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Chapitre 1: Une nuit sans destinations

« Comment as-tu pu ramener ta maîtresse et son fils dans cette maison : le jour de l'anniversaire de notre fille Kingsley !!! Hurla t'elle sur son mari.

Toi, tu n'as pas de cœur ! Comment as-tu pu faire une chose pareille bon sang ? »

Avait crié Thérèsa en brûlant de douleur par cette trahison de la part de son époux. Ses yeux se remplissent de larmes amères qui brûlèrent ses joues de dégoût.

L'homme qu'elle attendait avec impatience venait de la trahir.

Et sans se soucier de sa douleur, Kingsley Wilson resta froid comme toujours sa décision était prise et Thérèsa devrait la respecter sans songer de le contredire.

Peut-être ignorait-il que cette époque avait changé ?

Après ces mots, Thérèsa osa le tourner le dos même s'il l'interdit de partir avec leur enfant.

Elle quitta son foyer en emmenant loin de ce monstre égoïste, son adorable fillette de 4 ans.

Sept heures plus tard ...

Dans la nuit sombre, un véhicule roulait lentement, pesamment. À bord, une femme et sa fille luttaient contre la fatigue.

Le chauffeur, épuisé lui aussi après avoir traversé plusieurs quartiers sans but, ignorait où ces deux passagères voulaient aller.

Finalement, il prit une décision : les emmener chez lui.

— Thérèsa… vous devez vous lever, dit-il doucement.

La femme ouvrit les yeux, encore engourdie. C’était le docteur Thérèsa Lum, l’ex-épouse du milliardaire égocentrique Kingsley Wilson, héritier de la prestigieuse famille Enow.

Pendant quatre ans, elle avait été sa femme.

Quatre longues années sans véritable bonheur, aux côtés d’un homme froid et indifférent.

Le jour de l’anniversaire de leur fille, tout s’était écroulé.

Kingsley était rentré à la maison avec une autre femme… et un petit garçon du même âge que Vénus Vanille Wilson, leur enfant.

Le cœur de Thérèsa s’était brisé.

Vénus adorait son père.

Quand elle avait enfin eu l’âge de comprendre, il était parti en Europe pour ses affaires.

Elle l’attendait, impatiente, rêvant de cette soirée où elle pourrait enfin s’endormir blottie entre ses deux parents.

Mais à son retour, Kingsley avait tout gâché :

il avait ruiné leur bonheur en ramenant une seconde famille — et ce, le jour même de l’anniversaire de sa fille.

Ce fut la goutte de trop.

Brisée par la trahison, Thérèsa quitta la maison sans se retourner, emmenant avec elle Vénus, son adorable fillette et sa seule raison de vivre.

Elle n’était pas prête à une rupture aussi brutale.

Elle n’avait rien planifié.

Tout s’était produit comme un accident : soudain, imprévisible, inévitable.

Quand elle avait franchi le seuil de leur maison, elle n’avait ni but ni destination.

— Où sommes-nous, Daniel ? demanda-t-elle d’une voix faible à l’homme assis entre elle et la portière.

Cet homme, c’était Daniel Kenneth, son collègue et ami à l’hôpital.

— Vous êtes chez moi, répondit-il tendrement.

Thérèsa le regarda, le cœur lourd, les yeux remplis de questions qu’elle n’osait pas poser.

— Oui, je vous ai emmenées chez moi, précisa-t-il.

— Chez toi ? répéta-t-elle, surprise.

— Oui, Thérèsa. Toi et ta fille pouvez passer la nuit ici, si vous le souhaitez.

Daniel Kenneth était un homme doux, attentionné.

Il appréciait depuis longtemps la compagnie de sa collègue — cette femme courageuse, au regard triste mais au cœur noble.

Il avait pour elle une affection sincère, presque protectrice.

Et Thérèsa savait qu’elle pouvait lui faire confiance.

— Tu descends ? demanda Daniel en se penchant vers elle.

— Je vais porter la petite, elle est épuisée. Mon Dieu, comme elle dort profondément…

Il tendit les bras vers Vénus.

Thérèsa hésita, encore perdue dans ses pensées, mais Daniel prit délicatement la fillette dans ses bras avant qu’elle n’ait le temps de refuser.

D’un geste attentionné, il sortit de la voiture, portant la petite fille contre lui.

Pendant une minute, Thérèsa resta immobile, le regard vide.

Puis la voix douce de Daniel la tira de ses pensées.

— Viens, il y a de la place à l’intérieur. De quoi manger, et tout ce qu’il te faut.

Thérèsa se leva lentement, presque machinalement.

Daniel referma la portière, puis se tourna vers elle.

— Vous êtes ici chez vous, dit-il d’une voix pleine d’émotion.

Sans attendre de réponse, il lui prit doucement la main.

— Ici… tu seras heureuse. Je te le promets.

— Ummm… merci, murmura-t-elle en hochant la tête.

Ils échangèrent un léger sourire.

Thérèsa s’approcha de sa fille, caressa ses cheveux et la contempla longuement avec tendresse.

— Viens, ajouta Daniel. À l’intérieur, tu trouveras enfin un peu de repos.

Comme une petite famille naissante, ils entrèrent côte à côte dans la villa, leurs pas résonnant doucement sur le sol de la nuit.

Sous la lumière pâle du porche, une nouvelle histoire venait de commencer.

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