Non, ne prend pas ses paroles en compte. Il est comme ça. Quand il prend du plaisir, il râle comme pas possible. D’ailleurs, il ne se souvient jamais de ce qu’il dit. Parfois, je le taquine en le répétant ses délires mais il refuse et jure qu’il n’a rien dit ». Elles s’éclatent à nouveau. Je me suis posé des questions intérieurement, donc j’râle si j’suis en action ? Je ne me rends même pas compte de tout ça. Thiey les femmes, elles sont vraiment bénies. Tu fais des choses sans même s’en souvenir. Je n’ai pas honte, louko diar moko diar. Heureusement que mes paroles ne seront pas prises au sérieux. J’ai arrêté de penser avant d’entrer au salon « Maintenant, vous complotez derrière mon dos. (J’ai fait semblant de n’avoir rien entendu) J’suis content de vous voir si unies. Je vous aime comme ça. Que Satan sort définitivement de cette demeure». Je m’assois au milieu d’elles avant de les serrer dans mes bras. Nous rions ensemble.

Quelques minutes plus tard, j’entends la voix de papa. J’redescends sur terre. Mon cœur recommençait à battre. Papa tape au salon avant de nous saluer « Bonsoir mes enfants. Mashallah, j’aime vous voir dans cette position. Courage. Massamba, si tu as le temps, tu me rejoins en haut ». Mes deux femmes m’imposent d’aller répondre à mon daron. Si elles savaient ce que papa voulait me dire, elles n’allaient jamais accepter. J’suis les pas de papa. Il me demande l’attendre sur la terrasse. J’monte et prend place. Il change ses habits avant de me rejoindre.

Mon père : Maintenant mon fils à 3 galons. Bravo. Félicitations. Les parents de Rama ont facilité la discussion. J’vois que votre union était écrite depuis longtemps. Les choses sont allées si vite que nous étions même surpris. J’ai pu voir la fille mais elle est vraiment bien éduquée. Parce que j’ai vu en elle des qualités anciennes dont les filles d’aujourd’hui ne font jamais. La marque sur son front prouve qu’elle est pieuse. Tu as bien choisi. Sa maman a tenu un témoignage qui me rend fier d’être ton père. J’suis au courant de tout ce que tu as fait pour cette dame. J’vois que j’peux mourir tranquille parce que tu as maitrisé la leçon. Tu fais le social dans le discret. Comme ce que je t’ai toujours dit « Que ta main droite ne voit jamais ce que fait ta main gauche ». Continue sur cette lancée. J’aime ta modestie et ne change jamais. L’oncle de Rama nous a imposé d’acheter les colas pour qu’on finalise tout. J’ai beau essayé de l’en dissuader mais il dit que toute bonne chose ne doit pas attendre. Actuellement, Rama est ta femme. Maintenant, à toi de voir ce que tu veux l’offrir, c’est votre affaire. Sa maman ne veut pas d’une fête et je l’ai promis qu’il en sera ainsi. Je ne sais pas si vous avez déjà discuté sur ça mais il n’y aura pas de fête.

Mass : Waouh !!! C’est vraiment rapide. Pour moi, c’était juste une discussion. Tant mieux alors, parce que j’étais vraiment pressé. Tu as pu voir Rama, je t’avais dit que tu allais l’apprécier. Je te jure papa que cette femme a quelque chose de différent. Maintenant que conseilles-tu de faire ?

Mon père : Je ne sais pas. Pour le moment, essaie de garder le secret. Attends de prendre ta femme avant de l’annoncer aux autres. Tu prétextes un voyage et tu pars avec elle. A ton retour, tu leur annonces la nouvelle. Ce que tu veux l’offrir à toi de voir ce que tu penses qu’elle mérite.

J’remercie papa avant de promettre de suivre ses conseils. J’profite pour rappeler Rama « Bonsoir ma femme. Tu as pris mon avance, tu vas lutter (elle rit au bout du fil). Bon j’passerai demain pour discuter avec ta maman. Laisse-moi savourer cette nouvelle ». Elle sourit de l’autre côté avant de répondre « Merci de me faire sentir cette joie inexplicable. J’sais que tu dois passer la nuit avec l’une de mes coépouses, je ne vais pas te retenir longtemps. Bonne nuit. Demain je t’attendrai ».

Nous raccrochons nos téléphones. J’remercie une dernière fois papa avant de rejoindre la chambre de Nafi. Cette dernière était déjà couchée tranquillement sur le lit, regardant sagement sa chaîne préférée. Elle se lève pour servir le diner. Nous étions en parfaite harmonie. Je me suis bien régalé mais de temps en temps, j’ne pouvais pas m’empêcher de penser à Rama. J’ai tenu bon. Cette nuit, il ne s’est rien passé juste des jeux de couple, se jeter les oreillers, des trucs, bref, se souvenir du bon vieux temps (Nandité : Ndeysan, tu fais ce que j’adore. Les jeux de couple surtout les oreillers thiey no comment). Nous nous sommes couchés vers les 0h. J’avais hâte que le jour se lève pour retrouver ma femme Rama. Je me suis levé à la même heure que d’habitude. On me prépare le bain et le petit déjeuner. J’pars au boulot. J’appelle Laye mon homme de confiance au boulot pour l’annoncer la nouvelle « Frère comment tu vas ? Aujourd’hui, nous quitterons les locaux à 16h, tu dois m’accompagner quelque part. J’ai pris une 3ème femme hier. Mon papa était parti pour discuter et son oncle a finalisé ». Il était surpris à son tour « Waouh !!! Patron tu es vraiment fort. En plus, tu as un cœur de lion. Comment tu peux prendre 3 femmes. J’suis vraiment surpris. Il faut vraiment être un homme pour le faire ». Il me jette des regards d’admiration, afin j’crois. Je lui réponds « Mais bro, les filles sont faites pour nous. Le destin était tracé bien avant notre naissance ». Il me reprend la parole « C’est vrai aussi mais comment tu as fait pour l’annoncer à tes 2 femmes ? »

Mass : Non, elles ne sont pas encore au courant. Le moment n’est pas venu pour leur annoncer la nouvelle. Elles peuvent me marabouter pour que je ne bande pas devant la 3ème. Rire, nous sommes africains, plus précisément sénégalais. Nous avons nos réalités. Elles seront au courant après la lune de miel.

Laye : (En riant). Thieuy mon frère un vrai nandité. J’suis fan de toi. Tu es vraiment courageux. En tout cas, toutes mes félicitations. J’suis partant, à 16h, nous irons ensemble.

Mass : Merci frère. Je te laisse me trouver un bon appartement. Parce qu’elle ne pourra pas habiter avec mes premières femmes. Je ne pourrai pas supporter les disputes. Les deux sont de vraies complices. Elles peuvent comploter pour créer des problèmes et ma 3ème femme est une personne de paix. Appelle les agences que tu connais et tu leur demande s’ils ont des produits libres. J’reste à l’écoute.

Il me promet de s’en charger. La journée était trop lente, à force de patienter, il était 16h. Je ne suis pas resté une seule minute au travail. Laye avait donné des instructions aux autres avant que nous ne quittions les locaux. Nous sommes accueillis par ma Rama avec une taille basse qui mettait en valeur ses belles formes. Laye, d’un clin d’œil, approuve mon choix avant de me chuchoter à l’oreille « Dall ngaci frère ». Nous rentrons au salon, son oncle y était. Sa maman dormait dans sa chambre. Après une 10zaine de minute, elle s’est réveillée et elle vient nous saluer. J’fais les présentations. Elle me demande si elle pouvait me voir pour quelques minutes. Je suis de derrière et elle m’invite dans sa chambre.

Sa maman : Mass, tu m’as toujours montré une bonne éducation. Je te voue un grand respect. Je te donne ma fille avec un réel plaisir. Elle a mes prières et j’suis vraiment fière d’elle. J’sais qu’elle ne souffrira jamais, parce qu’elle a mes prières. Elle a toujours montré le bon exemple et je l’en suis très reconnaissante. Elle m’a facilité l’éducation des deux autres. Je ne te demande qu’une seule chose « Qu’elle soit heureuse ». Je te fais entièrement confiance. J’peux te dire que je t’ai donné une partie de moi. J’crois que ton père t’a parlé de notre décision. Nous ne voulons pas d’une fête. L’argent de la fête pourra vous servir à l’avenir. Soyez heureux mes enfants.

J’remercie la dame avant de promettre que j’ferai tout mon possible pour qu’elle soit heureuse. J’sors une enveloppe parce que j’avais amené de l’argent pour l’offrir à Rama. Je ne vais pas dire la somme mais c’est une grosse somme. Sa maman me demande de regagner les autres au salon. Devant son oncle, mon ami et ma Rama. J’tends l’argent à sa maman mais cette dernière esquive avant de me pointer du doigt sa fille « Cet argent n’est pas à moi mais à elle ». Cette dernière prend l’argent et sans regarder, elle tend l’enveloppe à sa maman. La dame prend l’enveloppe à son tour et la tend à son oncle. Ce dernier ouvre et compte avant de regarder l’air surpris avec toute cette somme. Il range à son tour avant de me dire « L’argent est vraiment beaucoup. Mais une femme n’a pas de prix. L’argent est juste un billet valorisé. C’est bien beau ce geste mais le luxe ne fait pas parti de nous. On te demande juste de la rendre heureuse. En tout cas, j’ai la conscience tranquille parce que tes actes sont vraiment encourageants. Rama, tu as vu toute cette somme, elle est à toi mais sache que tu n’as pas de prix. C’est ton argent. A toi de voir ce que tu veux en faire ». Il donne l’enveloppe à nouveau à Rama. Cette dernière se lève et vient se mettre à genou devant sa maman « Yaye boy, je te donne cet argent. Le mérite te revient. Tu n’as jamais cessé de nous mettre dans le droit chemin. Avec tes maigres moyens, tu as toujours subvenu à nos besoins. Nous ne pourrons jamais te rendre la monnaie de ta pièce. Tu nous as éduqués dans la modestie. Je n’ose pas tenir cet argent. Je te donne tout ça avec le cœur pur et un réel plaisir ».

Elle me surprend de plus en plus. J’étais vraiment surpris de son geste. Elle est une sainte. J’ai pu mesurer l’amour qui lie cette dame avec ses enfants. C’est rare de nos jours de voir une fille donnait son premier cadeau à sa maman. Ce geste ne fait qu’augmenter mon admiration envers cette fille. Sa maman a pris cet argent avant de tenir ses mains et formuler des prières. Les parents sont sortis du salon. Il ne restait que Rama, Laye, Amina qui nous as rejoints et moi. Nous sympathisons. Rama avait préparé des trucs pour nous et elle nous a vraiment gâté. J’sens que j’vais me régaler avec cette fille. Nous avons passé 3heures de temps avant de nous sauver. Pour la première fois depuis notre connaissance, j’ai touché ses fesses en sortant du salon avant de me mordre les lèvres. Signe de menace lol. Sur la route Laye ne cessait de me complimenter sur cette fille et surtout son éducation. Son courtier l’avait appelé pour lui demander de passer demain visiter les deux appartements qu’il nous propose. A mon arrivée, à la maison, j’fais comme de si rien n’était. J’fais un compte rendu à mon père. J’rejoins tranquillement Nafi pour clôturer son tour. Avant de me coucher j’reçois le message de mon agent parking qui n’est autre que Rama « Papa chéri, maman me propose de faire un YENDOU samedi avec mes collègues de travail, histoire de fêter un peu ce mariage. Est-ce que tu me donnes l’autorisation ? » Je l’accorde sans hésitation. Donc attendons pour voir ce qui se passera le samedi Inchallah.